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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 383

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Le régime du contrat de professionnalisation

Article de Sorithi Sa

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 102, mai 2019, pp. 24-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Contrat de professionnalisation, Insertion professionnelle, Jeune, Chômeur

Dispositif ou projet de société ?

Article de Jonathan Blondelet, Patrick Valentin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3107, 19 avril 2019, pp. 6-9.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômeur, Politique de l'emploi, Compétence, Besoin, Formation, Perfectionnement des connaissances, Formation professionnelle continue

Dossier composé de trois articles :
Territoires zéro chômeur de longue durée : dispositif ou projet de société?
«Pas une fin de carrière, mais une apothéose !»
«L'emploi doit être antérieur à la formation»

La formation professionnelle en France. Encore une réforme ! Pour quelle ambition ?

Article de Paul Santelmann

Paru dans la revue Futuribles, n° 429, mars-avril 2019, pp. 63-76.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle continue, Réforme, Formation initiale, Niveau de qualification, Jeune, Chômeur, Promotion sociale, Apprentissage professionnel

Début 2019 est entrée en vigueur, en France, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, votée à la fin de l’été 2018. Entre autres mesures en matière d’emploi, cette loi réforme l’apprentissage et la formation professionnelle, avec pour objectifs de simplifier les dispositifs et d’inciter les actifs, quelle que soit leur situation, à se former et entretenir leurs compétences tout au long de la vie.
Cette réforme de la formation professionnelle fait suite à plusieurs autres réformes dans ce domaine, mais qu’apporte-t-elle de plus et est-elle à la hauteur des besoins des actifs français ?
Paul Santelmann, spécialiste des questions d’emploi et de qualification, propose ici un éclairage sur les évolutions du système français de formation continue, dont il estime qu’il ne répond pas aux besoins de formation des jeunes et des actifs les moins qualifiés. Il propose divers éléments de comparaison avec d’autres pays européens et souligne le caractère encore insuffisant des mesures adoptées fin 2018. Malgré certaines avancées, notamment en matière d’apprentissage et de responsabilisation des acteurs (entreprises, actifs…), cette réforme risque de ne pas suffire pour rééquilibrer le poids de la formation professionnelle par rapport à la formation initiale, et pour entretenir l’employabilité des actifs les moins qualifiés ou les plus éloignés de l’emploi.

Formation professionnelle : une réforme qui vous veut du bien ?

Article de Nigel Connor

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3101, 8 mars 2019, p. 32.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle, Financement, CFA, Chômeur, Formation professionnelle continue, Compte personnel de formation

Monétisation du compte de la formation, soutien accru pour les demandeurs d’emploi, valorisation de l’apprentissage, nouveaux modes de formation… Et vous, dans tout ça ? s’interroge Nigel Connor, expert en formations linguistiques et juridiques.

Les temps retrouvés de l’insertion

Article de Pauline Blum, Samuel Neuberg

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 226-227, mars 2019, pp. 104-119.

Mots clés : Travail social : Métiers, Insertion sociale, Temps, Dispositif d'insertion, RSA, Handicap psychique, Travailleur social, Chômeur

La déconstruction progressive de « l’État social » à partir de la fin des années 1970 a bouleversé le type d’emprise temporelle que les dispositifs de prise en charge des populations éloignées durablement des études et de l’emploi exercent sur leurs bénéficiaires. Dans un contexte de réduction des dépenses sociales et de santé, les prises en charge au terme indéfini sont critiquées par les acteurs de terrain, qu’ils soient chargés de l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du Revenu de solidarité active ou de l’accompagnement des personnes handicapées psychiques. Les premiers pointent du doigt les « effets pervers » de l’« assistanat » et de l’« aide ». Les seconds critiquent le placement à long terme en institution, qui est désormais limité aux cas considérés comme les plus lourds. Il ressort toutefois, à la lumière de plusieurs enquêtes ethnographiques portant sur la prise en charge des chômeurs de longue durée et des personnes handicapées psychiques, que le contrôle du temps des populations déviantes n’en revêt pas moins une importance décisive. C’est à cette nouvelle emprise temporelle des dispositifs de prise en charge et aux nouveaux usages du temps dans l’accompagnement des populations éloignées durablement des études et de l’emploi que cet article se consacre.

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L'objectivité sous contrôle : analyse d'une évaluation randomisée de programmes d'accompagnement des demandeurs d'emploi

Article de Claire Vivès

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 71-92.

Mots clés : Travail-Emploi, Évaluation, Dispositif d'insertion, Chômeur, Légitimation, Procédure, Accompagnement, Politique de l'emploi

À partir de l’étude approfondie d’un cas d’évaluation randomisée de deux programmes d’accompagnement renforcé de demandeurs d’emploi, cet article interroge l’objectivité de cette méthodologie d’évaluation et ses effets sur la conduite de l’action publique. Nous étudions les différentes phases de cette évaluation (de son élaboration à l’usage des résultats en passant par leur production) en les analysant au regard des logiques institutionnelles à l’œuvre au moment où les dispositifs évalués se déploient. Parce que ces résultats d’évaluation ne sont pas une mesure mais le produit de conventions et parce qu’en réagissant à l’évaluation les acteurs transforment l’objet observé, ceci conduit à relativiser l’objectivité de la randomisation. L’analyse de l’usage partiel et partial des résultats permet de documenter les ressorts de la légitimation de l’action publique par les chiffres.

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La Job Academy fait ses preuves

Article de David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3096, 1 février 2019, p. 15.

Mots clés : Travail-Emploi, Lien social-Précarité, Association, RSA, Chômeur, Formation professionnelle, Estime de soi, Stress, Accompagnement, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Réseau, Entreprise

La Fondation agir contre l’exclusion (Face) de Loire-Atlantique présentait mardi 29 janvier le bilan de la deuxième Job Academy à destination des allocataires du RSA.

Des résultats plutôt « encourageants »

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3093, 18 janvier 2019, p. 19.

Mots clés : Travail-Emploi, Finances publiques, Dispositif d'insertion, Chômeur, Insertion professionnelle, Emploi, Économie

Dans un rapport intitulé « L’insertion des chômeurs par l’activité économique, une politique à conforter », la Cour des comptes dresse un bilan plutôt positif du dispositif en termes de retour à l’emploi. Mais elle considère que l’évaluation et le financement doivent être améliorés.

La violence du chômage : le traitement politique et administratif de l’absence d’emploi

Article de Ali Boulayoune

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 129-137.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Stigmatisation, Représentation sociale, Vie politique, Recherche d'emploi, Contrôle, Accompagnement, Politique de l'emploi

De la recherche pionnière sur le chômage de Lazarfeld, Johada et Ziesel (1982) à celles plus récentes, toutes montrent combien l’absence d’emploi génère des violences de toutes sortes, dont celle qui consiste à rendre les chômeurs responsables de leur situation. Notre propos ne portera pas sur toutes les formes de violence que subissent les chômeurs, nous porterons notre regard sur une forme de violence classique qui s’exerce de manière récurrente sur les chômeurs et qui s’est banalisée au fil des réformes successives du risque chômage, la violence politique du chômage, relayée par les institutions qui en ont la charge.

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L’ambition « universaliste » du nouveau droit de la formation tout au long de la vie

Article de Jean Marie Luttringer, David Soldini

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 39-52.

Mots clés : Travail-Emploi, Droit, Formation professionnelle, Parcours professionnel, Compte personnel de formation, Salarié, Chômeur, Évolution de carrière, Hiérarchie, Organisation du travail, Liberté

L’étude d’impact de la loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels qui a élargi le champ d’application du compte personnel de formation (CPF), témoignait déjà d’une vocation universelle : « En plus de couvrir les salariés, le compte personnel d’activité sera applicable aux indépendants et aux conjoints collaborateurs ainsi qu’aux volontaires du service civique. Ce faisant, la loi permet au principe d’universalité du CPF de prendre corps et de sécuriser les parcours professionnels tout au long de la vie […] ». Le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » adopté définitivement par l’Assemblée nationale le 1er août 2018 inscrit « le CPF rénové » dans la même perspective. Il en va de même du conseil en évolution professionnelle (CEP) ainsi que de la réforme de l’assurance chômage dont l’étude d’impact souligne l’ambition « universaliste ». Celle-ci se heurte cependant à un obstacle juridique majeur, qui se manifeste lorsque le processus a un objectif professionnel. C’est le cas pour les travailleurs salariés, subordonnés à leurs employeurs et par conséquent soumis au pouvoir de ce dernier sur le choix et les modalités de la formation. La transformation de cet outil en un véritable droit universel à la formation dépend donc des conditions réelles de son utilisation et de l’effectivité du dispositif. Il convient alors de mesurer l’opposabilité des droits attachés aux individus et leur justiciabilité, ainsi que la capacité réelle du modèle à garantir un accès universel à la formation tout au long de la vie.

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