PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 91-96.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Expertise, Épidémiologie, Sécurité, Réduction des risques, Santé publique, Communication
Mon parcours est tout sauf linéaire. Ce sont les rencontres humaines qui l’ont dicté en grande partie. Cela m’a mené de la médecine hospitalière à l’épidémiologie (au Québec), de la recherche (INSERM) à l’épidémiologie de terrain (Observatoire régionale de la santé d’Île-de-France), de l’entreprise (EDF) à l’enseignement (à l’École nationale de la santé publique puis au CNAM) avec un passage à la Direction générale de la santé (DGS) auprès de Lucien Abenhaim dans un premier temps, puis au cabinet du ministre Mattei et finalement comme directeur de la DGS. C’est une carrière entièrement dédiée au secteur public et à la santé publique. [...]
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 85-89.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, ARS, Sécurité, Prévention sanitaire, Crise, Gestion, Territoire, Vaccination, Hôpital, Politique sanitaire, Adaptation
RFAS : Pouvez-vous présenter en quelques mots votre parcours et vos fonctions actuelles ? Quel est votre rôle depuis le début de l’épidémie ?
Énarque et inspectrice des Affaires sociales, je suis docteure en économie de la santé. Après plusieurs années à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et au ministère des Affaires sociales et de la Santé (DHOS et DSS), je suis en poste à l’Agence régionale de santé (ARS) Grand-Est depuis septembre 2017.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 77-84.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, ARS, Coordonnateur, Stratégie, Crise, Prévention sanitaire, Politique sanitaire, Hôpital
RFAS : Pouvez-vous présenter en quelques mots votre parcours et vos fonctions actuelles ? Quel est votre rôle depuis le début de l’épidémie ?
Je suis directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France depuis fin septembre 2020. Je suis par ailleurs professeur de médecine, anesthésiste et réanimateur. J’ai commencé ma carrière de praticien hospitalier en 1990 au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lille, dont j’ai été président de la Commission médicale d’établissement. [...]
Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise
Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.
La crise sanitaire actuelle impacte la vision du présent et de l’avenir. Il ne s’agit pas de se sentir “sacrifié”, mais plutôt de découvrir une nouvelle façon d’aborder le monde qui nous entoure. Il en est ainsi de nos représentations de la santé et de l’interdépendance des personnes et des générations.
En cette période de crise sanitaire, alors que les étudiants affrontent des informations stressantes, une infirmière “Covid” démystifie le virus tandis qu’une infirmière marocaine promeut la diversité culturelle des messages de prévention arabophones et francophones. D’autres actions associatives ou culturelles sont mises en place ; autant d’espaces de développement culturel ou de partenariats solidaires pour aider les étudiants à sortir de leur isolement et prévenir l’apparition de troubles anxieux.
Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante
Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.
En cette période de pandémie, les soignants de ville sont directement concernés par la détresse mentale ou sociale des étudiants. En plus des services de santé universitaires, des psychologues, par l’intermédiaire d’associations, des assistantes sociales, des médecins et des infirmiers sont à l’écoute des jeunes pour les situations individuelles, mais parfois aussi pour celles de groupes. Autant d’accès à la santé à proposer aux étudiants en souffrance ainsi qu’à leur famille.
Les services de santé universitaires accueillent les étudiants depuis de nombreuses années. En cette période de crise sanitaire si particulière, ils prennent activement soin de la santé de leur population, y compris au niveau psychologique. Les compétences infirmières sont ici essentielles.
Paru dans la revue Direction(s), n° 196, avril 2021, pp. 24-31.
Mots clés : Santé-Santé publique, ARS, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Santé publique, Territoire, Financement, Coopération, Addiction, Autonomie
Créées en avril 2010, les agences régionales de santé (ARS) sont mises à l'épreuve par la crise sanitaire. Critiquées par certains acteurs du secteur médico-social qui décrient leur rigidité technocratique et leur éloignement des territoires, elles sont amenées à se transformer. Mais comment ? Si les pistes sont nombreuses, la simplification n'est pas une mince affaire.
Enseignant chercheur à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Gaël Coron invite à considérer l'action des ARS à l'égard du secteur médico-social à l'aune des politiques européennes et des transformations de l'action publique. Si leur reconfiguration est probable, la solution miracle n'existe pas.
Créées en 2016 pour piloter les actions de prévention de la perte d'autonomie sur les territoires, les conférences des financeurs rassemblent départements, ARS et de nombreux acteurs. Un outil apprécié en Seine-Maritime pour son fonctionnement et ses résultats concrets.
La création des ARS a modifié la relation avec les associations du champ de l'addictologie. Exemple en Bretagne où des programmes sont lancés malgré un financement faible et complexe.