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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 24 sur un total de 24

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De l’utopie à la dystopie : à quoi collabore l’économie collaborative ?

Article de Marie Anne Dujarier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2018, pp. 92-100.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie, Coopération, Technologie numérique, Échange, Activité de service, Économie sociale et solidaire, Capitalisme

Cet article traite des usages sociaux de l’expression « économie collaborative » dans la société contemporaine française. Elle est apparue à la faveur de la crise financière et sociale de 2008, alors que se diffusaient les applications mobiles sur téléphones intelligents ainsi qu’une technologie dite de « plateforme ». Celle-ci met en relation instantanée des offreurs et des demandeurs qui ne se connaissent pas, pour qu’ils échangent des écrits et des images, des idées, des biens, des outils, des lieux, des services ou des projets. [...]

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De quoi le revenu de base expérimenté en Finlande est-il le nom ?

Article de Dominique Acker

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 142-155.

Mots clés : Travail-Emploi, Expérimentation, Revenu minimum, Chômeur, Chômage de longue durée, Politique, Finlande

Tous les regards se sont tournés en janvier 2017 vers la Finlande qui expérimente pour deux ans un revenu de base, inconditionnel, mais pas universel, destiné aux chômeurs en fin de droits âgés de 25 à 58 ans. Cette initiative, proposée par un gouvernement de centre droit reprenant le programme de l’opposition, a le mérite d’exister. Ses contours ont été définis : un revenu inconditionnel, non imposable, de 560 €, perçu pendant deux ans, sans tenir compte des périodes de travail ou de maladie. La taille de l’échantillon, randomisé au niveau national, a été fixée à 2 000 chômeurs et le groupe de contrôle est constitué par l’ensemble des chômeurs percevant des allocations de la part de la Sécurité sociale finlandaise (KELA). Cette expérimentation s’inscrit nettement dans un objectif de diminution du chômage de longue durée, en continuité avec la politique d’activation déjà engagée. Il s’agit d’atténuer les « trappes à inactivité » et d’éliminer la complexité administrative. Mesure plus économique que sociale, le revenu de base ne devrait pas faire diminuer la pauvreté et reste muet quant aux interrogations sur l’avenir du travail. Il est loin de leurs attentes pour certains, pas révolutionnaire, mais incrémental, pour d’autres.

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Le revenu universel – un substitut aux minima sociaux ?

Article de Brigitte Lestrade

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 129-141.

Mots clés : Travail-Emploi, Revenu minimum, Revenu, Travail, Concept, Expérimentation, Financement, Europe, France

Dans un contexte d’accroissement de la pauvreté et des inégalités dans le monde, la création d’un revenu universel sans condition est en débat en Europe et plus particulièrement en France. Ce concept qui prévoit l’attribution du même montant à tous sans considération de revenu ni de patrimoine et sans aucune contrepartie en termes de travail est une idée déjà ancienne, mais, quelques expérimentations mises à part, il n’est encore entré nulle part en vigueur dans le monde. C’est la valeur du travail rémunéré en tant que moyen assurant la subsistance des hommes qui a été à l’origine des débats actuels. Carcan aliénant qu’il convient de briser pour les uns, outil d’émancipation et d’affirmation sociale pour les autres, son rôle dans une économie où la robotisation pourrait progresser à grands pas est vivement discuté. [...]

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Des demandeurs d’emploi qui travaillent ? Les sept visages de l’activité réduite

Article de Pauline Gonthier, Klara Vinceneux

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 47-79.

Mots clés : Travail-Emploi, Salarié, Chômeur, Assurance chômage, Travail à temps partiel, Allocation de chômage, Solidarité, Prestation sociale

Les demandeurs d’emploi qui travaillent, c’est-à-dire qui sont inscrits à Pôle emploi tout en exerçant une activité rémunérée, sont de plus en plus nombreux. Le dispositif d’activité réduite leur permet, lorsqu’ils sont indemnisables par l’assurance chômage, de cumuler partiellement salaire d’activité et allocation chômage. Cet article vise à éclairer la diversité des trajectoires de ces demandeurs d’emploi, pour mettre en lumière les différents rôles que remplit de facto ce dispositif phare de l’assurance chômage, initialement conçu comme un tremplin vers l’emploi.
Une typologie empirique des trajectoires des demandeurs d’emploi en activité réduite (construite par optimal matching) dévoile dans un premier temps sept visages, ou sept modes de recours à l’activité réduite. Pour deux trajectoires issues de cette typologie, l’interaction entre l’activité réduite et les dispositifs de solidarité (revenu de solidarité active – RSA ; prime d’activité ; allocations logement) est ensuite simulée. Le cumul entre allocations et revenu d’activité permet d’améliorer nettement le revenu global mensuel des individus étudiés, avec une forte substitution entre dépenses d’assurance chômage et de solidarité (de 40 % à 60 %). Le recours croissant à l’activité réduite interroge ainsi la frontière entre assurance chômage et solidarité.

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