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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Éléments d’intégration pour un enfant en situation de handicap dans une classe de CP

Article de Robert Peris

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 61-63.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Intégration, Enfant handicapé, École maternelle, Auxiliaire de vie scolaire, Autisme, Lecture, Écoute, Groupe

Agir pour qu’un groupe intègre celui qui le désire. L’auteur présente une situation de vie scolaire dans laquelle l’auxiliaire de vie scolaire va être attentif à la dynamique collective et aux modalités d’intégration d’un enfant autiste.

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Une possible lecture winnicottienne du travail groupal

Article de Jean Luc Duquesne

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 64-70.

Mots clés : Thérapie de groupe, Groupe, Conscience de soi, Personnalité, Winnicott (Donald Wood)

Nous n’avons pas d’emblée le sentiment de notre unité tant corporelle que psychique. La représentation qu’on peut avoir de l’enfant petit est plutôt celle d’un ensemble d’îlots qui ne sont pas, dès le départ, reliés entre eux et en interaction. Dans cette période d’individuation et de construction de la personnalité, Donald Winnicott, dans Psychose et soins maternels, indique l’impact des facteurs personnels de l’enfant, mais aussi d’un environnement facilitant : le holding consistant au maintien – l’intervention de l’environnement assurant la tenue des différents îlots ensemble pour faire un tout – et le handling à la mise en interaction enrichissante et cohérente de ces différents îlots, pour faire que ce tout ait un sens, riche, cohérent et créatif.
Notre propos est de décrire une des fonctions thérapeutiques d’un groupe en nous appuyant sur ces concepts, les membres du groupe représentant les différents îlots : à faire tenir ensemble, d’une part, c’est le holding du groupe ; et à mettre en interaction enrichissante, d’autre part, c’est-à-dire le handling du groupe. Chacun bénéficie ainsi de ces actions de l’environnement facilitant et avance dans sa propre individuation.

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Pas de dynamique de groupe sans travail d’équipe

Article de Karine Traversié

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 71-72.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, IME, Équipe pluridisciplinaire, Groupe d'appartenance, Projection, Identification

L’article 5 de l’annexe XXIV met en avant l’organisation des instituts médico-éducatifs en différentes sections. Cette structuration a développé une appartenance au groupe plus forte, entraînant également la notion de projection, tant au niveau social que professionnel, et permettant le développement de projets individuels et collectifs adaptés. Le travail d’équipes pluri-professionnelles a permis de conduire ce changement de manière progressive. Une réflexion d’équipe qui reste permanente et demandant l’implication de tous.

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De la médiation groupale conte à l’émergence du sujet

Article de Gaëlle Légo

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 73-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Thérapie de groupe, Transfert, Conte, Espace transitionnel, Psychose, Dynamique de groupe, Subjectivité, Rêve, Automutilation, Lien social

Dans le traitement de pathologies graves, les groupes thérapeutiques nous autorisent le maniement d’un transfert tant horizontal que vertical. Ce chassé-croisé d’interactions nous permet d’obtenir une fragmentation, non négligeable, des effets transférentiels. Les contes œuvrent comme « enveloppe sécurisante » pour accueillir les affects régressifs, les motions pulsionnelles archaïques. Structurés à partir de la loi de la parole et de la transmission des interdits fondamentaux, ils sont le véhicule d’une codification et d’une organisation de l’expérience sociale et psychique.
Nous verrons, avec Constantin, comment nos interventions consistent d’abord à faire barrage avec la jouissance envahissante d’un réel hallucinatoire. Ensuite, « savoir ne pas savoir » à la place du sujet va lui autoriser une invention singulière. C’est par la dynamique groupale que ce sujet « persécuté » a pu obtenir une relative stabilisation : de la déviation de la pulsion de mort à l’émergence d’une subjectivité.

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Le dimanche matin, c’était bagarre... : quand le collectif autorise une régression réparatrice

Article de Suzanne Laloye

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 80-88.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, ITEP, Violence institutionnelle, Soin, Relation adulte-enfant, Crise

Face aux violences des jeunes en ITEP, une équipe institutionnelle a élaboré une procédure de contention physique comme acte soignant. Construite par l’ensemble de l’établissement, validée par les instances éthiques de l’association, elle constitue un des modes de régulation des situations extrêmes. Cet acte est devenu dicible et revendiqué comme faisant partie du panel des réponses institutionnelles à la violence des jeunes. Il contribue à la qualité des résultats obtenus par l’établissement.
La maîtrise collective de la violence par les professionnels permet de discerner un besoin primaire de ces jeunes : celui d’une confrontation avec un adulte fiable, besoin primaire non assouvi par ces jeunes adolescents. Le collectif se révèle alors une nécessité et une opportunité.

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Rebonds !, le rugby, activité éducative

Article de Sanoussi Diarra, Jules Sire

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 89-90.

Mots clés : Culture-Loisirs, Sport, Insertion sociale, Affectivité, Éducation, Partenariat, ITEP, Action éducative, Action sociale, Jeune en difficulté, Médiation

L’association Rebonds ! développe des projets transversaux d’éducation et d’insertion par le rugby en s’appuyant sur une forte implantation au sein des territoires prioritaires et une culture du travail partenarial. Les actions éducatives et sociales, au travers de cycles éducatifs rugby, sont mises en œuvre par une équipe de professionnels du sport, de l’éducation, de l’animation et du social. Elles accueillent des jeunes en grande difficulté issus d’institutions éducatives. Le rugby constitue un outil de médiation pour les jeunes d’ITEP, permet un travail sur le groupe et facilite une insertion sociale des individus.
Les démarches entreprises par l’association Rebonds ! vont dans ce sens, notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de projets socio-sportifs co-construits et déployés avec les établissements. Si le rugby permet un travail éducatif sur le groupe, il le doit en partie aux spécificités inhérentes à sa pratique mais également aux modalités construites pour son apprentissage.

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Le « prendre soin » et le « savoir habiter » : une expérience partagée au sein de maisons relais de la cité

Article de Anne Barreda, Lucie Bonneviale, Anne Radigales

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 140-145.

Mots clés : Lien social-Précarité, Souffrance psychique, Précarité, Accompagnement, Socialisation, Intimité, Errance, Habitat, Environnement, Citoyenneté, Hébergement

Les maisons relais constituent une offre alternative d’habitat durable pour un accompagnement, sans limite dans le temps, de personnes marquées par la précarité, quels qu’en soient les déterminants. Ce texte offre, à travers l’expérience de structures toulousaines, une réflexion sur les possibilités et les limites de tels lieux, entre travail individuel d’accompagnement et collectif de socialisation, dans des espaces et des temps dédiés où les personnes peuvent parfois redécouvrir une intimité, un « chez soi » à travers la réappropriation d’un lieu à habiter.

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Le déclin de la pratique des groupes dans l’éducation spécialisée

Article de Maurice Capul

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 13-16.

Mots clés : Travail social : Métiers, Groupe, Inadaptation sociale, Jeune, Éducation spécialisée, Relation duelle, Dynamique de groupe

Les groupes ont constitué un vecteur privilégié de l’éducation et de l’enfance inadaptée durant les Trente Glorieuses. La relation duelle s’est progressivement imposée, en écho à la montée de l’individualisme ambiant, caractéristique de la société moderne.
L’utilisation enthousiaste des dynamiques de groupe dans les années 1950-1960 a fait place à une défiance et à une individualisation des modes d’intervention, à l’image d’autres professions du social. Les nouvelles générations de professionnels n’ont pas été formées, comme leurs aînés, à l’école de l’éducation populaire, lieu privilégié pour acquérir une expérience du fonctionnement des groupes, notamment des groupes de jeunes.

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Naissance d’une équipe

Article de Yohann Bauce, Julien Matéos

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 91-97.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, ITEP, Sport, Médiation, Thérapie, Violence, Norme sociale, Sécurité, Atelier, Groupe, Équipe

Les ITEP accueillent des adolescents très hétérogènes au regard des pathologies.
Le faire ensemble est l’acte fondateur du rugby et celui-ci apparaît comme une médiation thérapeutique pertinente. L’atelier rugby est structuré de façon rigoureuse, avec un cadre précis et des étapes systématiques. La médiation rugby conduit progressivement les jeunes du plaisir d’agir au plaisir d’anticiper, de penser, de projeter. L’atelier se révèle tout à la fois soignant sur les plans corporel, affectif, psychologique et cognitif, mais aussi fédérateur d’un groupe et d’une dynamique collective qui va transformer la juxtaposition d’individus en une véritable équipe sportive.

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« Là, dans le groupe, j’ai appuyé sur la touche de l’intelligence ». Les effets du travail en groupe : l’exemple de groupes de parole d’hommes auteurs de violences conjugales

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 98-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe de parole, Violence conjugale, Estime de soi, Identité, Thérapie de groupe

A partir de l’exemple de groupes de parole d’auteurs de violences conjugales que nous co-animons à l’avac, nous tentons de mieux comprendre ce qu’apporte un groupe à ses participants. Un consensus s’opère sur le fait de donner du sens à ses actes, de se découvrir à travers les autres, de (re)prendre confiance, de se (re)construire une identité, pour avancer vers une impulsivité calmée. Plus généralement, nous articulons notre réflexion autour d’éléments théoriques qui illustrent la force et les limites du groupe, en tentant de le définir.

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