PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
La prise en charge des personnes en grande vulnérabilité nécessite une adaptabilité sans faille du personnel et du cadre d'intervention, sur le plan social et psychique. Le maintien du lien reste prioritaire et oblige à un seuil de tolérance relationnel.
N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 12-17.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anxiété, Internement psychiatrique, Psychomotricité, Thérapie corporelle, Image du corps, Approche clinique
Hospitalisé en psychiatrie pour des angoisses massives, le patient se replie dans sa chambre et ne se déplace qu'avec lenteur et mollesse. Une prise en charge psychocorporelle lui permet de réinvestir son corps, de retrouver des appuis solides et une mobilité qui vont l'aider à se reconstruire psychiquement.
Article de Marc Masson, Lisa Blecha, Amine Benyamina, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 223, décembre 2017, pp. 19-61.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Addiction, Épidémiologie, Diagnostic, Dépistage, Neurobiologie, Psychopathologie, Théorie, Vulnérabilité, Psychanalyse, Approche clinique, Drogue, Tabac, Motivation, Traitement de substitution, Image de soi, Vidéo
Les comorbidités addictives sont très fréquentes chez les patients souffrant de troubles bipolaires. Cette "pathologie duelle" aggrave le pronostic de la maladie et complique beaucoup l'accompagnement thérapeutique. Par ailleurs, le peu de recommandations et d'études sur les prises en charge de ces patients comorbides reste une réelle difficulté pour les soignants. Le travail en binôme des équipes psychiatriques et addictologiques est alors un axe majeur à développer dans les parcours de soin.
L'isolement, et surtout la contention, font émerger de réelles questions éthiques, organisationnelles et cliniques. Ces mesures compromettent en effet souvent l'alliance thérapeutique et retardent le rétablissement. Mais, dans un contexte hospitalier "tendu", elles restent parfois nécessaires. Comment certaines équipes parviennent-elles à orienter leurs pratiques vers des alternatives plus humaines, pour les patients et les soignants ? Partage d'expériences.
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 221, octobre 2017, pp. 18-23.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Projet thérapeutique, Théâtre, Musique, Plaisir, Danse, Groupe thérapeutique, Relation soignant-soigné
Pendant huit mois, les soignants et les patients d'un service de réhabilitation psychosociale se sont mobilisés autour d'un projet de comédie musicale. Les premières représentations sont l'occasion d'une évaluation qui précise les bénéfices thérapeutiques de ce projet.
Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.
Harcelée par des élèves de son lycée, Julia, 16 ans, est incapable de se rendre en cours. Un dispositif d'accompagnement des adolescents en rupture scolaire, qui propose des modalités d'intervention diversifiées, l'aide à retrouver son estime de soi.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2017, pp. 26-31.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Ergonomie, Psychiatrie, Activité, Créativité, Thérapie, Approche clinique
Depuis plus de 30 ans, les ergothérapeutes du monde entier se réfèrent aux modèles conceptuels centrés sur l'occupation. Le point sur une science méconnue en France, qui inscrit la profession dans une pratique fondée sur les preuves.