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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 46

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Et si plus personne n'était perçu comme inutile ?

Article de Michel Berry

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 225-235.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Activité, Chômage, Économie, Emploi, Motivation, Travail, Valeur, Volonté

« En politique, ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai », disait Talleyrand. Les politiques d’aujourd’hui se soumettent souvent aux croyances d’économistes orthodoxes ne proposant, face au chômage, que des solutions qui échouent depuis des décennies. En s’appuyant sur la théorie de Pierre-Noël Giraud dans L’homme inutile, l’article montre que la production de biens et de services concurrentiels ne correspond qu’à une part des emplois et qu’il convient de développer le « reste » et que des acteurs, appelés entreprenants, sont à l’œuvre pour ce faire. La question n’est alors plus de supprimer le chômage, mais d’éradiquer le sentiment d’inutilité que salariés et laissés-pour-compte de toute nature partagent.

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Quand la coopération devient résistance : le cas d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile

Article de Antoine Duarte

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 111-123.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Coopération, Droit d'asile, Droit des étrangers, Étranger, Mécanisme de défense, Psychosociologie, Résistance, Souffrance psychique, Travail

L’article s’intéresse aux formes concrètes que revêtent les conduites de résistance inventées par les sujets lorsqu’ils sont confrontés aux dérives de certaines méthodes introduites dans les entreprises et les institutions depuis le tournant gestionnaire. La recherche clinique se fonde sur la méthodologie de l’enquête en psychodynamique du travail et relate une investigation menée dans un Centre d’accueil de demandeurs d’asile avec un collectif de travailleurs et travailleuses volontaires. L’analyse des conduites de résistance permet ainsi de mettre en lumière le rôle joué par les stratégies de défense contre la souffrance au travail dans l’empêchement à agir et la place centrale de la recomposition de la coopération pour envisager de nouvelles manières de faire.

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De la difficulté de faire société autrement

Article de Françoise Godefroid

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 59-72.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Dynamique de groupe, Étude de cas, Environnement social, Projet, Psychosociologie, Recherche-action, Travail, Urbanisme, Socialisation, Valeur

Dans la volonté de vivre et faire ensemble autrement qui ne vise pas à l’auto-exclusion, les pressions du contexte socio-économique sont souvent sous-estimées. Cet article présente, en appui sur une recherche-action, une étude menée auprès d’un groupe revendiquant une telle volonté, placé dans une situation qui se révèle progressivement antagoniste. Cette équipe de travail associatif est amenée à animer un projet urbain d’occupation temporaire dont l’ampleur, la durée et le succès bousculent ses valeurs et ses modèles de fonctionnement initiaux. Dans la trame serrée des enjeux psychiques et sociaux s’opère alors un basculement qui amène la structure associative à se rigidifier au détriment de sa capacité d’innovation et de sa vocation d’avant-garde.

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Faire le travail autrement

Article de Ingrid Dromard, Tine Roth

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 185-196.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Action sociale, Compétence, Échange, Équipe, Évaluation, Groupe de travail, Intervention sociale, Management, Organisation, Organisation du travail, Pratique professionnelle, Rencontre, Risque professionnel, Risques psychosociaux, Transversalité, Travail

En tant qu’intervenantes en analyse du travail et chercheures, les auteures sont engagées dans des dispositifs d’évaluation des risques professionnels et d’accompagnement d’équipes de travail et de direction. Elles mettent en œuvre une démarche originale appelée « groupe de rencontres du travail ». Celle-ci propose de questionner, à partir d’une analyse de l’activité, les dimensions individuelles et collectives du travail qui permettent, ou empêchent, de travailler efficacement ensemble et en santé. À partir de leurs interventions dans le champ médico-social, l’article tente de montrer la nécessité d’échanger sur le travail afin de surpasser les obstacles physiques et psychiques inhérents à toute activité et organisation de travail.

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Formes contemporaines d'organisation et de travail : évolutions, révolutions ?

Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail

Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?

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Les chiffres 2019. L'économie et la société en 35 thèmes et 200 graphiques

Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 115, octobre 2018, 82 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Société, Chômage, Emploi, Pouvoir d'achat, Pauvreté, Indicateur économique, Politique économique, Fiscalité, Retraite, Travail, Isolement, Écologie, Mondialisation, Conjoncture économique, Statistiques

La société en chiffres : démographie, emploi, climat, biodiversité, indicateurs économiques, pauvreté, travail, éducation....

Le prix du travail pénitenciaire : construire un compromis entre économie et correction morale

Article de Melchior Simioni

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-2, avril-juin 2018, pp. 191-217.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Prison, Économie, Travail, Prix, Morale, Sociologie, Approche historique

L’organisation économique interne des prisons s’inscrit au cœur d’une tension entre une rationalité pénitentiaire au service de la punition et de la correction morale et une rationalité économique qui vise à rationaliser le rapport aux richesses. À partir de l’analyse de sources historiques diverses sur les prisons françaises entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle (discours, règlements et séries statistiques), cet article se propose d’étudier, en lien avec cette tension, la formation du prix du travail pénitentiaire. Pour chacune des dimensions de l’économie carcérale – la production, la répartition du produit du travail et la consommation des prisonniers –, l’article montre comment les dispositifs de calcul du prix du travail pénitentiaire rendent possible un compromis entre ces deux positions morales contradictoires. Il propose ainsi une conception des prix comme un moyen de coordination, non plus entre une offre et une demande, mais entre des valeurs distinctes. L’article amorce en conclusion une réflexion sur les évolutions contemporaines du travail pénitentiaire à la lumière de la tension entre économie et correction morale.

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Travailler le droit : lectures et perspectives sociologiques

Article de Jérôme Pelisse

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-1, janvier-mars 2018, pp. 99-125.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sociologie du travail, Droit, Travail, Relation professionnelle, Code, Droit du travail

Dans un contexte de réformes profondes du Code du travail, cette note critique propose une réflexion sur l’articulation entre deux domaines de la sociologie portant respectivement sur le travail et sur le droit. Une revue de la littérature permet de montrer que leurs croisements sont contemporains de la naissance de la sociologie d’une part, et du droit du travail d’autre part, puis de souligner les circulations et les renouvellements récents, entre France et États-Unis, auxquels a donné lieu la question de la part du droit dans l’analyse du travail. Prendre en compte le droit pour étudier le travail et ses transformations apparait aujourd’hui indispensable, tant ces deux institutions se constituent mutuellement. C’est ce que les travaux empiriques ou plus théoriques abordés dans cette note établissent, mettant en évidence l’importance contemporaine des acteurs et des usages sociaux du droit, aussi bien du travail que dans le travail.

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La socialisation

Article de Anne Cécile Broutelle, Gilles Martin, Muriel Darmon, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 191, mars 2018, pp. 4-37.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Socialisation, Sociologie, Concept, Individu, Société, Groupe primaire de socialisation, Éducation, Travail, Relation professionnelle, Famille, Relation familiale, Fratrie, Chamboredon (Jean Claude), Lahire (Bernard)

La socialisation semble constituer le cœur du projet sociologique. Toutefois, il est intéressant de noter que cette entrée conceptuelle relève d’un véritable choix, celui de singulariser l’étude des modes d’actions et des canaux par lesquels s’opère cette incorporation du social dans l’individu, plutôt que de se contenter d’en présenter des applications à des objets donnés, tels que les groupes sociaux ou les comportements déviants. Faire de la socialisation un objet sociologique, tel est bien l’enjeu de ce choix pédagogique et du dossier auquel est consacré ce numéro.

Les conduites défensives dans les groupes freins à la créativité dans un serious game : l'exemple de cadres formés au management d'équipe

Article de Lydia Martin

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 185-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cadre, Comportement, Coopération, Créativité, Développement cognitif, Équipe, Groupe, Inconscient, Jeu, Management, Mécanisme de défense, Psychosociologie, Recherche, Règle, Relation professionnelle, Représentation sociale, Stratégie, Symbole, Technologie numérique, Travail

La recherche en psychosociologie du travail dont est issu cet article porte sur l’utilisation d’un serious game (« jeu sérieux ») pour former des cadres au management d’équipe. L’auteur s’intéresse à la créativité et au travail par la médiation du jeu. Elle appuie sa réflexion sur le concept théorique du jeu tel que défini par Winnicott ainsi que sur les différences sémantiques, en anglais, entre «  play » et « game ». En partant de ses observations de 16 situations de jeu et des entretiens associés avec les 44 cadres volontaires rencontrés, elle a constaté un degré faible de créativité. La question s’est posée de comprendre quelles sont les conditions qui ont empêché dans l’expérience du jeu la créativité. L’une des raisons fait référence aux conduites défensives dans les groupes.

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