PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Carole Michiels, Pierre Tavernier, Hervé Ott, et al.
Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 333, mars-avril 2014, pp. 3-22.
Mots clés : Travail social : Établissements, Violence, Travail, Stress, Santé, Salarié, Souffrance psychique, Médecine du travail, Travail d'équipe, Interaction, Conflit, Management, Communication, Non-violence, Consensus, Risques psychosociaux, Coopération, PAT-Miroir (Méthode)
• Agir contre la violence au travail, Édito
• Risques psychosociaux, l’action des services de santé au travail, Entretien avec Carole MICHIELS, consultante, formatrice et psychologue du travail dans un service de santé au travail inter-entreprises.
• Sociocratie, développer l’intelligence collective, par Pierre TAVERNIER, consultant et formateur en management et organisation, et président du Centre Français de Sociocratie.
• Compétences professionnelles, changer les pratiques, entretien avec Hervé OTT, fondateur de l’Institut Européen Conflit Cultures Coopérations, intervenant/formateur et consultant en Approche Transformation Constructives des Conflits et Etienne BUFQUIN, directeur d’Adjacense, société spécialisée dans l’accompagnement des dirigeants et de leurs équipes.
• Thérapie sociale, former au conflit, condition de la coopération, par Igor ROTHENBÜHLER, co-directeur de l'institut Charles Rojzman, formateur et superviseur en Thérapie sociale.
• Communication Non Violente, un outil au service de l’entreprise, entretien avec Xavier ORTS, Managing Director de la société AREMIS.
• CNV en entreprise, la non-violence en entreprise ? Et pourquoi pas ! par Thomas d’ANSEMBOURG, formateur à la Communication Non Violente, auteur notamment de « Cessez d’être gentil, soyez vrai », livre diffusé à plus de 500000 exemplaires.
• La méthode PAT-Miroir, un outil pour la coopération dans les projets complexes, par Gilles LE CARDINAL, professeur émérite en Sciences de l'Information et de la Communication à l'université de Technologie de Compiègne, concepteur de la méthode « PAT-Miroir » et directeur scientifique de « Cooprex-international ».
• La chronique de l’Atelier des parents, l’estime de soi à travers les âges… Les ados par Sophie BENKEMOUN et Nadège LARCHER.
Article de Ratiba HADJ MOUSSA, Sophie WAHNICH, Ekin KURTIC, Ratiba HADJ MOUSSAet al.
Paru dans la revue L'Homme et la société (revue internationale de recherche et de synthèses en sciences sociales), n° 187-188, janvier-juin 2013, pp. 9-226.
Mots clés : Politique, Contestation, Révolution, Religion, Violence, Pouvoir, Mouvement social, Conflit, Relation femme-homme, FRANCE, MAGHREB, TURQUIE, EGYPTE, GRECE, IRAK, ISRAEL, REVOLUTION FRANCAISE (1789-1799), 1952, 2005, 2008, 2011
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 438-439, novembre-décembre 2012, pp. 157-162.
Mots clés : Management, Institution, Établissement social et médicosocial, Organisation, Travail, Rentabilité, Hiérarchie, Violence, Conflit, Souffrance, Conditions de travail
Il s'agit d'interroger les caractéristiques du champ managérial qui peuvent conditionner une division du travail par des fonctions opérationnelles et fonctionnelles de rentabilité oblitérant le concept humain.
Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 86, n° 10, décembre 2010, pp. 839-847.
Mots clés : Enfant en difficulté, Violence, Maltraitance, Traumatisme, Conflit, Famille, Prise en charge, PSYCHOPATHOLOGIE PARENTALE, PSYCHOLOGIE DE L'ENFANT
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 33, n° 2, pp. 173-204.
Mots clés : Bande, Sociologie, HONNEUR, Image de soi, VIRILITE, Violence, Conflit, Valeur, Norme sociale, Jeune, Jeune en difficulté, Territoire, Quartier, RECONNAISSANCE
Depuis l'Ancien Régime, l'Etat s'est efforcé de désamorcer les guerres vicinales par le biais des régulations pénales. La justice s'est progressivement substituée aux violences communautaires et à l'arbitraire des systèmes vindicatifs. Le succès de l'Etat pénal est considérable sans être total, les affrontements entre bandes rendent visible la persistance d'une conflictualité vicinale et vindicative modeste, urbaine, restée hors du champ pénal. Une conflictualité inscrite dans la vie locale, enracinée dans l'informalité de l'interconnaissance, s'appuyant sur des valeurs telles que l'honneur, la virilité et nourrie par une intense quête de reconnaissance. Au delà des ressorts normatifs, cet article propose d'en étudier les modalités pratiques, à partir d'une recherche ethnographique menée au plus près des bandes dans deux cités de la région parisienne.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 33, n° 2, pp. 221-248.
Mots clés : Jeune en difficulté, Enfant de migrant, Politique de la ville, Stigmatisation, Violence, Idéologie, Sécurité, Insécurité, Quartier, Banlieue, Ghetto, Police, Contrôle social, Régulation sociale, Précarité, Territoire, Enquête, Sociologie, Discrimination, Racisme, Conflit, Bande, Statut social, Image de soi
Dans un contexte pusillanime à l'égard de la jeunesse populaire renforcé depuis les émeutes urbaines de l'automne 2005, nous avons souhaité dépasser les polémiques idéologiques (sécuritaires/anti-sécuritaires) sur les phénomènes d'insécurité et leur traitement en mettant en oeuvre un programme de recherche permettant de définir et comprendre l'expérience sociale des habitants des cités d'habitat social qui font peur, notamment des jeunes qui assument une « figure d'agresseur » et entretiennent des interactions frictionnelles avec les acteurs institués et émergents d'encadrement des classes populaires. Ce texte expose ainsi des données extraites d'une recherche portant sur les rapports paroxystiques entre des acteurs publics et para-publics de la régulation sociale et des jeunes incarnant des « figures de désordre » dans les quartiers populaires. Plus précisément, cet article décrit d'une part, les nouvelles épreuves de domination sur des jeunes d'une cité (la Cité des enfants perdus) en voie de ghettoïsation (importante précarisation des habitants, territoire fortement ethnicisé faisant l'objet d'une politique socio-urbaine minée par des conflits politico-institutionnels, forte visibilité d'une jeunesse désouvrée et stigmatisée, etc.) et d'autre part, les réactions et stratégies développées par ces jeunes pour sortir d'un processus de « réification réciproque ».