PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 3, septembre 2017, pp. 277-294.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie de couple, Approche systémique, Évaluation, Psychothérapeute, Méthode, Interaction, Relation soignant-soigné
Ce travail de recherche ambitionne d’étudier l’effet de la sculpturation sur les thérapies de couple, selon une démarche exploratoire et qualitative, s’inscrivant dans le paradigme de « l’efficacité réelle ». Deux sources de données de recherche ont été retenues : les entretiens thérapeutiques, réalisés en centre de thérapies familiales, et l’entretien de recherche avec la thérapeute. Les résultats mettent en évidence que les effets de la sculpturation diffèrent selon les thérapies étudiées. Ceux-ci ne sont pas toujours spectaculaires, et un effet manifeste après la sculpture est observé chez un seul couple : il s’agit d’un moment de grande intensité émotionnelle.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 119-129.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Entretien, Psychanalyse, Rencontre
Les premiers entretiens avant l’éventuelle mise en place d’une thérapie de couple constituent une rencontre décisive qui permet de répondre à plusieurs interrogations : pour commencer, doit-on réellement envisager une psychothérapie de couple analytique ou faire d’autres propositions cliniques ? À travers un cas clinique tiré de sa propre expérience, l’auteur s’arrête sur les éléments à prendre en compte au cours des premières rencontres, qui sont loin de se cantonner à une entrée en matière.
Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité
Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.
Dans cet article, nous construisons le récit d’une rencontre de deux thérapeutes dans le cadre d’une cothérapie de couple. Nous décrivons et théorisons sur cette rencontre : le contexte de la cothérapie, les personnes concernées et enfin comment la rencontre se forme et se transforme au fil des interactions... pour devenir thérapeutique.
Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 111-124.
Mots clés : Enfance-Famille, Psychanalyse, Couple, Thérapie de couple, Perversion
L’auteur, en s’étayant sur le matériel clinique d’une consultation psychanalytique de couple, conduite en cothérapie en pratique libérale avec un couple caractérisé par un fonctionnement pervers, décrit le travail déployé afin d’analyser le choix du partenaire et, plus généralement, l’alliance inconsciente spécifique du lien de ce couple. À travers l’analyse du génogramme, utilisé comme instrument diagnostique et comme objet médiateur, c’est l’histoire de chacune des deux familles d’origine qui est revisitée et, donc, les composantes inter et transgénérationnelles de l’appareil psychique du couple qui sont élaborées. Une attention particulière est portée sur la dynamique transféro-contretransférentielle et intertransférentielle. Le travail analytique semble avoir permis une première perception de son fonctionnement psychique de la part du couple, aussi bien qu’une ébauche d’élaboration des éléments les plus répétitifs.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 71-87.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Perte, Attachement, Aidant familial, Placement, EHPAD, Modèle, Couple, Culpabilité, Fatigue, Thérapie de couple, Souffrance psychique
Troisième prix des jeunes auteurs - Cet article présente les résultats d’une étude exploratoire qualitative portant sur les modalités de réaménagement du lien conjugal lorsque l’un des membres du couple est atteint d’une maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée et est placé en institution. L’analyse s’appuie sur le concept de « perte ambiguë » (Boss, 2002), l’approche systémique du fonctionnement du couple (Caillé, 2004) et le concept de « loyauté » (Boszormenyi-Nagy, 1973). Cette étude suggère des premières pistes de réflexion pour mettre en place un accompagnement des conjoints valides pour les aider à revisiter leur modèle de couple et à s’engager dans un processus de reconstruction identitaire leur permettant d’accepter la perte ambiguë de leur partenaire dément et placé en institution.
Article de Christiane Joubert, Martine Ruffiot, Richard Durastante
Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 41-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Médiation, Thérapie familiale, Psychanalyse, Émotion, Psychodrame, Thérapie de couple
La psychanalyse de famille et de couple prend en compte le corporel pulsionnel, les ressentis, le sensoriel, les comportements, dans le champ transféro-contretransférentiel et intertransférentiel. Dans la rencontre intersubjective, patients et thérapeutes sont dans la co-émotionalité. La médiation, fréquemment utilisée en séance familiale ou de couple, vise à mobiliser dans l’ici et maintenant des affects, des sensations, pour aller vers l’émotion partagée. Elle permet de passer de l’indicible, innommable, impensable, à la figuration, l’imaginaire, puis à l’ordre symbolique grâce au récit.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 2, juin 2016, pp. 205-215.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfance-Famille, Immigration, Famille, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Approche systémique, Culture, Environnement social, Différence
Le terme migration est étendu aux nouvelles familles de la société occidentale pour souligner métaphoriquement la condition de mutation profonde de leur organisation et de leur fonctionnement. La question de la prise en compte de la dimension culturelle de la famille n’est donc plus confinée aux familles qui « viennent d’ailleurs ». La rencontre avec les familles qui ont fait l’expérience de l’émigration/immigration, mais aussi avec les nouveaux couples et les nouvelles familles, peut parfois nous laisser sans repères. Arriver à tolérer l’incertitude, la confusion mais aussi, parfois, la non-acceptation, serait le premier pas pour essayer de cheminer de façon authentique et sans jugement avec les familles.
Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 79-92.
Mots clés : Enfance-Famille, Sexualité, Psychanalyse, Thérapie de couple, Contre-transfert
Aujourd’hui, le thérapeute psychanalytique de couple (tpc) ne se réfère que rarement dans sa pratique au sexuel et à la sexualité. L’auteur étudie cette évolution en proposant deux hypothèses. Les orientations théoriques les plus répandues parmi les tpc auraient-elles une influence sur la difficulté à intégrer le sexuel et les troubles sexuels du couple dans l’analyse des cas ? La spécificité de ce cadre, un couple/un analyste, n’y joue-t-elle pas un certain rôle ? L’auteur rappelle le travail d’auto-analyse du thérapeute en soulignant que pour comprendre les dynamismes en jeu on doit entendre le cadre comme développant un espace psychique inédit, un chaudron néogroupal. Trois exemples cliniques illustrent ces idées.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 27-50.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie de couple, Psychothérapeute, Méthodologie, Pratique professionnelle, Formation, Conseiller conjugal, Cadre thérapeutique, Demande, Croyance, Savoir, Agressivité
Se basant sur dix ans d’expérience dans la formation de futurs conseillers conjugaux et familiaux, l’auteur énumère les « pièges » dans lesquels peuvent tomber les futurs thérapeutes conjugaux dans leur travail avec les couples : se centrer sur l’individu et oublier la relation, avaliser la première définition du problème, faire alliance avec un membre du couple, tenir le cadre de manière rigide, passer à côté de l’information pertinente, etc. A ces « pièges », l’auteur propose des pistes méthodologiques concrètes dans le maniement de la relation thérapeutique. Sans verser dans des recettes, l’article revisite les bases méthodologiques de la thérapie de couple sous la forme d’un questionnement : analyse de la demande, neutralité, cadre thérapeutique, profils de couple, etc. Il invite également le futur thérapeute conjugal à déconstruire certaines croyances à propos de l’acquisition de compétences thérapeutiques, du statut du « savoir » et de l’agressivité.