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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Jardins thérapeutiques et troubles de la mémoire

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Mémoire, Stimulation, Jardinage

Jardiner est une activité ludique qui plaît à de plus en plus de Français. Nombre de résidents arrivant en institution ou sont suivis à domicile la pratiquent. Elle constitue donc un excellent support pour stimuler la mémoire des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou présentant des troubles mnésiques quelle qu'en soit l'étiologie. Qu'il s'agisse de redonner le sourire à Jeanne ou bien d'inciter Raymond à reprendre une activité physique, le jardinage thérapeutique peut atténuer leurs troubles mnésiques.

Quand les jardins prennent soin de nous

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Jardinage, Soin, Thérapie

Les jardins thérapeutiques ont depuis quelque temps le vent en poupe. Tant mieux ! Mais soyons prudents, parce qu'il est possible d'appeler jardin thérapeutique un peu tout et n'importe quoi. Et entre ceux qui utilisent l'expression dès que sont présents devant l'Ehpad un petit bout de pelouse et un bac de jardinage surélevé, et ceux qui affirment qu'un jardin n'est thérapeutique que s'il contient certains aménagements ou modules (qu'ils commercialisent), beaucoup de place pour le flou.

Quand le jardin soigne les malades d'Alzheimer

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 11-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Jardinage, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Hôpital, Maison de retraite, EHPAD

Ces dernières années, de nombreux hôpitaux, maisons de retraite et autres structures pour personnes âgées ont aménagé des jardins spécialement conçus pour l'accompagnement et la prise en charge de malades Alzheimer. Mais, pour être réellement thérapeutiques, ces jardins doivent être conçus selon un cahier des charges bien précis. L'implication des soignants est également une condition sine qua non à la réussite de cette thérapie non médicamenteuse qui se développe de plus en plus.

Jardins thérapeutiques : pour quels bénéfices ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Thérapie, EHPAD, Lien social, Mémoire, Animation sociale, Dépendance, Association Aid'Aisne

A l'heure où l'été arrive et où les jours rallongent, les espaces verts sont pris d'assaut par les jardiniers. Mais une fois la perte d'autonomie constatée, et la dépendance installée, de nombreuses personnes âgées sont contraintes de cesser de jardiner. Certaines à domicile n'ont plus de potagers ou de massifs de fleurs, qui demandent trop d'entretien, quand d'autres, une fois institutionnalisées, restent cloîtrées entre les murs de l'établissement, assises devant la télé. Et pourtant, depuis quelques années, les soignants misent de plus en plus sur les thérapies non médicamenteuses dont les jardins dits "thérapeutiques" font partie. Plantations, récoltes, fleurs, plantes aromatiques, légumes, fruits, stimulation autour des sens, chemins permettant de travailler la proprioception ; autant d'activités qui sont proposées en extérieur, à l'air libre... loin de la pesanteur ressentie en établissement et du brouhaha du collectif. C'est alors l'occasion de se retrouver dehors pour discuter, se remémorer des souvenirs, partager des techniques et pourquoi pas côtoyer des poules, chats et autres animaux de compagnie. Pour quels résultats ? Le premier indice c'est l'ambiance plus détendue, le bien-être et le plaisir ressentis par tous... des échanges qui se nouent entre résidents, avec les soignants ou encore avec les familles. Ceux qui ont testé constatent une diminution de la fréquence des chutes, des accidents, une amélioration des compétences cognitives, une baisse des troubles du comportement, de l'agitation, un meilleur sommeil et surtout une baisse des prescriptions médicamenteuses. Rompre l'isolement et partager, c'est aussi ce qui manque actuellement aux personnes vivant encore à domicile, mais en perte d'autonomie. (...) Le jardin partagé peut être une solution... mais les services d'aide à domicile sont encore peu nombreux à avoir opté pour ce projet...

Thérapies non médicamenteuses et stratégie individuelle

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Psychotrope, Prescription médicale, Neuroleptique, Antidépresseur, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Médecine alternative, Bien-être, Autonomie, Soin, Mémoire, Établissement pour personnes âgées, EHPAD

Une absence de traitements curatifs, des médicaments non remboursés depuis quelques mois faute d'une efficacité reconnue par la HAS, des prescriptions médicamenteuses très élevées en termes de benzodiazépine, de neuroleptique, d'antidépresseurs... A l'heure où l'absorption de psychotropes est particulièrement élevée en France et plus particulièrement pour les personnes de plus de 75 ans, les professionnels ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : surdose, sous-dosage, polymorbité somatique, interaction médicamenteuse. Le tout dans un contexte de manque d'essais cliniques contrôlés chez les patients très âgés. Et pourtant, au quotidien, de nombreux gériatres découvrent les ordonnances à rallonge au moment de l'institutionnalisation des nouveaux résidents. (...) Conséquence ou pas, au cours des dernières années, l'approche non médicamenteuse a émergé pour gagner de plus en plus d'établissements et de services médico-sociaux. Derrière les thérapies cognitives, fonctionnelles, thymiques, comportementales, se cachent des ateliers réminiscence, des soins Snoezelen, la méditation pleine conscience, la musicothérapie, les jeux, la méthode de validation... Pour quels objectifs ? Atténuer les symptômes, ralentir l'évolution de la maladie, stabiliser l'humeur, préserver l'autonomie ou encore améliorer le bien-être. Mais force est de constater que les études mesurant les effets de ces thérapies ne sont pas légion. Seule l'étude française Etna 3 a permis de mesurer, dès 2012, trois thérapies dans 40 centres auprès de 600 patients. Et contre toute attente, c'est la prise en charge individuelle qui s'est révélée être la plus efficace pour différer la dépendance et l'entrée en institution alors que les chercheurs misaient initialement sur la stimulation cognitive ou encore la thérapie par réminiscence. Or, dans la réalité, c'est l'hétérogénéité dans les ateliers qui est privilégiée... La faute au manque d'effectifs évidemment...

Créer un atelier réminiscence

Article de Philippe Giafferi

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Atelier, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Mémoire, Émotion, Snoezelen

La réminiscence est un retour à la conscience claire de souvenirs, non accompagnés de reconnaissance. Cela semble vague, incomplet, difficile à localiser dans l'esprit de la personne. Elle est ainsi le rappel d'émotions, de sentiments relatifs à notre mémoire autobiographique ou à ce que nous avons vécu et à ce que nous avons ressenti. L'atelier réminiscence détaille les actions à mettre en place pour atteindre les objectifs fixés. Il regroupe plusieurs activités se déroulant sur une période plus ou moins longue ou une animation précise.

Wivy, le compagnon de l'animation en gérontologie

Article de Eugénie Cubit

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 7-8.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Animation sociale, Équipe soignante, Mémoire, Jeu, Technologie numérique, Internet, Innovation

Dans la société actuelle, où les nouvelles technologies occupent une place importante, la résidence Le Château de la Source, du groupe DomusVi, à Nogent-l'Artaud, accompagne ses résidents dans l'ère numérique avec la création d'un accès Internet spécifique pour les résidents et pour leurs invités, des séances informatiques et des activités numériques. Avec l'application Wivy, le projet s'est étoffé d'un nouvel outil numérique dédié à l'animation avec un catalogue de jeux variés et la possibilité de créer ses propres jeux.

L'impact de la musique et de la rythmique sur l'induction motrice

Article de Nathalie Valette, Marie Sueur

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Musique, Activité physique, Personne âgée, Vieillissement, Musicothérapie

Lors des séances, il est apparu que l'accompagnement du mouvement par une musique appropriée influençait la réalisation de l'exercice. Le soutien musical est primordial car il s'adapte aux mouvements et aux capacités de chacun, contrairement à un travail classique sur bande-son. Pour cet atelier, les compétences d'une enseignante en activités physiques adaptées (APA), associées à celle d'une musicothérapeute, sont mises au service de la personne.

Bientraitance et usage de la contention

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Contention, Personne âgée, EHPAD, Liberté, Usager, Sécurité, Dignité, Soin, Bientraitance, Législation

L'utilisation de la contention constitue une restriction majeure à la liberté individuelle de l'usager et représente donc a priori une violation de la loi du 2 janvier 2002. Son usage en structure médico-sociale heurte souvent les familles et les professionnels. Pourtant, l'article 7 de cette même loi précise les obligations des structures d'accueil en matière de respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité. Cet impératif de sécurité ne doit en aucun cas occulter la dispensation de soins et d'accompagnement dans la bientraitance.

Les aidants, les interlocuteurs indispensables

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Équipe soignante, Démence sénile, Relation, Communication, Dépendance, Accompagnement

Au fil des années, les aidants familiaux sont sortis du bois où ils étaient bien cachés. Ils sont désormais visibles et même recensés. Depuis la loi ASV (Adaptation de la société au vieillissement), ils bénéficient d'un droit au répit pour ceux qui accompagnent des personnes âgées en perte d'autonomie. Et pourtant, malgré ces avancées, le lien entre aidants familiaux et aidants professionnels n'est pas une évidence. Loin de là. Force est de constater que c'est toujours une épreuve, un choix mûrement réfléchi lorsqu'un aidant familial décide de passer le relais en faisant appel à des professionnels, que ce soit à domicile ou en établissement. Une fois cette décision prise, le plus difficile reste à faire : apprendre à se connaître, se faire confiance. Certes, l'objectif est le même, à savoir accompagner au mieux la personne malade. Mais les attentes et le regard sont forcément différents. D'où une difficile conciliation. (...) Le professionnel, même s'il est bien formé, a besoin de clefs pour un accompagnement de qualité, que ce soit à domicile ou en établissement. Les échanges avec les aidants permettent de gagner du temps, de gagner en qualité. Ce sont donc de véritables alliés qui ont à apprendre les uns des autres. Or, dans la pratique, sur le terrain, les crispations sont bien réelles. La faute à qui ? La faute à quoi ? A un manque de communication. Car à domicile ou en établissement, évidemment, la place du professionnel n'est pas la même, mais la communication reste l'outil indispensable pour que l'aidant familial d'un côté et le professionnel de l'autre puissent trouver leur place, s'épanouir, avec en ligne de mire le bien-être de la personne aidée.