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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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De l'intérêt du blason fraternel pour mieux exploiter les ressources de la fratrie dans les thérapies familiales avec des adolescents

Article de Alexandre Dachet, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 3, septembre 2015, pp. 303-319.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Thérapie familiale, Adolescent, Fratrie, Addiction, Drogue, Cannabis, Questionnaire, Famille, Relation familiale, Interaction

Si l’on considère désormais qu’inviter la fratrie constitue une ressource en thérapie familiale systémique, ce n’est pas pour autant que les thérapeutes l’incluent systématiquement dans les thérapies, même lorsque le patient identifié est un adolescent. Une recherche portant sur des adolescents consommateurs de cannabis ayant suivi une thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) au CHU Brugmann à Bruxelles a permis d’explorer la place de la fratrie dans le processus thérapeutique. A l’aide de questionnaires semi-directifs adressés aux adolescents, aux membres de la famille et à leurs thérapeutes, complétés par une passation du blason fraternel, les auteurs ont étudié la façon dont la fratrie d’adolescents, consommateurs de cannabis, avait été mobilisée dans la thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) dont ils avaient bénéficié. Les résultats suggèrent que, même dans les cas où les thérapeutes n’ont pas rencontré les frères et sœurs, les fratries sont pointées comme ayant joué un rôle significatif dans le traitement, par les parents et les adolescents. Ceci nous invite à reconsidérer la façon dont nous impliquons la fratrie lorsqu’il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide aux adolescents en souffrance et à leur famille.

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L'adoption simple en France : le renouveau d'une institution ancienne (1804-2007)

Article de Jean François Mignot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 525-560.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption simple, HISTOIRE, Famille, Législation, Filiation, Famille recomposée, Droits de succession, 1900-2015, 19ème siècle

Parallèlement à l’adoption dite « plénière », il existe en France une adoption « simple », qui ajoute au lien de filiation de l’adopté avec sa famille d’origine un nouveau lien, supplémentaire. De nos jours, cette adoption consiste le plus souvent, pour un beau-parent sans enfant, à adopter son bel-enfant majeur, auquel il est attaché, pour lui transmettre son patrimoine. Or, cette adoption simple, mal connue des sociologues de la famille, est aujourd’hui plus fréquente que l’adoption plénière. En utilisant les statistiques historiques du ministère de la Justice sur l’adoption simple depuis le XIXe siècle, nous retraçons l’histoire de cette institution depuis son introduction en droit français en 1804. L’objectif est de mieux connaître ce qu’est l’adoption simple, mais aussi de comprendre les raisons de son essor depuis les années 1970 et ce que cela révèle des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille sur le long terme.

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Psychothérapie d’enfants victimes de maltraitance au sein de la famille et travail du secret

Article de Tiphany Perpete

Paru dans la revue Dialogue, n° 209, septembre 2015, pp. 109-120.

Mots clés : Psychothérapie, Famille, Enfant maltraité, Secret, Maltraitance, Relation familiale, Affectivité, Empathie, ITEP

Dans cet article, l’auteur, psychologue exerçant en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) et en point-rencontre, traite la question de l’articulation entre la place du secret autour des maltraitances intrafamiliales en psychothérapie de l’enfant et la distorsion du rapport à la dette symbolique chez ce dernier, au regard de son vécu. Le sujet est abordé à partir d’une réflexion théorique associée à des apports cliniques issus de rencontres thérapeutiques. L’objectif est d’amener le lecteur à porter un regard plus nuancé sur les situations de révélations de maltraitances par l’enfant, en considérant avec plus d’attention la perte de la place qu’il occupe au sein de son système familial. En parallèle à la question du positionnement de l’enfant, l’auteur interroge également le positionnement du thérapeute et rappelle l’importance de l’investissement affectif dans la relation thérapeutique, aussi anxiogène qu’il puisse être parfois pour les deux partenaires du dispositif.

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Lectures d’œuvres de divertissement au collège

Article de Jean Marc Etienne

Paru dans la revue Informations sociales, n° 190, juillet-août 2015, pp. 18-24.

Mots clés : Lecture, Collège, Classe sociale, Bibliothèque, Établissement scolaire, Adolescent, Culture, Famille, Discrimination, Genre

Une enquête a été menée sur les goûts de collégiens pour les livres de divertissement. Si tous apprécient des références familières, des gages de maturité et la présence d’ingrédients de divertissement proprement dit (action, jeu, suspense), les goûts se différencient notablement en fonction de l’origine sociale, du sexe, du profil d’élève et de lecteur. À cet égard, les différences de transmission familiale sont particulièrement discriminantes.

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Familles au musée : l'inégale transmission culturelle

Article de Samuel Coavoux

Paru dans la revue Informations sociales, n° 190, juillet-août 2015, pp. 10-17.

Mots clés : Culture, Loisir, Art, Famille, Musée, Sociologie

L’intérêt pour l’art et la culture s’acquiert par la familiarisation avec les œuvres et les institutions, principalement grâce à la famille. Une étude sur le musée pointe que si le goût pour l’art, l’appétence culturelle, peut naître de visites en famille, la familiarité précoce avec les musées ne suffit pas à développer une compétence artistique, qui correspond à la capacité à s’approprier les œuvres de façon légitime, dont la plupart des visiteurs estiment qu’elle leur fait défaut.

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La construction conjugale dans les familles homoparentales : une organisation financière communautaire ou indépendante ?

Article de Martine Gross, Jérôme Courduriès

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 120, 2ème trimestre 2015, pp. 45-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Homoparentalité, Budget familial, Gestion, Enquête, Statistiques

L’objectif de cet article est d’analyser quelques aspects des relations économiques au sein des couples de même sexe, notamment du point de vue de l’organisation matérielle et financière. Quatre indicateurs ont été choisis pour approcher le type d’organisation adopté, mutualisation ou autonomie : l’existence d’un compte joint, l’acquisition ensemble du logement, l'acquisition ensemble d'un bien immobilier en dehors du logement, et l’intervention dans les comptes de son ou sa partenaire.

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Violence conjugale, genre et criminalisation : synthèse des débats américains

Article de François Bonnet

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 2, avril-juin 2015, pp. 357-383.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Littérature, Analyse comparative, Enquête, Criminalité, Violence, Famille, Définition, Couple, Objet de recherche, Pauvreté, Femme, Méthodologie, Genre, Etats Unis d'Amérique

Ce travail porte sur la littérature américaine sur les violences conjugales. Plusieurs grandes enquêtes ont été menées par des chercheur-e-s aux orientations théoriques différentes (violences familiales versus violence contre les femmes), et les résultats de ces enquêtes ont fait l’objet de débats. Cette revue de littérature entend restituer ces débats – sur la symétrie de genre et la bidirectionnalité des violences, sur leur définition, sur leur étiologie, sur leur traitement pénal – afin de contribuer à la construction de l’objet « violences conjugales ». La réprobation que suscitent ces violences constitue un objet d’analyse en soi.

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La place des familles vulnérables dans le droit social

Article de Flore Capelier

Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 78-85.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Protection de l'enfance, Aidant familial, Parrainage, Mode de garde, Vulnérabilité

Si la vulnérabilité des personnes et des familles n'est pas un concept juridique, elle n'en est pas moins un critère utilisé par l'action publique, notamment pour cibler l'octroi de certains aides. Le défi consiste alors à concilier solidarité nationale et solidarités familiales : les aides publiques proposées doivent être mises en œuvre dans le respect de la vie privée et familiale. Le plus souvent, elles le sont complément des liens et aides informelles au sein de la famille.

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La dimension familiale de la vulnérabilité

Article de Jean Yves Barreyre

Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 28-35.

Mots clés : Famille, Aidant familial, Évaluation, Lien social, Handicap, Vulnérabilité

Bien que les aidants soient présentés dans le discours des pouvoirs publics comme des acteurs essentiels - la vulnérabilité des familles des personnes fragiles peut rester invisible pour l'institution - notamment parce qu'elles n'ont pas recours aux aides existantes. Puisant dans toutes leurs ressources disponibles - ces proches déploient des trésors d'ingéniosité pour "tenir" et mettre en place des stratégies - souvent précaires mais d'une grande humanité et parfois innovantes.

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La famille en danger ? Psychiatrie - hébergement familial et vulnérabilité

Article de Pauline Blum, Julie Minoc, Florence Weber

Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 68-75.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap, Psychiatrie, Maintien à domicile, Famille, Aidant familial, Handicap mental, Risque, Vulnérabilité

La politique de maintien à domicile des personnes atteintes de troubles psychiatriques fait peser de lourde contraintes sur les familles et peut entrainer des dangers pour elles-mêmes et pour leurs proches. Ces dangers ne sont pas forcément perçus de la même façon selon les protagonistes, au sein des familles comme entre familles et professionnels- travailleurs médicaux, sociaux ou judiciaires. Les différents intervenants, de première ligne ou non, se trouvent confrontés à des décisions difficiles à prendre, mais aussi parfois impossibles à appliquer.

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