PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 356, avril 2016, pp. 34-36.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeunesse-Adolescence, Droit du travail, Jeune, Jeune travailleur, Insertion professionnelle, Pauvreté, Chômage, Dispositif d'insertion, Droit social, Mouvement de jeunesse, Emploi
Article de Marie Mercat Bruns, Aurélie Pallares Castany, Benjamin Vial, et al
Paru dans la revue Agora, n° 74, 2016 [3], pp. 56-130.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Droit, Discrimination, Emploi, Droit du travail, Accès aux droits, Délinquance juvénile, ASE, Protection de l'enfance, Fille, Adolescent, Justice, Mineur isolé, Statut
Qu’est-ce qu’un jeune pour le droit, pour ceux qui l’élaborent ou ceux qui l’appliquent ? Comment le droit et ses acteurs construisent-ils les catégories de jeunes ? Quel sens celles-ci prennent-elles alors pour les jeunes eux-mêmes dans leurs trajectoires individuelles ? Ce dossier montre que la dichotomie entre un droit des mineurs et un droit des majeurs ne suffit pas à rendre compte des multiples catégorisations et définitions de la jeunesse qui traversent les législations dans différents domaines juridiques (droit social, droit pénal, droit des étrangers, etc.). À travers plusieurs approches disciplinaires, le dossier s’intéresse aux liens entre normes juridiques et âge social. Il souligne combien « l’âge légal » est source d’interprétations et d’appropriations multiples par tous les acteurs du droit, les jeunes y compris, et ne prend forme et sens que dans des contextes sociaux déterminés.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 54, n° 4, octobre-décembre 2013, pp. 641-664.
Mots clés : Sociologie, Inégalité, Génération, Jeune, Conflit, Marché du travail, Emploi
Par une mise en perspective de ses apports et de ses limites actuelles, cette introduction tente d'ouvrir la voie à un renouvellement de la sociologie des inégalités entre générations. Une première partie revient sur l'émergence et l'évolution du concept même de « génération » en sociologie tout au long du XXe siècle : avant d'être approchée par le prisme des « inégalités », la génération a prioritairement été définie comme élément moteur du changement social et culturel, investie sous l'angle de la « conscience » dans les travaux de Mannheim, puis sous celui des « valeurs » dans les travaux des années 1950 et 1960. La seconde partie met en perspective la montée du thème des inégalités entre générations, portée par le grand retournement des années 1970 qui affecte durablement les conditions dans lesquelles les jeunes entrent sur le marché du travail. Au-delà de ces difficultés croissantes dans le champ économique, les jeunes générations semblent tenues à l'écart des positions dominantes et des leviers du changement social, ce qui nourrit les discours autour de l'existence d'une « génération sacrifiée ». Tout en soulignant l'importance des acquis de ces travaux, une troisième partie en révèle quelques limites et appelle à l'ouverture de nouveaux fronts de recherches : penser l'articulation entre plusieurs générations pour sortir de l'opposition entre deux générations, celle des premiers-nés du baby-boom, et celle née dans les années 1960 ; penser ensemble inégalités inter- et intragénérationnelles ; articuler inégalités sociales et solidarités familiales entre générations ; poser la question d'une éventuelle conscience de génération et de ses manifestations politiques. Cette introduction se termine par une présentation des articles du numéro spécial qui, sur chacun de ces fronts de recherche, soumettent de nouveaux éléments au débat scientifique.
Cet article a pour objet de faire le point sur la progression de la scolarisation des élèves handicapés dans l'académie de Poitiers, depuis la promulgation de la loi de 2005. Sont présentées tout d'abord les diverses modalités d'organisation et d'accompagnement de la scolarisation adaptée en relation avec les types de troubles, notamment au collège et au lycée, puis c'est l'enjeu fort de l'insertion sociale et professionnelle qui est analysé à travers constats correspondant à des orientations de travail dans le cadre du projet académique.