Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 65

Votre recherche : *

Représentations sociales des sans-abri. La mobilisation des Enfants de Don Quichotte à Paris

Article de Annamaria Colombo, Noémie Pulzer, Michel Parazelli, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 51-77.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Représentation sociale, Modèle, Prise en charge, Action collective, Association, Les enfants de Don Quichotte, Paris

La mobilisation des Enfants de Don Quichotte en hiver 2006-2007 visait à attirer l’attention politique et citoyenne sur les conditions des sans-abri à Paris. De par son caractère inhabituel, cette mobilisation a bouleversé les rapports entre les acteurs concernés par la question du sans-abrisme et du mal-logement à Paris et entraîné une reconfiguration de la prise en charge de ces populations. Sans nier les effets de cette mobilisation sur la prise en charge des sans-abri en France, cet article s’intéresse plutôt aux représentations des sans-abri et aux modalités de l’action à leur égard que l’analyse de ce « cas d’étude » permet de révéler.

Accès à la version en ligne

La prescription de psychotropes chez l'enfant : obstacles et motivations

Article de Céline Mouloubou, Louis Forgeard, Anne Villand, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 595-608.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychotrope, Enfant, Psychiatrie infantile, Contre-transfert, Représentation sociale, Psychiatre

Cet article a pour objet l’analyse des facteurs spécifiques impliqués dans la prescription des psychotropes pour enfants. Notre travail s’est construit à partir d’une étude qualitative auprès de neuf soignants de trois centres de jour pour enfants. Cette étude porte sur leurs représentations de la prescription du psychotrope aux enfants. Un invariant est ressorti de cette étude : le principe selon lequel la chimiothérapie ne doit être utilisée qu’en dernier recours. Cette idée peut être rattachée à des fantasmes angoissants de maltraitance de l’enfant et de condamnation à un avenir asilaire, qui constituent plutôt un obstacle à la prescription. Pour autant, la violence que renvoie dans certains cas la symptomatologie de l’enfant et le contre-transfert qu’il suscite chez le soignant motivent l’usage de la prescription, bien plus que tout rattachement théorique. La question de la prescription vient donc à la fois révéler la contre-violence du soignant tout en la mettant à distance.

Accès à la version en ligne

Etre mère dans la migration : quelques réflexions à partir d'une recherche qualitative

Article de Vanna Berlincioni, Bruno Davide, Broglia Davide, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 505-529.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Maternité, Migration, Femme, Grossesse, Représentation sociale, Isolement, Culture, État dépressif

L’objectif général de ce travail est d’étudier les aspects psychologiques, sociaux et de risque psychopathologique liés au projet de procréation, à la maternité et aux soins prodigués aux enfants chez les femmes immigrées qui vivent dans la province de Pavie. On a soumis 55 femmes immigrées, entre la 28ème et la 32ème semaine de grossesse, à une entrevue semi-structurée comprenant six modules dont l’un s’inspire de l’IRMAG (Intervista per la Rappresentazioni Materne in Gravidanza) pour la section concernant la maternité qui étudie différentes dimensions des représentations de la femme relativement à son identité féminine et maternelle. Étant entendu que l’histoire de chaque femme migrante échappe à toute généralisation, nous pouvons toutefois affirmer qu’on retrouve un vécu de solitude et une charge de responsabilités amplifiée par l’expérience migratoire. Cette condition favorise l’apparition de vécus dépressifs qui ont une incidence sur la relation avec l’enfant, tant dans le présent que dans le futur.

Accès à la version en ligne

Le travail sur les représentations des lignées paternelle et maternelle lors de l'accès à la paternité. Recherche exploratoire

Article de Isabelle Sénégal, Roseline Garon, Jean François Saucier

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 453-504.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Recherche, Méthodologie, Représentation sociale, Image mentale, Couple, Nourrisson, Psychisme, Père

Bien qu’il soit reconnu que les pères jouent un rôle important dès la grossesse et que l’état d’esprit des pères influence leur manière d’exercer leur rôle, il existe peu d’études sur le processus psychique de la paternalisation. Notre recherche apporte un éclairage sur ce thème par l’étude des changements dans les représentations qu’ont les hommes de leur père, de leur mère, de leur conjointe et d’eux-mêmes à cette période. Les données ont été recueillies via quatre entretiens auprès de sept hommes entre le sixième mois pré-partum et le cinquième mois post-partum. Les données ont fait l’objet d’une analyse de contenu semi-automatisée. Les résultats suggèrent que le travail psychique de la paternalisation se décline en différentes strates. Nous avons obtenu deux séries de résultats laissant supposer deux types de travaux psychiques : l’un est organisé selon une logique générationnelle et l’autre selon la logique des lignées maternelle et paternelle des représentations.

Accès à la version en ligne

Le poids des corps

Article de José Luis Moreno Pesta, Dieter Vanderbroeck, Nicolas Larchet, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 208, juin 2015, pp. 4-105.

Mots clés : Obésité, Corps, Classe sociale, Stigmatisation, Identité sociale, Violence, Milieu urbain, Alimentation, Commune, Télévision, Représentation sociale, Mère, Norme sociale, Rôle, Identité professionnelle, Etats Unis d'Amérique

Accès à la version en ligne

Représentations et attitudes à l'égard de l'homosexualité et de la prostitution dans les productions littéraires de Hicham Tahir

Article de Jean ZAGANIARIS

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 1, pp. 31-50.

Mots clés : Homosexualité, Prostitution, Sexualité, Littérature, Écriture, Représentation sociale, TAHIR (ICHAM)

Si le Maroc passe pour un pays où la sexualité est taboue, force est de constater que sa place au sein des espaces publics reste complexe. À partir de la reconstitution des stratégies littéraires et de « l'entrée en littérature » de Hicham Tahir, jeune écrivain ayant publié en 2012 un recueil de nouvelles très remarqué intitulé Jaabouq, il s'agit de comprendre la nature des positions socialement construites à l'égard des phénomènes considérés comme déviants. En parlant de l'homosexualité sans se déclarer lui-même homosexuel ou bien en évoquant la vie des migrants subsahariens au Maroc en traitant la question de la prostitution, Hicham Tahir s'est socialement positionné dans l'espace littéraire marocain comme un auteur ambivalent, capable de transcender l'opposition entre le « normal » et le « pathologique ».

url

Quelle place faut-il faire aux animaux en sciences sociales ? : les limites des réhabilitations récentes de l'agentivité animale

Article de Dominique GUILLO

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 135-163.

Mots clés : Animal, Sciences humaines et sociales, Science, Discours, Anthropologie, Sociologie, Représentation sociale, Culture

Les recherches socio-anthropologiques qui visent à réhabiliter l'idée d'une agentivité animale s'appuient sur un noyau d'arguments récurrents : jusqu'à un passé récent, les sciences sociales auraient indûment rangé les animaux du côté des choses, parce qu'elles auraient souscrit au modèle de l'animal-machine imposé par la modernité à travers la frontière que celle-ci dresserait entre la nature et la culture (Philippe Descola), entre les humains et les non-humains (Bruno Latour), en particulier les animaux (Animal Studies). L'objectif du présent article est de montrer, tout d'abord, que cette thèse est historiquement inexacte. À leur naissance, les sciences sociales reconnaissent une subjectivité forte à beaucoup d'animaux et établissent une continuité avec l'homme. Et loin d'être la conséquence d'une inscription dans la modernité - et de son discours par excellence, celui de la science - , le succès du thème de la frontière entre nature et culture est, tout à l'inverse, la conséquence d'un ferme rejet des sciences dures, en particulier de la biologie, par les sciences sociales du XXe siècle. Ce retour sur le passé permet de montrer, ensuite, que ces réhabilitations récentes de l'agentivité animale reconduisent en réalité une autre frontière - entre les sciences sociales et les sciences de la vie - et maintiennent ainsi les vieux dualismes philosophiques qui lui sont associés. Ce faisant, elles contribuent à fermer une voie qui promet d'être particulièrement féconde pour documenter l'agentivité animale : un dialogue sans réductions croisées des sciences sociales avec les sciences de la vie.

url

Le deuil : trop ou trop peu d'appartenance(s) ? Perspective de l'approche narrative

Article de Charlotte CRETTENAND, Rodolphe SOULIGNAC

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 429-437.

Mots clés : Deuil, Attachement, Souffrance psychique, Discours, Représentation sociale, Récit de vie, Mémoire

La manière officielle d'envisager le processus de deuil est contenue dans des phrases telles que : « il faut l'oublier », « tourner la page », « aller de l'avant », « dire au revoir »... Ces énoncés suggèrent que ce qui fait souffrir dans le deuil, c'est le trop d'appartenances, la difficulté à se détacher, à se libérer de ces liens qui nous font souffrir. La « psychologie populaire » nous apprend au contraire que beaucoup de gens font leur deuil en investissant une relation très forte avec la personne décédée. Ce qui les aide, c'est justement le maintien de l'appartenance et non pas sa dissolution. L'approche narrative envisage le processus de deuil comme une occasion de dire « bonjour à nouveau » plutôt qu'une obligation de dire « au revoir »

url

Mots pour maux : théories diagnostiques et problèmes de santé

Article de Aude BELIARD, Jean Sébastien EIDELIMAN

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 55, n° 3, juillet-septembre 2014, pp. 507-536.

Mots clés : Maladie, Handicap, Représentation sociale, Enquête, Santé, Ethnométhodologie, Catégorie socioprofessionnelle, Parole, Diagnostic, Sociologie

Les déclarations de problèmes de santé recueillies en toutes lettres dans l'enquête nationale « Handicaps-Incapacités-Dépendance » de 1999 donnent accès à la multitude des manières de les énoncer. Une analyse textuelle de ces données permet de montrer que les déclarations varient en fonction du milieu social, illustrant la notion de culture somatique forgée par Luc Boltanski. Il est cependant possible d'aller au-delà de ce premier constat et de montrer que ces manières de dire sont indissociablement des manières de penser la maladie, appelées ici théories diagnostiques. En prenant les exemples du handicap mental et des troubles de type Alzheimer, cet article souligne l'intérêt de prendre en compte d'autres facteurs, en particulier la construction sociale et morale des pathologies, les configurations de prise en charge propres à chaque secteur médico-social, mais aussi les configurations familiales qui font varier les enjeux liés aux modes d'organisation quotidienne.

url

Ségrégation et incorporation des immigrés en France

Article de Jean Louis PAN KE SHONG, Grégory VERDUGO

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 55, n° 2, avril-juin 2014, pp. 245-283.

Mots clés : Immigré, Intégration, Pays d'origine, Quartier, Représentation sociale, Habitat, Évolution, Ghetto

En multipliant les approches méthodologiques, cet article brosse le paysage ségrégatif des immigrés en France de 1968 à 2007, grâce à l'utilisation inédite des données de six recensements. De 1968 à 2007, l'intensité de la ségrégation française a baissé au niveau de chaque origine nationale de migrants, mais a progressé pour les immigrés pris ensemble. La baisse par origine nationale vient des effets conjoints de la rétraction des quartiers très ségrégués et des quartiers d'entre-soi de natifs. Quant à la hausse de la ségrégation des immigrés pris ensemble, elle trouve sa source dans la recomposition de l'immigration - d'européenne à non européenne - au cours de ces quarante ans. L'étude montre aussi l'absence de quartiers peuplés d'une unique origine nationale. Enfin, la focalisation sur les « quartiers dont on parle » masque l'incorporation résidentielle de la très grande majorité des migrants, même non européens, contrariant ainsi les fréquentes représentations d'une immigration ghettoïsée.

url