Expériences de terrain autour de la laïcité et de l'intervention sociale dans différents types d'établissements sociaux et médico-sociaux...

A Nantes, les Apprentis d’Auteuil ont lancé depuis 2017 un programme expérimental, appelé le LAB, visant à accompagner des porteurs de projet dont le manque de diplôme et des freins sociaux empêchent un accès normal aux incubateurs. Un moyen pour ce public de se remettre en selle.

Les quartiers populaires sont souvent absents des débats menés au sein des organisations syndicales et politiques. Pourtant, en février 2015, le comité interministériel Egalité et Citoyenneté (CIEC) avait appelé à un renouvellement des pratiques de l'éducation populaire notamment en direction des quartiers dits "populaires". C'est ce qui a poussé des professionnels issus de l'éducation populaire politique, du travail social et du monde universitaire à mettre en oeuvre une recherche-action sur cette thématique en 2017. Retour sur ce projet qui aboutira cette année à la naissance d'un diplôme.

La transformation numérique, une occasion de remettre l’humain au cœur du système ? La question était au cœur de la 30e édition des journées de l’Association nationale des directeurs d’action sociale et de santé des départements (Andass), qui se sont tenues du 26 au 28 septembre, à Toulouse.De notre envoyé spécial à Toulouse.

Le récit de vie de Thierry Renaut, délégué au Conseil national des personnes accueillies et/ou accompagnées (CNPA) et son expérience du travail social.

Cet article fait l’inventaire des caractéristiques principales de la laïcité au Royaume-Uni et aux États-Unis du point de vue de leur organisation sociale et politique en tentant de lever quelques malentendus sur les positions supposées du « monde anglo-saxon ». Il souligne l’importance de la neutralité et de l’impartialité dans le discours professionnel, ainsi que la diversité des pratiques concernant des sujets ayant trait à la relation entre religion et travail social.

Dans le cadre de visites médiatisées, des professionnels peuvent être en difficulté pour que ces rencontres évoluent. L'auteure a créé, avec leur aide, un outil permettant d'avoir un guide au fil des rencontres pour améliorer la qualité des relations dans ces rencontres...

Cet article, co-produit par des formateurs de l’Institut méditerranéen de formation (IMF) et des représentants du Conseil régional des personnes accueillies et/ou accompagnées (CRPA) est une réflexion sur la question de la participation des personnes accueillies et/ou accompagnées à la formation des futurs travailleurs sociaux. Plusieurs expériences se sont déroulées sur le site de Marseille. Riches de sens pour tous les participants, elles ont été restituées lors de la conférence européenne EASSW-UNAFORIS à Paris, en juin 2017. L’émergence d’autres questions soulevées lors de ces journées renforce notre intérêt à poursuivre la dynamique engagée. En effet, un des enjeux pour les instituts de formation n’est-il pas de développer la co-formation grâce au croisement des regards et à la participation des personnes concernées ?

Par le biais de leur engagement respectif, Laurence Poutrain-Mari, Sébastien Frutieaux et Christophe Blanchard ont fait de la formation et de la valorisation des compétences des personnes fragilisées un des points de convergence de leur rencontre. A travers un entretien croisé, ils reviennent chacun sur les enjeux de la formation des travailleurs sociaux et, plus globalement, interrogent la réelle prise en compte des désirs des personnes accompagnées.

Confronter les apprenants à un engagement concret sur un territoire est une étape importante de la formation car « pour changer le monde, il faut d’abord le comprendre ». Changer le monde, dans le sens de contribuer au changement des pratiques sociales, c’est aller au-devant des publics dans les quartiers, les espaces publics, afin d’apprécier autrement la relation avec l’autre ; c’est une rencontre avec l’individu et non avec ses problèmes sociaux.