PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Fabrice Herrera, Dorota Drozdek, Bruno Robalo, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 20-24.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Récit de vie, Équipe pluridisciplinaire, Hôpital psychiatrique, Pratique professionnelle, Travail d'équipe, Méthode, Suisse
La semaine d'investigation et de crise est un programme de soins hospitaliers structuré autour d'entretiens entre un usager et un binôme de référents infirmiers et de médecin. C'est la co-construction d'un récit à plusieurs qui soigne, en proposant au patient une "prothèse d'intime"
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 14-17.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Traumatisme, Parole, Terrorisme, Approche clinique
Face à un événement traumatique grave, comment dire l'indicible ? Le clinicien est une sorte de passeur que la personne victime vient interroger sur son identité d'être humain et sa capacité à survivre aux mots broyés par le trauma
L'étude du genre chez les étudiants en soins infirmiers permet d'éclairer la représentation de leur future profession. Cet article présente les concepts théoriques et les hypothèses d'une thèse en cours de réalisation.
Article de Marina Litinetskaia, Julien Daniel Guelfi, Guillaume Von Der Weid, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 229, juin 2018, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conduite d'échec, Névrose, Personnalité, Répétition, Estime de soi, Psychopathologie, Mécanisme de défense, Échec, Relation soignant-soigné, Psychologie cognitive, Trouble de la personnalité, Psychothérapie, Psychanalyse, Affectivité, Organisation
La clinique des conduites d'échec est riche et hétérogène. Dans ces situations, s'exprime la complicité entre la répétition de l'échec et la personnalité de l'individu. Comment accompagner ces patients ? Quelles sont les approches les plus adaptées ? Par ailleurs, l'équipe soignante connaît aussi des situations de ratage du processus thérapeutique. Dans ces contextes d'impasses, elle doit s'interroger sur son action et son positionnement puis proposer une lecture différente de ces échecs souvent épuisants. Repères théoriques et cliniques.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
En psychiatrie, le MOHOST (Model of Human Occupation Screening Toll), utilisé en ergothérapie, permet de préciser le profil occupationnel des patients, puis de définir des objectifs personnalisés en accord avec leurs valeurs et habitudes, en lien avec leur environnement.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
Fruit de la créativité et de l'inventivité des soignants, les activités occupent une grande place dans les soins en psychiatrie, mais elles paraissent parfois relever du "bricolage clinique". Comment les envisager au quotidien et sur quelles bases théoriques ? Comment en définir le cadre ? Comment évaluer leur impact thérapeutique sur le plan individuel et collectif ? Qu'elles soient thérapeutiques ou occupationnelles, ces activités grâce à une relation médiatisée, ouvrent des espaces de rencontres et de transformations.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 226, mars 2018, pp. 15-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Injonction thérapeutique, Décision de justice, Consultation médicale, Psychiatrie, Méthode, Hypnose, Infirmier psychiatrique
Comment entrer en relation avec une personne soumise à une obligation de soin ? A partir d'outils empruntés à la communication hypnotique, une clinique infirmière du lien peut se déployer. L'objectif est l'apprentissage, parfois, la rééducation, d'une autonomie relationnelle.
En psychiatrie, le médicament reste une préoccupation majeure pour les patients comme pour les soignants. Plutôt que de focaliser sur l'observance et les changements de comportements, l'objectif de la psychoéducation est de transmettre un ensemble de stratégies, où chaque usager peut se positionner comme codécideur de son traitement, pour une meilleure adhésion au sens du "plein accord". Ce qui suppose une réelle évolution du modèle traditionnellement paternaliste de la relation soignant-soigné.