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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 371 à 380 sur un total de 383

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« Là, dans le groupe, j’ai appuyé sur la touche de l’intelligence ». Les effets du travail en groupe : l’exemple de groupes de parole d’hommes auteurs de violences conjugales

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 98-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe de parole, Violence conjugale, Estime de soi, Identité, Thérapie de groupe

A partir de l’exemple de groupes de parole d’auteurs de violences conjugales que nous co-animons à l’avac, nous tentons de mieux comprendre ce qu’apporte un groupe à ses participants. Un consensus s’opère sur le fait de donner du sens à ses actes, de se découvrir à travers les autres, de (re)prendre confiance, de se (re)construire une identité, pour avancer vers une impulsivité calmée. Plus généralement, nous articulons notre réflexion autour d’éléments théoriques qui illustrent la force et les limites du groupe, en tentant de le définir.

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L’utilisation addictive des jeux vidéo est-elle une solution adaptative à la perception de soi et à la symptomatologie dépressive des jeunes adolescents (11–14 ans) ?

Article de S. Gaetan, P. Therme, A. Bonnet

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 4, juin 2015, pp. 251-257.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Addiction, Adolescent, État dépressif, Image de soi, Jeu vidéo

Cette étude permet d’affiner notre compréhension du processus addictif. L’avatar permettrait une « re-construction de soi », rehaussant la perception que le sujet a de lui-même dans le monde virtuel, et réduisant ainsi sa souffrance. En contre partie, un écart se crée avec l’environnement quotidien, renforçant la symptomatologie dépressive et la conduite addictive. Néanmoins, des questions émergent concernant le lien entre le joueur et son avatar, mais également concernant l’impact des différents formats de jeux vidéo sur ce processus.

Vieillir - vous avez dit vieillir ?

Article de Martine Tourret

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 134-138.

Mots clés : Vieillissement, Représentation sociale, Transversalité, Accompagnement, Personne âgée, Prise en charge, CARE

Les images du grand âge impactent les pratiques d’accompagnement des personnes âgées. Les professionnels des services d’aide à la personne abordent la vieillesse en fonction de leur métier. Les représentations des métiers du « care » sont dynamiques et reposent sur un phénomène relationnel. Les représentations des métiers du « cure » sont compassionnelles et reposent sur un paradigme médical. Ne faut-il pas cultiver des espaces de transversalité pour confronter nos représentations mutuelles de la vieillesse ?

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Éducation à la tolérance

Article de Ghida Hammoud

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 122-125.

Mots clés : Éducation, Morale, Tolérance, Valeur sociale, Transmission, Échange

Réintroduire et refonder l’éducation morale à l’école semble être devenu un débat sociétal récurrent. Une réflexion autour des pratiques des enseignants en termes de transmission de valeurs semble nécessaire. Cet article s’interroge sur l’éducation à la tolérance et les pratiques mises en place en classe afin de sensibiliser à cette valeur. Les résultats obtenus soulignent que l’éducation à la tolérance débouche sur une éducation à d’autres valeurs. Des pratiques d’échange et de débat sont ainsi favorisées pour que les élèves soient dotés d’outils afin de juger et cultiver des valeurs fondamentales.

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Des dispositifs de soin spécifiques pour les patients d’origine étrangère ?

Article de François Sicot, Slimane Touhami

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 101-108.

Mots clés : Soin, Santé mentale, Culture, Enquête, Prise en charge, Étranger, Interculturel, Pratique professionnelle, Politique

Une enquête menée sur trois territoires français auprès d’une cinquantaine de professionnels de la santé mentale interroge le rôle qu’ils prêtent à la culture dans la prise en charge de leurs patients étrangers ou d’origine étrangère. Comment les dispositifs de soins peuvent-ils être adaptés à des supposées spécificités et le doivent-ils ? Les professionnels apparaissent peu formés aux questions de la rencontre interculturelle, se méfient de la notion même de culture et, face aux incertitudes ou aux difficultés rencontrées, bricolent des pratiques en fonction de leur expérience. Les discours sur la culture de ces patients sont essentiellement clivés sur des positions politiques, relatives à la place qu’il convient d’accorder aux étrangers en France.

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Le rétablissement. L’exemple du programme français « Un chez-soi d’abord »

Article de Pascale Estecahandy, Paola Revue, Marie Laure Senat, et al.

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 76-81.

Mots clés : Soin, SDF, Santé mentale, Habitat, Concept, ETATS UNIS

Le concept de rétablissement « recovery » est issu de mouvement d’usagers de la santé mentale aux Etats-Unis dans les années 1970. Tout d’abord minoritaire, il fonde maintenant les politiques de santé mentale de plusieurs pays. En France, il émerge au travers de programmes centrés sur la question des publics sans-abri. Cet article illustre, à partir de l’exemple du programme « Un chez-soi d’abord », comment ce nouveau paradigme tente de modifier les pratiques professionnelles en s’appuyant sur les choix, les compétences, l’expérience des personnes usagères des services de santé mentale.

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Accueillir - écouter ... soigner ? La Boutique Solidarité : un accueil de jour investi

Article de Odile Carissan

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 70-75.

Mots clés : Écoute, Soin, Accueil de jour, Parole, Accueil

Qu’entend-on par « prendre soin » ? Comment élargir cette notion, lui faire prendre sens dans une pratique au sein d’un accueil de jour a priori non dévolu au soin ?
Nous verrons comment cette notion s’inscrit dans l’accueil quotidien de personnes aux prises avec une dure réalité sociale et psychique, laissant souvent peu de place à l’attention de soi. Il s’agira alors de donner une place à cette parole face à un trop fréquent « mais qui voudra m’entendre ? » et de mesurer les effets thérapeutiques de cette simple attention portée à l’autre, de ce simple accueil qui signifie déjà tant.

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Ceux qui restent - ceux qui partent. A propos du travail de rencontre d’équipes de soin au sein de Goutte de Vies

Article de Thierry Marmet, Serge Lacan, Nicolas Velut

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 29-35.

Mots clés : Association, Mort, Rue, Exclusion sociale, Institution, Rencontre

Goutte de Vies est une association qui tente d’appréhender les questions relatives aux « morts à la rue » et à leurs conséquences. Au sein du collectif, nous sommes un groupe particulièrement actif auprès des équipes des structures d’accueil et d’hébergement qui nous sollicitent et où nous intervenons ponctuellement, ce qui peut avoir des effets de libération d’une parole souvent retenue voire interdite, car elle touche à quelque chose d’impensé et d’impossible, de l’ordre de la disparition et de l’effacement subjectif, dans l’exclusion et dans la mort ... C’est de ces rencontres que nous voulons témoigner.

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La maison Goudouli

Article de Pierre Cabanes

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 26-28.

Mots clés : Lieu de vie, Accueil, Précarité, Rue, Habitat

La maison Goudouli accueille dans l’inconditionnalité de durée les personnes qui ne peuvent accéder aux dispositifs classiques pour quelque raison que ce soit : du fait de leurs addictions, de leurs troubles psychiques, de leur perte d’autonomie, tous très fragiles, déjà détruits par des années de vie à la rue, les plus fragiles des précaires de la rue toulousaine. Cette maison est une véritable maison, un endroit pour habiter et pour vivre comme on est, un endroit pour se sentir bien chez soi, bien loin des lieux d’hébergement, de réinsertion, de réhabilitation. Il s’agit pour cette structure de recréer jusqu’à l’idée perdue d’habiter un lieu, et au-delà, d’habiter un espace, un corps, un collectif, une intimité.

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La lutte contre les désolations : des révélations et des rêves des personnes sans abri

Article de Claudia Girola

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 16-25.

Mots clés : SDF, Représentation sociale, Affirmation de soi, Rêve, Mémoire

La représentation dominante des personnes sans abri portée par le discours ordinaire, politique et souvent savant est celle d’une individualité négative, complètement désaffiliée. Cette représentation repose sur l’idée qu’à une situation de précarité socio-économique correspond fatalement un processus de précarisation de l’être. Les sans-abri sont ainsi conçus comme des identités dépourvues d’une conscience de soi et de leur propre individualité positive. Une ethnographie réflexive réalisée dans la région parisienne montre, certes, que la situation des personnes sans abri constitue une expérience qui les confronte à des situations d’injustice et de désolation infamantes. Mais, à rebours de la figure dominante de l’individu désubjectivé, en fuite pour échapper à ses malheurs, elle fait apparaître des personnes en lutte pour l’affirmation de soi, à travers la lecture réflexive de leur mémoire individuelle et sociale et une narration quotidienne de soi qui prend parfois la forme de rêves et de révélations de soi, lecture qui les conduit à une volonté farouche pour comprendre leur propre condition.

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