Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 299

Votre recherche : *

Jeunes en errance : des réalités au-delà des clichés

Article de Kristel Karler, Béatrice Villette, Valentin Egon, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 114, avril 2023, pp. 38-44.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Errance, SDF, Jeune, Prévention, Observatoire, OWSA (Observatoire wallon du sans-abrisme), Belgique, Wallonie

Le nombre de jeunes en errance a gagné en importance ces dernières années. La mise en visibilité de ce phénomène est le fruit d’une collaboration entre acteurs de terrain et chercheurs chargés du dénombrement des personnes sans-abri, en mal-logement ou absence de chez-soi. Il est aujourd’hui inscrit dans les axes prioritaires de l’observatoire wallon du sans-abrisme (OWSA) créé en juin 2022. L’article présenté ici a été coécrit par l’équipe de l’OWSA et l’équipe de recherche du Cirtes. Après un retour sur la définition du sans-abrisme, il donne à voir un aperçu quantitatif du phénomène, en portant spécifiquement attention à la Wallonie. Puis, il propose de se pencher sur les trajectoires et situations de vie de ces jeunes. La dernière partie pointe quelques pistes d’amélioration intersectorielles qui méritent d’être (re)pensées, (re)travaillées.

Addictions : accueil bas seuil et réduction des risques

Article de Jérémie Rochas

Paru dans la revue Lien social, n° 1335, 14 au 27 mars 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Rue, Bidonville, Réduction des risques, Exclusion sociale, Fête, SDF, Accueil de jour, Addiction, Accueil inconditionnel, CAARUD, Lille

Depuis 1996, l’association Spiritek lutte contre la stigmatisation des consommateurs de drogues et pour la réduction des risques. Aujourd’hui reconnu comme le Caarud de référence du centre ville de Lille, elle s’adapte à l’évolution des consommations et maintient son engagement auprès des plus précaires.

Accès à la version en ligne

Accueil de jour pour femmes : au Tambour, la sororité comme plus-value

Article de Margot Hemmerich, Maria Nascimento

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3300, 24 mars 2023, pp. 22-25.

Mots clés : Travail social : Établissements, Lien social-Précarité, Établissement social et médicosocial, Précarité, Accueil de jour, SDF, Femme, Isolement, Exclusion sociale, Au Tambour, Lyon

L’association lyonnaise Au Tambour propose aux femmes sans domicile ou en situation d’isolement un accueil de jour unique, non mixte. A travers des permanences hebdomadaires, les salariées proposent une approche différente du travail social, hors du cadre institutionnel.

Le besoin prioritaire est celui qui fait sens

Article de Rémi Barbet, Elisa Herman

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3299, 17 mars 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Association, Jeune en difficulté, Témoignage, Précarité, Institution, Travailleur social, Information, Lieu de vie, SDF, Non-recours, Éducateur scolaire, Décrochage scolaire, Mineur, Parents

Le 14 mars dernier, la Mission régionale d’information sur l’exclusion (MRIE), association de lutte contre la pauvreté en région Auvergne-Rhône-Alpes, organisait une journée de formation consacrée à l’accompagnement et aux voies d’accès aux droits des « jeunes en cumul de précarité ». Elisa Herman, sociologue chargée de mission au sein de l’association depuis 2018, décline les objectifs de cette formation qui a fait la part belle aux retours d’expériences sur les innovations sociales de ces dernières années. Elle insiste sur la nécessité de « prendre en compte le vécu des jeunes confrontés à la précarité » dans l’élaboration des dispositifs de lutte contre l’exclusion.

La poétique de la marge intérieure

Article de Ludivine Richaud

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 153-161.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, SDF, Accompagnement social, Psychanalyse, Rue

Dans la clinique de l'exclusion, comment peut se soutenir la pratique sans entériner les mêmes impasses que celles qui confinent les sujets à s'exclure, pris dans le carcan de marginalité que leur renvoie la société ?

Accès à la version en ligne

Inégalités numériques, inégalités sociales, sources de l’e-exclusion

Article de François Melou, Camille Pinsault, Frédéric Gontrand

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 81, mars 2023, pp. 105-112.

Mots clés : Travail social : Formation, Technologie numérique, Inégalité, Exclusion numérique, Accueil de jour, SDF, Accès aux droits, Administration

L'accueil de jour est un lieu d'accueil des sans domicile fixe qui se trouve en première ligne face aux inégalités numériques, dont souffrent une grande majorité des personnes accueillies. Le public reçu est labile, ce qui a orienté la méthodologie vers les entretiens informels et la rédaction de mémos.

Accès à la version en ligne

Le sans-domicilisme. Réflexion sur les catégories de l’exclusion du logement

Article de Marie Loison

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 29-50.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Logement, Recherche, Sociologie

L’absence de logement « à soi » n’est pas simple à définir et les sans-domicile forment une population hétérogène et fluctuante. La grande diversité de leurs trajectoires et de leurs situations résidentielles rend difficiles l’appréhension et la qualification du phénomène d’exclusion du logement. En France, depuis les travaux pionniers des années 1990 et jusqu’à aujourd’hui, différentes catégorisations ont été produites mais elles sont souvent méconnues et les mots employés génèrent des confusions ayant parfois des conséquences problématiques dans la mise en œuvre des politiques publiques à destination des populations concernées. Cette contribution propose d’ouvrir le débat en présentant le terme « sans-abrisme » comme une synecdoque du néologisme « sans-domicilisme ». Elle défend l’idée selon laquelle l’usage de ce dernier terme permet davantage d’éviter les confusions et la reproduction des idées reçues sur ces populations, de mieux prendre en compte les trajectoires spécifiques de certaines catégories de population exclues du logement et de mieux traduire le terme anglo-saxon homelessness (qui est aujourd’hui le plus souvent traduit par « sans-abrisme »). Ce faisant, il pourrait contribuer à la (re)constitution d’un champ de recherche français plus unifié sur cette question et à un meilleur dialogue entre recherche et action publique.

Accès à la version en ligne

La santé des personnes sans chez-soi, une question politique

Article de Pascale Estecahandy, Julien Levy

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 247-258.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Logement, Santé mentale, Témoignage, Santé publique, SIAO, Politique sociale, Pauvreté

Revue française des affaires sociales : Pouvez-vous vous présenter et rappeler brièvement votre parcours ?
J’ai une longue carrière professionnelle – je suis à un an de sa fin. J’ai commencé une carrière de médecin généraliste en milieu rural, en Dordogne. J’ai ensuite travaillé en gérontologie. Je le précise parce que c’est ce qui m’a amené à une vision plus globale, ou psychosociale de la santé. J’ai ensuite fait une maîtrise de santé publique à Toulouse afin de me réorienter. Dans ce cadre-là, j’ai fait énormément de vacations sur différents types d’activités de santé publique, dont la précarité. J’ai notamment été directrice-adjointe d’une structure qui gérait une boutique solidarité et une halte santé, qui était les prémices des lits halte soins santé. À partir de là, j’ai coordonné un réseau santé-précarité. Mais j’ai également travaillé sur des dispositifs de dépistage des IST, dont le VIH, etc. Puis, enfin, j’ai contribué au rapport sur « La santé des personnes sans chez-soi (2010) » et coordonné le programme « Un chez-soi d’abord ».

Accès à la version en ligne

Insérer les personnes sans abri par le travail. Un dispositif aux prises avec les catégories de " sans-domicile " et " sans-abri "

Article de Louise Lacoste

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 225-245.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Insertion professionnelle, Logement social, Recrutement, Association, Vulnérabilité, Accompagnement social, Classification

Le dispositif « Premières Heures » parisien vise le retour à l’emploi des personnes sans abri, par l’intermédiaire de la reprise progressive d’une activité économique. De ce fait, le dispositif s’est construit à partir d’une distinction opérée entre « sans-abri » et « sans-domicile ». Alors que la première catégorie – visée par le dispositif – correspond à celle des personnes dormant dans un lieu non prévu pour l’habitation, la seconde concerne les individus déjà stabilisés en matière d’hébergement (soit hébergés dans un centre d’urgence ou de réinsertion sociale) et pouvant a priori intégrer directement le marché du travail ordinaire. Pourtant, l’analyse des débats interassociatifs et des pratiques de recrutement pour le dispositif invite à interroger cette différenciation entre les personnes à la rue qui seraient plus vulnérables et celles en hébergement social qui seraient plus stabilisées dans leur parcours.

Accès à la version en ligne

De l’asile de nuit à l’urgence sociale. Professionnalisation et rationalisation en tension du caritatif dans l’action publique : La Mie de Pain (décennies 1980-2010)

Article de Mauricio Aranda

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 183-204.

Mots clés : Lien social-Précarité, Association caritative, Hébergement temporaire, Accueil d'urgence, Urgence sociale, SDF, Nuit, Compétence, Bénévolat, Professionnalisation, Enquête

La politique d’urgence sociale visant les personnes sans abri prend appui sur des initiatives caritatives qui, en partie, lui préexistent. Ainsi, jusqu’aux années 1980, les gestionnaires associatifs d’asiles de nuit organisent leur secours ponctuel de manière autonome, voire en se distinguant des pouvoirs publics. Comment ces associations caritatives ont-elles pu alors intégrer le volet de « solidarité nationale » de l’État social ? Pour y répondre, cet article propose de s’intéresser au cas de La Mie de Pain, œuvre confessionnelle, séculaire et centrale dans ce type d’assistance. En s’appuyant sur une enquête d’archives et de terrain, cette contribution montre comment son incorporation à la politique d’urgence sociale est rendue possible – non sans tensions – par une professionnalisation de ses membres, ainsi que par une rationalisation de ses pratiques. Ces processus sont amenés par des relations d’interdépendance qui vont crescendo avec les pouvoirs publics. Ils se traduisent dans l’association par des mécanismes de renouvellement, mais aussi de conservation, de son personnel et de ses manières d’héberger. Plus largement, l’article donne à réfléchir sur ce que la participation aux affaires sociales fait aux œuvres caritatives dans un contexte de métamorphoses du monde associatif.

Accès à la version en ligne