PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 149-167.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Temps, Confiance, Relation soignant-soigné, Urgence, Psychose, Hôpital de jour
Quand la thérapie familiale est proposée dans des situations où les troubles psychotiques sont installés depuis longtemps, les thérapeutes sont confrontés au temps arrêté des familles. La famille invite les thérapeutes à participer à son homéostasie alors que l’institution demande à ces derniers de faire un travail « rapide » et « efficace ». Les auteurs de cet article tentent à montrer les bénéfices, dans leur unité de soins, de permettre à ces familles de prendre le temps de développer leurs compétences, et aux thérapeutes de s’affilier aux familles, conditions sans lesquelles la thérapie familiale, dans ce contexte, n’aurait aucun profit.
Dans cet article, Salomé a essayé de dire et de décrire à travers l’image du chewing-gum ce qu’était pour elle l’écriture à ce moment-là et de partager sa vision du travail en thérapie, du lien. Vision aussi de l’expérience d’écriture du livre Salomé et son psychiatre avec Christophe Chaperot. Le psychiatre de Salomé donne ici sa propre version de cette étrange expérience d’écriture à deux, avec sa patiente et durant la thérapie. Il y témoigne de son désarroi, mais aussi de l’intensité dangereuse de ce mode de dualisation, que l’on retrouve dans toutes les formes de thérapie peu ou non codifiées.
Paru dans la revue Direction(s), n° 165, juin 2018, pp. 20-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Politique sanitaire, Handicap psychique, Souffrance psychique, Coordination des services sociaux, Accompagnement, EHPAD, GEM, Professionnalisation, Psychose, Psychiatrie
Reconnu comme un acteur à part entière de la politique de santé mentale, le secteur social et médico-social accompagne de plus en plus de personnes souffrant de troubles psychiques. Malgré des difficultés prégnantes, il multiplie les initiatives afin de répondre à cet enjeu de société majeur. La solution ? Désenclaver les institutions et les pratiques. Au bénéfice de tous les publics, et de tous les parcours.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
Dans un premier temps, nous allons essentiellement nous focaliser sur les apports des pionniers de la thérapie familiale, sur les plans mondial (G. Bateson) et européen (M. Selvini Palazzoli). La cohérence des différentes théories et leurs écueils ont permis d’évoluer d’une thérapie de la famille à une thérapie avec la famille, actrice de premier plan. Une situation clinique illustre la pertinence toujours actuelle de ces conceptions et leur complémentarité. Le deuxième temps de cet article se veut essentiellement pratique.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 76, décembre 2017, pp. 167-185.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Enfant, Psychothérapie, Médiation, Jeu
Ce cas clinique présente un suivi psychothérapeutique durant lequel le support d’un matériel ludique, le jeu avec une maison de poupée, a facilité chez l’enfant le phénomène de projection. En y jouant, l’enfant se crée une autre réalité, dans laquelle il se dédouble. Cette maison devient alors son « reflet incarné ». Ce matériel ludique soutient le thérapeute créateur de liaisons entre le rêve et l’affect. Même face à un enfant psychotique, le jeu de la maison permet l’objectivation de l’imaginaire et aide à instaurer le domaine représentatif...
Article de Charles Bonsack, Philippe Conus, Marie Aline Bloch, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 216, mars 2017, pp. 23-76.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Méthode, Psychopathologie, Communauté, Compétence, Intervention à domicile, Désinstitutionnalisation, Coordination, Handicap psychique, Soins à domicile, Infirmier psychiatrique, Guérison, Projet thérapeutique, Partenariat, Accompagnement, Traitement ambulatoire, Psychose, Suivi médical, Équipe pluridisciplinaire, Thérapie, Cognition
Axé sur le rétablissement, le case management est un modèle d'intervention basé dans la communauté, qui vise à offrir, dans un environnement devenu complexe, des soins accessibles, coordonnés et efficients à des personnes souffrant de troubles mentaux sévères. Il nécessite donc de sortir d'un modèle médico-centré, ce qui donne l'opportunité aux soignants d'élargir leur rôle, à condition que leurs compétences soient reconnues.
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 103-107.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Amour, Affectivité, Jouissance, Supervision, Transfert, Médiation, Parole, Espace, Corps, Psychanalyse, Éthique, Politique, Perte, Désir, Autisme, Psychose, Travail social
Récit d’une première rencontre initiant un travail de supervision en centre hospitalier psychiatrique, en unité pour patients psychotiques et autistes adultes. Le récit explore l’affection, au sens d’amour et de maladie, dans laquelle une équipe et un groupe de patients sont saisis, au cœur d’une pratique clinique quotidienne où la médiation fait défaut. L’amour dans le travail social est-il seulement aliénant et quelles sont les conditions d’un affranchissement ? Le texte cherche à faire vivre, par le travail du style littéraire, les remaniements pacificateurs induits par la mise en place du transfert.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, vol. 488-489, janvier-février 2017, pp. 79-95.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Automutilation, Psychopathologie, Adaptation, Soin, Projet individualisé, Autisme, Psychose, Sécurité, Relation soignant-soigné, Espace, DSM-IV, DSM-V
Les conduites dites d'auto-mutilation relativement fréquentes dans les TSA (états autistico-psychotiques ou autistico-désintégratifs), exige une stratégie complexe, nécessitant une élaboration théorico-clinique argumentée ; il n'y a pas de solution simple, protocolisée, applicable sur un plan général ; en un mot, il n'existe aucune recette, y compris comportementaliste...