PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Romain Lecomte, Benoît Folens, Ronald Clavie, Christophe Médartet al.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 19-23.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Animal, Psychiatrie
Le Centre Neuro-Psychiatrique (CNP) Saint-Martin (à Dave, Namur) a développé depuis 5 ans un projet de médiation animale à destination d’une vingtaine de patients présentant des troubles d’ordre psychotique chroniques non stabilisés. Ce projet a vu le jour au sein de l’unité des « Trieux » pour se développer ensuite au sein des Maisons de soins psychiatriques (MSP). Cet article témoigne de l’originalité de cette expérience de médiation animale.
Le projet de thérapie assistée par l’animal (T.A.A.) « Mistral Gagnant » s’appuie sur la présence de deux chiens, Jethro et Jilian, au sein de l’institution. Les soins prodigués à ces « résidents » particuliers, leur éducation, les randonnées en leur compagnie ou plus simplement les interactions quotidiennes avec eux, ont eu des effets bénéfiques multiples et variés sur les patients. Pour en rendre compte, nous avons rencontré : Benoît Folens, Ronald Clavie, Christophe Médart - l’un des deux initiateurs du projet avec Ludovic Mazzier, éducateur aux « Trieux » - et Bénédicte de Villers qui a mené une enquête ethnographique afin d’observer les interactions entre chiens, patients et équipe soignante.
Article de Jean Marc Talpin, Géraldine Martin Gaujard, Jean Claude Monfort, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 203, décembre 2015, pp. 19-93.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Corps, Psychisme, Vieillissement, Mort, Physiologie, Maladie, Symptôme, Psychopathologie, Anxiété, Image de soi, Trouble de la personnalité, Psychiatrie, Hypocondrie, Démence sénile, Couple, Image du corps, Soins corporels, Âge, Représentation sociale, HISTOIRE
Le vieillissement se perçoit et se vit d'abord à travers des modifications corporelles qui attaquent le narcissisme et peuvent engendrer déni et dépression... Lorsque le corps du vieillard ne répond plus et qu'aucune autonomie n'est possible, la souffrance est au premier plan et réactive les défenses les plus archaïques. L'accompagnement soignant passe en particulier par des soins psychocorporels qui impliquent de rejoindre le sujet là où il se trouve.
La création des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) en 2005 est l'aboutissement d'un long processus avec au départ, dans les années 1950-60, l'émergence des clubs thérapeutiques qui cherchaient à répondre, sous une forme associative, aux questions de l'humanisation des soins dans des structures asilaires, de la reconnaissance de la parole, de la vie collective et sociale des malades, et de leur capacité à assumer des responsabilités dans l'organisation d'activités partagées. La quasi-totalité des clubs sont restés des outils du soin liés à l'établissement hospitalier d'origine, hormis quelques-uns comme le club des Peupliers à Paris, qui dès sa création en 1960 en pleine ville, a été un club exclusivement de patients qui, en son sein, n'étaient pas soumis au regard et à l'analyse des soignants. Avant 2005 d'autres initiatives de ce type, fondées sur les ressources et les capacités d'entraide des patients, virent le jour, à l'exemple de l'association "Bon pied, bon œil" devenue GEM, dont un article figure dans ce numéro. Dans la période de préparation de la loi de 2005 sur les personnes handicapées, l'Unafam, la Fnapsy et la Fasm Croix-Marine se sont mobilisées pour que soient reconnus dans la loi le handicap psychique et les dispositifs d'entraide mutuelle gérés par et pour les usagers, et porteurs d'intégration sociale. Les pouvoirs publics et le Parlement ont été au rendez-vous.
Paru dans la revue Rhizome, n° 58, novembre 2015, 19 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Usager, Droits des usagers, Psychiatrie, Santé mentale, Formation, Formateur, Participation
Une récente recherche-action de l'Orspere-Samdarra sur la participation des usagers au sein du conseil local de santé mentale de la ville de Marseille (Cosm) est le déclencheur et le dynamiseur de ce numéro. Cette recherche pointe à la fois l’actualité du thème et un embarras diffus à le concrétiser sur le terrain. Ces deux éléments sont récurrents dans de nombreux articles de ce numéro. De fait, l’importance des enjeux sous tendant l’actualité de la participation des usagers en santé mentale, rend nécessaire une mise en perspective historique et culturelle.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2929, 16 octobre 2015, pp. 24-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Équipe, Psychiatrie, Action sociale et médicosociale, Intervention à domicile, Réinsertion sociale, Culture professionnelle
Pour permettre aux personnes souffrant de troubles psychiques de sortir de l’hôpital, la psychiatrie a développé des équipes mobiles d’intervention à domicile. Objectif : maintenir ou réinsérer les patients dans un logement ordinaire. Mais la culture sanitaire reste très présente et la jonction avec les acteurs historiques du domicile se réalise difficilement, comme le montre une étude de l’ANAP.
La catégorie clinique des adolescents difficiles se définit par des comportements violents et transgressifs, par la notion de carence familiale et par le malaise engendré chez les professionnels. Elle sert à désigner une population marginale des institutions. Depuis la fin des années 1990, elle fait l’objet d’une activité éditoriale, du développement de réseaux professionnels, de formations académiques et d’élaborations de politiques publiques. Or, en procédant par une essentialisation méthodologique, les savoirs cliniques ne rendent pas visibles les rapports sociaux, les jugements moraux et les conditions politiques construisant cette marge.
Article de Angèle Espona, Stéphanie Navarre, Monique Letang
Paru dans la revue Santé mentale, n° 200, septembre 2015, pp. 18-22.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Art-thérapie, Exil, Psychiatrie, Lien social, Adulte en difficulté, Approche clinique
Une équipe de psychiatrie mobile propose à différents patients rencontrés dans des structures différentes (en particulier un centre pour demandeurs d'asile et un accueil pour personnes à la rue) un atelier de patchwork créatif. Cette médiation permet de créer du lien et favorise un temps de renarcissisation pour des personnes en situation de vulnérabilité.