PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 370, septembre 2019, pp. 48-52.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Identité, Corps
Expériences anorexiques. Récits de soi, récits de soin apporte un éclairage sur le vécu d’une trentaine de femmes ayant traversé une période d’anorexie mentale au cours de leur vie. Christine Durif-Bruckert y développe notamment la question identitaire, se fondant sur une construction « en creux », où toute forme de désir ou de sentir son corps est évincé. Ou comment l’anorexie peut-elle être un engrenage dans la quête de soi à travers l’anéantissement de son corps, et où s’établit une interaction forte entre corps social et corps anorexique. Des paradoxes que n’hésite pas à aborder l’entretien ici proposé.
La psychiatrie actuelle connaît de profondes mutations. L’auteure propose ici d’explorer les effets de l’hypermodernité au sein des établissements de santé mentale. L’accélération du temps social impose un nouveau rythme dans les prises en charge, avec comme credo le traitement le plus rapide possible des troubles psychiques. Comment ce nouveau modèle s’articule-t-il avec la chronicité réputée de la psychose et avec les pratiques soignantes ? À quoi ressemble la figure contemporaine du « fou » devenu « usager » en santé mentale ?
L’auteure nous propose ici quelques réflexions émanant de sa pratique au sein d’un Institut médico-éducatif à travers des ateliers de manipulation d’argile. Les coanimatrices ont pu aborder et remobiliser des enjeux archaïques auprès d’enfants en difficulté, une manière de penser la terre comme un outil original de médiation thérapeutique afin d’accéder à des problématiques identitaires.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 369, juillet-août 2019, pp. 72-77.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Symptôme, Anxiété, Accès aux soins, Thérapie
L’anxiété, qui se manifeste sous forme de grande inquiétude, est un phénomène tout à fait normal de la vie. Lorsqu’elle prend un caractère excessif menant à une pathologie, il s’agit alors de troubles anxieux, affectant le comportement, les pensées, les émotions de la personne. S’ils peuvent être handicapants, ils sont, selon l’auteur, tout à fait abordables d’un point de vue thérapeutique. Comportant a priori un grand nombre d’états en apparence très différents, le point sur ces affections est ici proposé.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 68-71.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Enfant, Parents
Quelle place le thérapeute peut-il réserver aux parents lorsqu’ils accompagnent leur enfant en thérapie ? Selon l’auteur, si cette question peut susciter quelques controverses, seules l’expérience et les connaissances du clinicien viendront le guider dans une dynamique thérapeutique à chaque fois singulière. Le cas de Tom viendra en étayage de ses réflexions.
Article de Fabien Joly, Marc Rodriguez, Jean Michel Coq, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 14-45.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Corps, Psychopathologie, Traumatisme, Protection de l'enfance, Boulimie
Il y a exactement un an, l’association Corps et Psyché organisait son XIVe Congrès national sur le thème « Corps et psychopathologie » avec un ouvrage d’envergure à la clef sur le sujet, reprenant une part des conférences.
Derrière un enfant violent se cache souvent une dépression invisible, alors que le sujet ne se laisse pas « affecter ». On s’interroge ici sur les manières, pour le psychanalyste, de favoriser les capacités de symbolisation chez ces enfants, leur permettant de constituer leur « jardin intérieur » et de se débarrasser d’une violence défensive vis‑à‑vis du monde extérieur.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 365, mars 2019, pp. 66-70.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Relation enfant-parents, Psychopathologie
Lorsqu’un parent produit ou simule chez son enfant des symptômes dans le but de lui faire jouer le rôle du malade, puis le présente aux médecins pour qu’il soit soumis à des traitements et examens multiples, on parle de « syndrome de Münchhausen par procuration », une fusion pathologique qui déshumanise l’enfant. Cette identification « vampirique » est, pour le parent, une réponse de survie à une atteinte narcissique trouvant son origine dans les générations précédentes.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 364, février 2019, pp. 55-60.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Créativité, Hôpital, Thérapie
Favoriser, dans un dispositif spécifique, l’émergence et le développement de la créativité, sans autre visée que celle‑ci, se révèle être, à l’hôpital, une vraie proposition thérapeutique. Le corps objet de soin redevient sujet, s’émancipant de la centration sur la maladie. Une parole neuve en émerge, inouïe, qui donne vie. Démonstration.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 364, février 2019, pp. 45-49.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, Définition, Conflit, Concept
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur l’emploi généralisé de la notion d’autisme. Ce terme est utilisé selon lui quasi systématiquement au singulier, notamment dans les médias, mais aussi dans les ouvrages de référence en la matière comme dans la dernière version du DSM ou encore dans la nouvelle stratégie nationale de santé du gouvernement pour la période 2018-2022… Le mot « autisme » et son emploi semblent donc supposer une entité ou pathologie précise. Mais, pour l’auteur, la réalité est bien plus complexe, subtile et multiple.