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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 221

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Les médicaments de l'alcoolodépendance

Article de François Paille

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 46-48.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Dépendance, Addiction, Abstinence, Traitement médical, Médicament, Risque

Dans l'alcoolodépendance, les interventions psychosociales sont la base du traitement. Cependant, les médicaments peuvent constituer une aide intéressante. Différentes molécules sont indiquées suivant que le patient s'inscrit dans le choix d'une abstinence ou d'une réduction de sa consommation, qui diminue déjà les dommages liés à la consommation. Les résultats obtenus avec les traitement existants montrent l'importance de poursuivre la recherche sur la personnalisation des traitements et sur des molécules plus actives.

L'impact somatique de l'alcool

Article de Hélène Donnadieu Rigole

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 40-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Thérapie, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Dépendance, Morbidité, Soin, Traitement médical, Maladie psychosomatique, Pathologie

Après avoir défini les seuils d'un consommation excessive d'alcool et les mécanismes d'action de l'alcool dans l'organisme, l'auteur décrit les principales complications somatiques liées à la consommation d'alcool : pathologies cancéreuses, complications cardiovasculaires et maladie alcoolique du foie.

Parentalité et addiction : une proposition thérapeutique inspirée des métaphores relationnelles

Article de Michel Cattin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 123-134.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enfance-Famille, Parentalité, Addiction, Relation enfant-parents, Éducation, Métaphore, Dessin

Parentalité et addiction : une proposition thérapeutique inspirée des métaphores relationnelles – Chez les personnes addictes, le produit est souvent utilisé comme un moyen de soulagement de la souffrance. Chez les parents addicts, le bébé risque à son tour de devenir un moyen de soulagement. Dès lors se pose la question de comment aider le parent à repérer les différentes représentations qu’il a de son enfant et du produit ? Et l’aider à désenchevêtrer ces représentations afin de réduire le risque qu’il fasse tenir à son enfant le rôle d’objet de soulagement. Dans cet article, je vais aborder le travail thérapeutique qu’il est possible de faire pour aider les parents à voir et à s’ajuster aux besoins de leur enfant, à construire un lien avec celui-ci. Pour ce faire, nous nous sommes inspirés des métaphores relationnelles conceptualisées par Edith Tilmans-Ostyn. Ouvrir le champ des représentations permet aux parents d’avoir une vision plus large des implications de leurs consommations. Ceci permet aussi de mieux cerner leurs domaines de compétences et leurs limites. Et surtout d’imaginer de s’impliquer plus dans l’éducation de leur enfant et ceci de manière plus adéquate.

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Addiction aux écrans, où en est-on ?

Article de Jean Marc Alexandre, Mathieu Boudard, Christophe Rassis, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 16-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Concept, Recherche, Prise en charge, Soin, Trouble du comportement, Technologie numérique, Adolescent

L'hypothèse d'une "addiction aux écrans" est aujourd'hui une préoccupation sociétale importante. Cette expression est régulièrement entendue pour désigner un usage important d'écrans. Cette approche quantitative s'avère en réalité insuffisante pour un diagnostic d'addiction, selon la définition de cette maladie, qu'il s'agisse de substances ou de comportements. "L'addiction aux écrans" n'est actuellement pas reconnue dans les nomenclatures diagnostiques et fait l'objet de recherches. Les données du laboratoire Sanpsy CNRS 3413 montrent qu'en population générale, une proportion importante d’usagers rencontre des problèmes liés aux écrans. Toutefois, la prévalence des personnes dont les pratiques pourraient être qualifiées "d’addiction aux écrans" est largement plus minoritaire. Pour ces personnes, une prise en charge spécifique de l'addiction semble indiquée. Davantage de recherches sont nécessaires pour continuer de caractériser ce phénomène, ses facteurs de risques, son évolution clinique sa prise en charge.

Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.

Gouvernance : quelles ARS demain ?

Article de Laëtitia Delhon, Gaël Coron

Paru dans la revue Direction(s), n° 196, avril 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Santé-Santé publique, ARS, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Santé publique, Territoire, Financement, Coopération, Addiction, Autonomie

Créées en avril 2010, les agences régionales de santé (ARS) sont mises à l'épreuve par la crise sanitaire. Critiquées par certains acteurs du secteur médico-social qui décrient leur rigidité technocratique et leur éloignement des territoires, elles sont amenées à se transformer. Mais comment ? Si les pistes sont nombreuses, la simplification n'est pas une mince affaire.

Enseignant chercheur à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Gaël Coron invite à considérer l'action des ARS à l'égard du secteur médico-social à l'aune des politiques européennes et des transformations de l'action publique. Si leur reconfiguration est probable, la solution miracle n'existe pas.

Créées en 2016 pour piloter les actions de prévention de la perte d'autonomie sur les territoires, les conférences des financeurs rassemblent départements, ARS et de nombreux acteurs. Un outil apprécié en Seine-Maritime pour son fonctionnement et ses résultats concrets.

La création des ARS a modifié la relation avec les associations du champ de l'addictologie. Exemple en Bretagne où des programmes sont lancés malgré un financement faible et complexe.

Adaptation et validation française de l’ECJV : échelle de cognitions liées aux jeux vidéo

Article de G. Bodi, C. Maintenant, S. Yakimova, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 2, mars 2021, pp. 97-104.

Mots clés : Jeu, Jeu vidéo, Cognition, Addiction, Dépendance, Évaluation, Adolescent, Outil

Les cognitions inadaptées – pensées et croyances irrationnelles sur nous-mêmes, sur le monde réel et sur les jeux vidéo – font partie des facteurs expliquant le développement et le maintien de l’addiction aux jeux vidéo. Cependant, aucun outil validé ne permet de les évaluer. L’adaptation et la validation française d’un tel outil est l’objectif de cette étude.

Impacts relationnels et conjugaux vécus par les conjointes de joueurs pathologiques : comparaisons des perceptions des joueurs et de leurs conjointes

Article de Marie Noëlle Bourget, Francine Ferland, Nadine Blanchette Martin, et al.

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 4, 2021, pp. 91-113.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Jeu, Argent, Couple, Relation, Rupture, Confiance, Conflit

Le trouble lié au jeu d’argent (TJA) a d’importantes répercussions dans la vie de l’individu qui en souffre, mais aussi dans celle des membres de son entourage, dont spécifiquement au niveau conjugal. En raison de leur nature complexe, les impacts vécus par les conjoints ont été le plus souvent explorés à partir d’observations cliniques tenant compte uniquement du point de vue du joueur pathologique (JP) ou uniquement du point de vue du conjoint. Des études tentant de dresser des parallèles entre les perceptions du JP et celles de son conjoint font toutefois souvent état de divergences importantes entre les perceptions des deux membres du couple. L’objectif de la présente étude était de documenter, sur le plan qualitatif, les divergences et les convergences de perceptions entre des JP et leurs conjoints quant aux impacts relationnels/conjugaux subis par ces dernières en raison du TJA. Le discours de JP (n = 22) et de leurs conjoints.es (n = 22) a été analysé. Les résultats ont révélé de nombreuses divergences entre les perceptions des deux groupes, notamment sur la nature des impacts identifiés, l’importance qui leur a été accordée, et la manière de décrire ces impacts. Les limites de l’étude et de nouvelles avenues de recherche sont aussi discutées.

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L’indicible dans la problématique addictive et ses implications dans la psychothérapie

Article de Elodie Marchin, François Marty

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 4, 2021, pp. 69-90.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Souffrance psychique, Psychothérapie, Langage, Non-dit

L’indicible correspond à un creux dans la trame des représentations psychiques. Il est ce qui ne peut se dire parce qu’il est irreprésentable. Il contribue à la constitution de la trouvaille de l’addiction. Parce que la personne ne peut saisir ce qui la fait souffrir, elle va tenter de trouver dans les produits psychoactifs une solution. Le processus même de l’addiction renforce ensuite cet effacement de la vie psychique. Considérant l’addiction comme un langage potentiel, la psychothérapie ouvre un espace où une pensée propre pourra se déployer. Cette approche utilise la dynamique transféro-contre-transférentielle pour rechercher les traces d’une vie psychique ensevelie et leur donner un droit de cité. Elle implique la parole du thérapeute pour ouvrir la voie à celle du patient. Le parcours de soin, qui ne manque pas d’embûches, vise une distanciation d’avec ce fonctionnement addictif prothétique afin, avant tout, de permettre au sujet de se « trouver-créer », si l’on peut dire, en tant que sujet.

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Objectivité, régularité, accessibilité : quel rôle pour un observatoire public dans le champ des drogues et des conduites addictives ?

Article de Julien Morel d'Arleux

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 3, 2021, pp. 11-33.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Observatoire, Drogue, Addiction, Approche historique, Recherche, Rôle, Politique, Évaluation, GIP, OFDT

Depuis 1996, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a développé un dispositif d’enquêtes et de collecte d’information permettant de documenter de la manière la plus transversale possible le champ des drogues et des conduites addictives. L’OFDT est un opérateur public spécifique constitué sous la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP) associant l’État (12 départements ministériels et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) et la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (FNORS). Cet article permet de revenir sur l’histoire de l’OFDT, après vingt-cinq ans d’exercice, afin de tirer un bilan de la mise en œuvre d’un dispositif d’observation original, en France comme en Europe, mais également de réfléchir aux missions d’un observatoire public dans le cadre des politiques publiques de mobilisation contre les conduites addictives.

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