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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 378

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Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.

50 ans de SES

Article de Christophe Laviallle, Michel Lallement, Yves Déloye, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 195, mars 2019, 78 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Sociologie, Discipline scolaire, Enseignement, Approche historique, Presse, Théorie, Savoir, Méthode pédagogique

Ce numéro spécial retrace cinquante ans de SES à travers les quatre disciplines fondatrices : l’économie, la sociologie, la science politique et l’histoire. Il est complété par les témoignages de mes prédécesseurs, Henri Lanta et Pascal Combemale, de collègues qui ont vécu l’évolution de la discipline sur cette période et d’un hommage rendu à Marcel Roncayolo, véritable père fondateur des SES.

L'addictologie : d'une néo-discipline et de son homogénéité. Conditions de production des savoirs à l'oeuvre

Article de Jean Dugarin

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 25, n° 4, 2019, pp. 9-22.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Représentation sociale, Savoir, Norme, Valeur, Croyance, Santé, Nosographie

Les professionnels de l’addictologie viennent d’horizons très variés. La diversité de leurs pratiques joue par conséquent sur le degré d’homogénéité de leurs représentations et des concepts à leur disposition lorsqu’ils débattent entre eux. En arrière-fond, des variations dans les normes, les valeurs et les croyances de référence peuvent aussi influer, tant le registre renvoie à des éléments sensibles tels que la démesure, le plaisir, le risque et la transgression par exemple. Faute de trouver une commune mesure, ne serait-ce que dans les termes employés, le piège est de se retrouver dans une sorte de nominalisme radical, dont les sens et les implications sont entièrement différents pour les locuteurs. Devant la complexité et la multiplicité des déterminants, les professionnels sont poussés à s’interroger sur les risques de malentendus en relation avec ce qui sous-tend leurs conceptions, leurs visées implicites, leurs pratiques, leurs évidences et la validité des concepts sur lesquels ils s’appuient. Ici se posent quelques délicats problèmes de transdisciplinarité voire de transnosographie. C’est ce que nous allons aborder dans cet article.

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L'expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique

Article de Jean Philippe Bootz, Pascal Lièvre, Eric Schenk

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 11-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Expertise, Expert, Entreprise, Savoir, Cognition, Compétence professionnelle, Légitimité, Innovation, Expérience

Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).

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La formation des psychiatres 50 ans après mai 68

Article de Bertrand Welniarz, Jacques Fortineau, Camille Monduit de Caussade

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 249-306.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Sectorisation psychiatrique, Neurologie, Réforme, Savoir, Formation, Expérience, Psychiatrie infantile, Approche historique, Belgique

En 1968, le mouvement de contestation gagne les étudiants en psychiatrie du Comité de l'Internat des hôpitaux psychiatriques de la Seine et le comité des jeunes psychiatres qui, dans la continuité des idées du livre blanc de la psychiatrie, demandent une autre formation pour les psychiatres et surtout une augmentation considérable des psychiatres formés pour faire face aux besoins de la population et développer la psychiatrie de secteur.

Parler de soin en MECS

Article de Philippe Calestroupat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 251-264.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Concept, Approche historique, Accueil, Adolescent, Institution, MECS, Accompagnement, Savoir

Dans nos institutions d'accueil, la construction d'un discours propre comme élément de soin à apporter doit être garantie pour les jeunes accueillis. De même l'élaboration du discours professionnel et l'analyse des investissements, font partie à part entière de la capacité de soin de l'institution. Le soin répond à une vision politique du sujet de soins, autour du quel se structurent les cultures d'accompagnements des jeunes en grande souffrance...

La dimension relationnelle du soin

Article de Walter Hesbeen, Jacky Merkling, Rocco di Vincent, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 23-81.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Altérité, Soin, Approche clinique, Relation interpersonnelle, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Transfert, Violence, Prévention, Temps intermédiaire, Vie quotidienne, Psychiatrie infantile, Savoir, Compétence

La relation de soins se présente comme une attention particulière à autrui, par laquelle s'expriment l'intérêt que l'on porte à une personne et la reconnaissance de sa singularité. Cette relation soignante ne repose pas sur une technique de communication particulière. Il s'agit plutôt d'une disposition d'esprit spécifique qui s'ajuste à la réalité psychique du sujet. Le soignant s'appuie sur des savoirs expérientiels, mais aussi sur sa propre créativité. Dans un contexte où les professionnels dénoncent une perte de sens de leur pratique, comment réinvestir l'aspect relationnel des soins ?

Constructions des savoirs en psychiatrie

Article de Jacques Fortineau, Michel Wawrzyniak

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 8-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche historique, Organisation, Soin, Recherche clinique, Consensus, Pratique professionnelle, Savoir, Étude de cas, Psychiatrie, Fédération Française de Psychiatrie

Ce dossier a trouvé son inspiration dans une réflexion et un questionnement de Bernard Odier, alors président de le Fédération Française de Psychiatrie, qui, lors d'une réunion qu'il animait dans ses fonctions fédératives, a estimé qu'il vaudrait la peine de rédiger un article sur l'évolution de la place des sociétés savantes dans la construction des savoirs en psychiatrie.

Attitudes et croyances soignantes envers des aînés mésusant d’alcool : enquête hospitalière par questionnaire auprès de 315 agents

Article de Pascal Ménecier, Lydia Fernandez, Michael Pichat, et al.

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 1, 2018, pp. 55-76.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enquête, Alcool, Alcoolisme, Personne âgée, Hôpital, Équipe soignante, Médecin, Infirmier, Attitude, Croyance, Savoir

Le mésusage d’alcool de sujets âgés est peu considéré, bien que sa prévalence ne décroisse que peu avec l’âge. Ce décalage peut autant relever de difficultés de repérage que de difficultés de prise en considération, possiblement reliées à des attitudes soignantes peu favorables. Afin d’évaluer les croyances et attitudes de soignants hospitaliers envers des sujets âgés mésusant d’alcool et
préciser les variables qui les modulent, une enquête par questionnaire a été menée auprès de 698 médecins et infirmiers de 8 établissements de santé, à propos de leurs représentations, attitudes et connaissances autour du mésusage d’alcool après 65 ans. Les 315 questionnaires exploités (taux de réponse : 45 %), retrouvent que plus de 90 % des agents déclarent soigner des aînés mésusant d’alcool. Les soignants se disent alors majoritairement (75 %) à l’écoute ou disponible, 39 % aidants ou compétant, 32 % mal à l’aise, évitant ou fuyant, et 7 % agressifs, répressifs ou moralisateurs. Les déclarations d’abord positives sont ensuite remises en cause au fil des réponses et recoupements. Les attitudes les plus positives sont associées aux meilleurs niveaux de connaissance, aux expériences d’avoir côtoyé un proche mésusant d’alcool ou d’être soi-même consommateur d’alcool.

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