PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 244-255.
Mots clés : Surdoué, Quotient intellectuel, Développement, Vie quotidienne, Scolarité, Intelligence, Développement cognitif, Jeu
Il s’agit d’une étude transversale et rétrospective. L’échelle d’intelligence de Wechsler (WISC-V), le carnet de santé de chaque enfant, et un questionnaire d'anamnèse rétrospectif rempli par les parents, ont été administrés et analysés chez 76 enfants en bonne santé (58 enfants à haut potentiel (HP)/18 neurotypiques), âgés de 6 à 13 ans (M. 10 ans ; E.T. 2,2). Cinquante-huit enfants HP ont été impliqués dans l’analyse intragroupe (36 hétérogènes vs 22 homogènes). Deux groupes ont été appariés pour les analyses intergroupes : 18 enfants neurotypiques (90 ≤ QI ≤ 110) et 18 enfants HP (QI ≥ 130).
Article de H. Roman, P. Gentilleau Lambin, J. Nicli, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 265-269.
Mots clés : Dyslexie, Anxiété, Morbidité, Apprentissage, Accompagnement, Adolescent, Niveau scolaire, Scolarité, Aménagement du temps
De précédentes études montrent qu’une partie conséquente des enfants ayant un trouble d’apprentissage présente également une anxiété. L’anxiété peut être primaire ou bien secondaire au trouble d’apprentissage. Concernant la dyslexie, les différentes prévalences observées dans la littérature montrent que 9,9 % à 25 % des enfants avec un trouble spécifique du langage écrit présentent de façon concomitante des signes d’anxiété. L’accompagnement pédagogique semble avoir un rôle conséquent dans cette anxiété et pourrait induire un effet protecteur dans son apparition ou son intensité. Notre étude a pour but de rapporter la proportion d’enfants anxieux parmi nos patients dyslexiques, d’observer s’il existe ou non un effet de l’âge, du niveau solaire ou du sexe sur cette anxiété, mais également d’examiner la quantité d’enfants pour laquelle un suivi psychologique a été conseillé. Un autre objectif de cette étude est d’appuyer la nécessité de l’accès au diagnostic et de l’instauration de mesures d’accompagnement.
Des personnes engagées dans un parcours médicale d’affirmation de genre peuvent être concernés dès l’âge de 12 ans par l’information à recevoir avant de débuter un traitement pouvant impacter leurs fertilités.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 9-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Développement sensoriel, Éducation à la santé, Étude de cas, Équipe soignante, Expertise, Fin de vie, Gériatrie, Hypnose, Infirmier, Maladie d'Alzheimer, Mort, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Projet thérapeutique, Relation famille-institution, Relation soignant-soigné, Rite, Soin, Soins corporels, Vieillissement
Article de H. Perret, V. Wolff, M. Lamourette, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 2, mars 2022, pp. 75-81.
Mots clés : Trouble du comportement alimentaire, Anorexie, Approche cognitive, Adolescent
L’anorexie mentale est une pathologie grave qui ne bénéficie pas, à l’heure actuelle, de thérapie dédiée, efficace. La remédiation cognitive est une piste de traitement prometteuse qui a fait ses preuves en ce qui concerne la prise en charge des adultes et pour laquelle les études en population pédiatrique restent limitées. Elle se base sur le déficit de deux traits cognitifs retrouvés chez les patients anorexiques : la flexibilité mentale et la cohérence centrale. Notre étude vise à montrer l’évolution de ces deux critères après la participation des patients au groupe de remédiation cognitive dans un service français de pédopsychiatrie.
Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 3, 2022, pp. 237-264.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Parentalité, Adolescent, Identité, Changement, Mode de vie, Environnement social
L’objectif de cette revue de littérature est de synthétiser les résultats de publications nationales et internationales portant sur la transition à la parentalité chez les mères et les pères adolescents, puis de faire un travail de comparaison afin de dégager des différences et similitudes entre les expériences maternelle et paternelle.
Article de Marie Béatrice Vanderpas, Stéphanie Culot, Pierre Rousseau, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 3, 2022, pp. 325-348.
Mots clés : Enfance-Famille, Périnatalité, Précarité, Affectivité, Relation enfant-parents, Parentalité, Psychologie du développement, Famille en difficulté, Vulnérabilité, Belgique
La période périnatale est propice aux réaménagements psychiques et à la rencontre avec divers spécialistes de la grossesse et la naissance. Les visites à domicile périnatales constituent une intervention précoce et préventive auprès de familles qui se trouvent en situation de précarité. Leur contexte de vie et le stress qu’il génère peuvent entraîner des troubles de la relation parents-enfant et du développement de l’enfant. Cet article se base sur la littérature du travail à domicile en périnatalité et décrit la pratique des services d’accompagnement périnatal (SAP) mis en place en Belgique francophone. Ces services proposent aux mères qui vivent dans la précarité une aide à domicile dès la grossesse en relation avec le réseau psycho-médico-juridico-social de la région où elles vivent.
Article de Mélanie Maillot Collet, Carolina Baeza Velasco
Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 2, 2022, pp. 161-175.
Mots clés : Enfance-Famille, Stress, Parentalité, Mère, Père, Participation, Parents, Soin, Rôle
Le stress parental (SP) peut négativement impacter le bon développement des enfants. Or, peu de recherches étudiant le SP, intègrent les pères et évaluent les parents issus de la population générale. Ainsi, cette recherche a eu comme objectifs de mesurer le SP en lien avec l’alliance parentale, le partage des tâches et les stratégies de coping, puis de comparer ces différents facteurs entre les mères et les pères. Cent trente-quatre mères et cinquante pères ont répondu à des auto-questionnaires évaluant chacune des variables, durant la pandémie Covid. Les résultats ont démontré qu’un haut niveau de SP était lié à un fort taux d’utilisation de stratégies de coping émotionnelles, ainsi qu’à une faible alliance parentale. De plus, les mères ont perçu effectuer davantage de tâches parentales que les pères. Toutefois, autant les mères que les pères ont présenté un niveau élevé de SP. Ainsi, cette étude suggère l’importance de considérer le SP dans la population générale, en renforçant l’alliance parentale et en travaillant les stratégies dysfonctionnelles de coping.