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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 29 sur un total de 29

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Les effets des écrans sur les tout-petits : syndrome ou symptôme ? Hypothèses sociétales et psychomotrice

Article de Morgane Balland, Delphine Bizeul, Carole Guilliet, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 80, janvier-mars 2019, pp. 157-167.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Psychologie du développement, Psychomotricité

Quatre professionnelles en cmp enfant (psychomotriciennes et pédopsychiatre) constatent l’arrivée, de plus en plus fréquente, d’enfants présentant des troubles relationnels (évitement, stéréotypies sensorielles et retard de langage) en lien avec une exposition massive et précoce aux écrans. Elles observent la diminution des troubles au début des soins et avec l’arrêt de cette surexposition. Parallèlement à la question de la place des écrans dans le monde des adultes, elles développent dans cet article leur travail clinique auprès de deux enfants qui semblaient se vivre comme enfermés, en deux dimensions dans les écrans, ne pouvant accéder à la tridimensionnalité (enveloppe, verticalité et relation). Elles tentent de comprendre comment la mise en place de stimulations adaptées et d’appuis relationnels sécurisants permet de se présenter et d’être au monde pleinement, en trois dimensions.

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Bilinguisme chez le jeune enfant : du développement précoce aux enjeux cliniques et sociaux

Article de Jaqueline Wendland, Gaid Evenou, Ranka Bijeljac Babic, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 30, n° 1, 2018, pp. 5-84.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Bilinguisme, Jeune enfant, Acquisition du langage, Classe sociale, Communication, Psychologie du développement, Réussite scolaire

De nos jours, de très nombreux enfants grandissent en contact quotidien avec plusieurs langues. Le bilinguisme, comme le multiculturalisme, est une question des plus actuelles. Même pour des enfants élevés dans des pays officiellement monolingues, le contact fréquent avec d’autres cultures et d’autres langues se généralise. Comme le souligne Nathalie Auger, professeure en sciences du langage à l’université...

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Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

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De la recherche à la pratique : études en psychologie et psychopathologie développementale

Article de Roger Lécuyer, Blaise Pierrehumbert, Raffaella Torrisi, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 69, n° 4, octobre-décembre 2017, pp. 405-620.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Handicap-Situations de handicap, Psychologie du développement, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Nourrisson, Attachement, Stress, Autisme, Développement cognitif, Test d'intelligence, Sociabilité, Émotion, Vue, Conscience de soi

Toutes les sciences biologiques impliquées dans l'option développementale devraient pouvoir se regrouper pour marquer leur unité méthodologique notamment liée à la nécessité de prendre en compte la succession temporelle, les transformations, les états éphémères. Ce n'est pas encore le cas. Du moins la psychologie développementale et la psychopathologie développementale échangent-elles leur expérience, se contaminent-elles, s'influencent-elles mutuellement.

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Environnement et développement précoce

Article de Catherine Salinier, Umberto Simeoni, David Germanaud, et al.et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 46, 2e semestre 2017, pp. 7-302.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Prévention sanitaire, Environnement, Alimentation, Alcoolisme, Maladie infectieuse, Périnatalité, Addiction, Parentalité, Psychologie du développement, Pollution, Nourrisson, Autisme, Immigré, Précarité, Réseau, PMI, Recherche-action, Famille, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Centre maternel, Grossesse, SAF (Syndrome d'alcoolisation foetale), Réseau SOLIPAM (Solidarité Paris Maman Île-de-France), Centre parental Aire de famille, La Réunion, Paris

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La sexualité infantile aujourd'hui

Article de Jean Tristan Richard

Paru dans la revue Santé log petite enfance, n° 30-31, mars-août 2016, pp. 5-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Petite enfance-Périnatalité, Sexualité infantile, Psychologie du développement, Jeune enfant, Stade de développement, Stade anal, Stade oral, Stade phallique, Complexe d'Œdipe, Perversion sexuelle

Inclusion sociale et petite enfance

Article de Eric Plaisance, Sylvie Rayna

Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 73, avril 2016, pp. 7-222.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Prévention, Pauvreté, Migration, Exclusion sociale, Pluridisciplinarité, Psychologie du développement, Éducation, Accueil, Enfant handicapé, Parents, Participation, Crèche, Bilinguisme, Scolarité, Langage, WALLON (HENRI)

Selon les données disponibles, issues des travaux scientifiques comme des diverses expériences professionnelles et parentales, les premières années de la vie sont essentielles pour la personne. C’est pourquoi les préconisations habituelles d’intervention auprès de la petite enfance privilégient la prévention, le plus souvent fondée sur le repérage précoce de difficultés de développement ou de risques de perturbation ultérieure, en vue de définir des actions éducatives ou rééducatives individuelles.
Ainsi entendue, la prévention s’appuie sur une base diagnostique, elle est assortie d’aides et d’accompagnements et n’est pas exclusive d’une orientation vers des dispositifs spécifiques. Or d’autres modalités d’action, parfois amorcées dans des expériences pilotes, peuvent se définir sous l’égide de l’éducation inclusive et remodèlent la notion et les pratiques de prévention dans une dimension non plus préventive, mais prévenante. Il s’agit alors d’une prévention axée sur les milieux de vie, respectueuse à la fois de la singularité du développement de chaque enfant et du processus de parentalité et de la nécessité de promouvoir des conditions favorables d’accueil et d’éducation pour tout enfant, quel qu’il soit. Le renversement du paradigme est alors effectif : la priorité est accordée aux milieux ordinaires, l’attention est centrée sur l’accueil de tous sans discrimination, sur le développement de l’éducation inclusive et de l’accessibilité pédagogique. Une telle approche, qui implique la transformation des lieux d’accueil et d’éducation, n’élimine pas pour autant les accompagnements individualisés, mais soulève la question de leur articulation avec les orientations inclusives dans un cadre de vie conçu pour tous.
Ce dossier ne se limite pas au seul handicap, au sens restreint de déficience, mais concerne des situations de vulnérabilité, économiques, sociales et culturelles. Il s’intéresse aux avancées de la recherche et des pratiques inclusives en France, en Europe et au-delà, au regard de la petite enfance.

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Le bébé des neurosciences

Article de Jacques Dayan

Paru dans la revue Spirale, n° 76, décembre 2015, pp. 15-83.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Neurobiologie, Cerveau, Psychologie du développement, Recherche, Cognition, Perception, Motricité, Comportement social, Développement sensoriel, Psychisme, Rythme, Pikler (Emmi)

Peut-on mieux comprendre les bébés, à partir de ce qui se passe dans leurs cerveaux ? Et si les dernières découvertes de la neurobiologie et de l’imagerie cérébrale nous permettaient de rendre nos enfants plus heureux ? Les neuroscientifiques ont clairement montré que le cerveau dispose d’une grande capacité́ d’adaptation aux demandes de son environnement : la plasticité́. Elle est une caractéristique fondamentale du cerveau tout au long de la vie, même s’il existe des périodes idéales ou « sensibles » durant lesquelles un apprentissage donné présentera une efficacité́ maximale. Alors si les tempêtes émotionnelles des tout-petits et leurs peurs irrationnelles (un bruit, le noir, une forme) sont en lien avec l’immaturité de leurs structures cérébrales, notamment celles situées dans le cortex orbitofrontal, comment les aider à apprivoiser et connaître leurs émotions ? Si les bienfaits du toucher lors d'un câlin génèrent la sécrétion d'ocytocine, l'hormone du bien-être, la bienveillance permet-elle à aux circuits cérébraux, qui vont de l’émotionnel au rationnel, de grandir ? Si le « système de motivation et de récompense » stimule la curiosité et active la sécrétion de dopamine, faut-il donc encourager plus souvent ses enfants ? Ce numéro sonde les cerveaux de nos petits bouts pour essayer de mieux comprendre la vie naissante et son développement.

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Une étude sur le sommeil des bébés en crèche collective

Article de Joan Tissier

Paru dans la revue Devenir, vol. 27, n° 3, 2015, pp. 179-208.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Sommeil, Trouble du sommeil, Nourrisson, Crèche collective, Norme, Psychologie du développement, Représentation sociale, Professionnel de l'enfance, Qualité, Durée, Sieste, Aménagement de l'espace

Les difficultés de sommeil chez le jeune enfant dépendent de plusieurs facteurs dont l'environnement de sommeil qui lui est proposé. Cette recherche s'est centrée sur le sommeil de 45 bébés accueillis en crèche collective. L'auteur s'est demandé si les différents espaces de sommeil en dortoir ou au sein de la salle de vie, proposés en crèche, avaient une incidence sur la durée de sommeil des enfants. L'auteur a voulu également comparer les siestes diurnes des enfants en crèche à celles attendues au regard de l'âge de développement des enfants. Enfin, une analyse sur la représentation des professionnelles concernant le sommeil des enfants accueillis a été menée..

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