PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Florence Sahal, Isabelle Carayon, Agnès Gepner
Paru dans la revue Doc'AMP, n° 30, janvier-février 2015, pp. 9-17.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Personne handicapée, Hygiène, Dent, Dépendance, Soin, Aide médico-psychologique, Aide à domicile, Santé, EHPAD, Chirurgien dentiste, Rire, Accompagnement, Alimentation, Lien social, Autisme, Association Incisiv
L'éducation à l'hygiène bucco-dentaire joue un rôle actif dans la prévention de la perte d'autonomie. Il est important pour les personnes âgées et handicapées, leurs aidants et le personnel qui les accompagnent de savoir comment, par exemple, entretenir une prothèse et accorder l'hygiène quotidienne à une santé physique et psychosociale dégradée afin de pallier à la spirale morbide de la dénutrition. Bien manger est aussi un plaisir et doit le rester. Cela permet de favoriser le maintien du lien social, la préservation de la mémoire et de l'autonomie.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 295, mars 2012, pp. 61-35.
Mots clés : Alcoolisme, Dépendance, Psychisme, Conscience de soi, Émotion, Souffrance psychique, Trouble de la personnalité
"Le principal facteur de l'alccolo-dépendance semble être une blessure narcissique se rapportant à des lacunes dans le processus identificatoire. A partir de récits de vie, cet article fait apparaître les limites du corps et du psychisme comme principales causes du désordre pathologique et des troubles de la personnalité. L'alcool proposant un effet d'apaisement des souffrances, l'énergie psychique se tourne alors vers la dependance pour maîtriser les angoisses de mort et ainsi tenter l'expérience de vie." Résumé de l'éditeur
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 165-180.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Sexualité, Intimité, Institution, Établissement social et médicosocial, Autonomie, Liberté, Décision, Parents, Représentation sociale, Reconnaissance, Sujet, Dépendance, Maltraitance, Autodétermination
D’un point de vue socio-historique, la question de l’accroissement d’un choix possible et d’une liberté est corrélative à celle de la sexualité. Les formes, expressions et normes sexuelles se sont largement multipliées et diversifiées. Pour autant, ces libertés (en termes de pratiques mais aussi de liberté de parole) ou ces choix en matière de sexualité sont-ils également accessibles à toutes et tous ? Qu’en est-il pour les personnes en situation de handicap qui sont accueillies en établissement et qui dépendent d’autres qu’elles-mêmes pour les gestes de la vie quotidienne ? Prenant appui sur la parole vivante des premiers et premières concernées, nous verrons quelles sont, de leur point de vue, les entraves qui persistent concernant l’autodétermination et l’accès à une sexualité.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/2, n° 94, Août-Décembre 2022, pp. 129-145.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vieillissement, Personne âgée, Déficience cognitive, Accompagnement, Dépendance, Besoin, Individu, Autonomie, Qualité de la vie, Travailleur social, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Établissement pour personnes âgées, Autodétermination
Il est désormais usuel de vivre plus longtemps et de connaître des changements liés à l’avancée en âge. À cet égard, il apparaît que l’autodétermination serait menacée par cette période de vie et les caractéristiques susceptibles d’y être associées. En ce sens, la vieillesse réclame notamment une adaptation des structures d’accueil, mais aussi une évolution des pratiques professionnelles. Notre article présente deux études veillant à mieux comprendre le vécu subjectif de l’avancée en âge, en lien avec le processus d’autodétermination et ce, auprès d’une population présentant une déficience intellectuelle ou non. Le croisement des résultats montre l’hétérogénéité des expériences de la vieillesse qui ne peuvent se résumer à un inéluctable déclin. Est également mise en évidence la dialectique étroite établie entre les capacités personnelles et les aménagements déployés dans l’environnement. Aussi, si les limitations individuelles peuvent influer négativement sur l’autodétermination, l’impact des facteurs environnementaux est également souligné. Accompagner la vieillesse nécessite donc d’interroger le regard porté sur l’avancée en âge et la prise en considération de la pluralité des vécus de sorte à individualiser les pratiques en exergue, tout lieu de vie confondu.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 23, printemps 2017, pp. 7-147.
Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Retraite, Temps, Identité, Espérance de vie, Représentation sociale, Dépendance, Vieillissement
La retraite, qu’elle soit attendue ou redoutée, marque le plus souvent un tournant délicat dans la vie personnelle. En effet, ce nouveau temps s’accompagne parfois d’une déstabilisation identitaire voire d’une crise existentielle, telle une troisième adolescence nécessitant un intense travail psychique de recréation de soi, véritable odyssée intérieure comportant menaces et opportunités.
L’allongement de la durée de vie entraîne par ailleurs un bouleversement démographique majeur, perçu tel un tsunami gris mondial.
Les 16 millions de retraités en France, au sein desquels règnent actuellement les baby-boomers, constitueront-ils une génération pionnière telle une figure emblématique de l’avenir quant à l’invention d’une nouvelle façon de vivre ensemble, plus coopérative et solidaire?
Les représentations sociales les concernant sont contrastées : plutôt attrayantes, elles en font des jouisseurs privilégiés, actifs, en pleine forme; effrayantes, elles les stigmatisent comme de vieux inutiles tout juste bons pour les maisons de retraite.