PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3177, 25 septembre 2020, pp. 8-9.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection sociale, Dépendance, Autonomie, Handicap, Personne âgée, Financement, Finances publiques, Solidarité
Remis au gouvernement la semaine dernière, le rapport de Laurent Vachey liste des propositions en apparence très techniques sur l’architecture ou le financement de la 5e branche de la sécurité sociale dédiée à l’autonomie. Il porte pourtant des enjeux éminemment humains et politiques, et les propositions retenues détermineront un projet de société.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3174, 04 septembre 2020, p. 10.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Handicap, Sécurité sociale, Financement, Législation
Promise depuis quinze ans, la création d’une branche autonomie a été actée cet été sur le plan législatif. Cette branche pourrait être fille de la crise du Covid, comme la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie est née de la canicule de 2003. Mais le financement, la gouvernance, le périmètre… doivent encore être définis. Un chantier considérable.
Article de Claudine Hourcadet, Alexia Serré, Justine Vleminckx, et al.
Paru dans la revue L'Observatoire, tome 103, avril-juin 2020, pp. 5-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement social, Relation d'aide, Intervention sociale, Analyse de la pratique, Autonomie, Toxicomanie, Prostitution, Santé mentale, Attachement, Famille d'accueil, Adolescent
Dans l’état social actif, les fins d’accompagnement sont presque systématiquement programmées, elles font partie d’un processus vu en étapes, construit par paliers, amenant la personne présentant des difficultés et des manques, à acquérir progressivement des compétences et des capacités qui, in fine et idéalement, devraient lui permettre de quitter son statut de bénéficiaire et retrouver une pleine autonomie !
Dans la réalité, les fins d’accompagnement s’inscrivent bel et bien dans une temporalité déterminée, certes éventuellement aménageable, mais elles ne vont pas nécessairement de soi, ni pour les personnes aidées, ni pour les professionnels. De même, elles n’aboutissent pas toujours aux objectifs définis. Certaines peuvent surprendre positivement et correspondre à un réel envol, une autonomie plus affirmée, mais d’autres peuvent se solder par des échecs, des abandons, des retours à la case départ, créant des questionnements et parfois des sentiments d’inachevé, de crainte, de culpabilité, ... surtout quand les personnes se volatilisent vers un ailleurs inconnu et une possible errance.
Cependant, ce qui caractérise particulièrement ces fins, est certainement qu’elles n’en sont pas ou rarement ! Ainsi, bien souvent, elles ouvrent plutôt sur de nouveaux commencements : une nouvelle prise en charge, une nouvelle structure, un nouvel encadrement, plus léger ou mieux adapté, et parfois, un nouveau départ dans un lieu de vie à soi, avec la mise en place de services en satellites.
On retrouve ici, sinon l’idée de paliers, celle de continuité où les fins méritent d’être préparées car elles font partie intégrante du processus ; voire même d’être pensées dès le départ, en même temps que les objectifs qui, eux-mêmes, évolueront tout au long. Cette préparation passe par des moments d’écoute, d’échanges et de parler vrai avec la personne mais aussi par une attention portée à la façon de faire lien avec elle puisqu’il faudra inévitablement le défaire... Elle nécessite aussi de la part des équipes des réunions, des supervisions, des rencontres avec l’entourage, les tiers, les éventuels mandants, et aussi des adaptations, de l’imagination, du réseautage pour créer des pistes et des alliances pour l’après. Enfin, quand le moment approche, la pratique du tuilage permettra, si l’on en prend soin, d’assurer au mieux la passation, le relais et de réduire le risque que la personne, traînant déjà parfois dans son parcours nombre de ruptures et d’abandons, ne se sente (une nouvelle fois) « lâchée ».
Ces fins, qui veillent à la continuité et peuvent paraître sans fin, travaillent sur le front de la prévention, tendant à éviter aux personnes les plus fragilisées, les rechutes, les enlisements et les tombées à pic dans des situations de plus en plus complexes et dégradées. Elles viennent questionner ainsi le sens et les finalités autonomistes du travail social contemporain, soumis à des logiques managériales et gestionnaires où la segmentation du temps sert l’évaluation. A moins que, prises sous un autre angle, elles n’interrogent nos capacités à oser la rupture ou tout au moins le lâcher-prise.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 61-77.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Malade, Consentement, Relation soignant-soigné, Information, Dignité, Autonomie, Preuve, Confiance
On loue à juste titre la grandeur du consentement qui érige le patient en sujet de droit et non plus uniquement en corps à soigner et qui semble rééquilibrer la relation entre le patient et le médecin en introduisant des droits fondamentaux. Cette célébration masque les failles qui dénaturent voire vicient le consentement, depuis la délivrance de l’information jusqu’au recueil du consentement. Ces écueils vont, d’une part, de son instrumentalisation en justice, tant par les établissements de santé que par les patients, au risque, pire, d’autre part, de renoncer aux soins, ou, à l’inverse, de consentir et d’éprouver du ressentiment. Or, il s’agit de hisser le consentement au-dessus d’une simple obligation procédurale, afin de ne pas sacrifier la protection sur l’autel de l’autonomie, d’en faire le pivot de l’alliance thérapeutique et de lui restituer ainsi son lien ombilical avec la dignité humaine.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3130, 18 octobre 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Accompagnement de la personne et identité, Réforme, Prestation sociale, Politique sociale, AAH, Revenu, Revenu minimum, Adulte en difficulté, Autonomie
Dossier composé de deux articles:
Protection sociale : RUA-AAH : intégration ou désintégration ?
Donner d’une main et reprendre de l’autre
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3124, 6 septembre 2019, pp. 14-15.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Méthode, Personne âgée, Autonomie, Carpe Diem (Méthode)
Le personnel de l’Ehpad Louis-Onorati, à Bubry (Morbihan), a récemment suivi la formation innovante Carpe Diem. Comme l’explique Stéphane Bollea, son directeur, cette méthode d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer venue du Canada se fonde essentiellement sur l’autonomie des personnes.
Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 50-56.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Protection juridique, Majeur protégé, Mandataire judiciaire, Autonomie, Contrainte, Accompagnement, Éthique, Information, Mandat judiciaire, Vulnérabilité, Consentement
La protection juridique des majeurs est un droit subtil qui s’éprouve sur le terrain et le mandataire judiciaire à la protection des majeurs est à la recherche constante d’un juste équilibre entre protection-autonomie et protection-contrainte. Ses fonctions, définies par la loi de 2007, sont en constante évolution, à la recherche des modalités les plus justes, respectueuses de la personne, de ses droits et de son autonomie. Cette protection est d’ordre juridique et ne doit pas définir des valeurs et des choix de vie à la place de la personne protégée.
Paru dans la revue Direction(s), n° 178, septembre 2019, pp. 16-18.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Santé mentale, Dépendance, Personne âgée, Aide à domicile, Autonomie, Vieillissement, Maintien à domicile, Beauvais
Après avoir développé le concept en Allemagne, les Petits Frères des pauvres expérimentent la colocation entre des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Une solution à la fois "comme à la maison" et communautaire qui repose sur une gouvernance partagée entre les familles, les bénévoles et les professionnels.