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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 101

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Notre vie onirique décryptée

Article de Hélène Frouard, Jacqueline Carroy, Nicolas Journet, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 336, mai 2021, pp. 30-49.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rêve, Psychothérapie, Civilisation, Symbolique, Sociologie, Épidémie, Interprétation, Freud (Sigmund), Moyen Age

“Comprendre les réalités sociales à l’échelle individuelle”

Article de Brigitte Bégue, Bernard Lahire

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3204, 9 avril 2021, pp. 36-37.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Interprétation, Rêve, Déterminisme, Individu, Sommeil, Communication, Pouvoir, Famille, Jeune enfant, Sexualité, Freud (Sigmund)

Quel pourrait être l’apport de la sociologie des rêves aux sciences sociales ? C’est ce qu’explique Bernard Lahire dans le second volume de son « Interprétation sociologique des rêves ». Une recherche inédite sur un nouveau moyen d’accès à la compréhension des déterminismes sociaux.

Refabriquer le corps des exclus : une lutte contre l'inacceptable défaillance

Article de Odile Piriou, Jérôme Thomas

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 211-225.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Appartenance sociale, Atelier, Confiance, Compétence, Comportement social, Corps, Développement, Emploi, Estime de soi, Exclusion sociale, Insertion professionnelle, Méthodologie, Narcissisme, Observation, Politique sociale, Précarité, Psychanalyse, Psychisme, Réinsertion professionnelle, Réinsertion sociale, RSA, Sociologie

Cet article s’intéresse aux actions déployées dans des ateliers dits de « remobilisation vers l’emploi » à destination de bénéficiaires des minima sociaux. Par l’observation directe de ces dispositifs et par des entretiens, l’article analyse les normes et idéologies d’inspirations managériales psychologisantes qui s’y déploient. L’article détaille la manière dont l’obligation à la réinsertion passe par une action sur le corps conçu comme porteur des empêchements des sujets, mais aussi comme réceptacle à modeler et à transformer pour atteindre des effets sur le comportement et le psychisme. En mobilisant la sociologie et la psychanalyse, l’article décrit les dispositifs mis en place dans ces ateliers. L’hypothèse principale de l’article – et les enjeux critiques qu’elle engage – est que notre société lutte contre une défaillance intolérable et irreprésentable de soi qu’elle situe dans le corps et le psychisme, mais qu’elle origine aussi dans les appartenances considérées comme des freins à la réinsertion.

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Société adolescente, une illusion moderne ?

Article de Jean Claude Quentel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 15-26.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Altérité, Anthropologie, Approche historique, Aptitude, Attitude, Autonomie, Identité sociale, Individu, Jeune, Société, Sociologie

L’adolescence est une création sociale récente, mais elle pose un problème général qui est celui de la sortie de l’enfance. À ce problème, de nature anthropologique, tout homme et toute société ont, et ont eu, à se confronter. Cependant, si la question du début de l’adolescence ne fait pas véritablement problème, il n’est pas de même aujourd’hui de celle de sa durée et de sa fin. Les sociétés occidentales prolongent de plus en plus la période de la jeunesse sans toujours bien faire la différence avec l’adolescence. Plus encore, plusieurs auteurs en font aujourd’hui des « sociétés adolescentes » du point de vue de leur fonctionnement. Pour s’y retrouver dans ces questions, il faut creuser les processus qui s’enclenchent à la sortie de l’enfance avec « l’émergence à la personne ».

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L’approche de la mobilité sociale par les microclasses : une application sur données françaises

Article de Cyril Jayet

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-1, janvier-mars 2021, pp. 63-104.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mobilité sociale, Reproduction sociale, Classe sociale, Profession, Catégorie socioprofessionnelle, Sociologie, Parents

La plupart des recherches classiques en sociologie quantitative ont examiné l’évolution de la mobilité sociale au moyen de schémas de classes sociales ou de nomenclatures professionnelles contenant un nombre limité de catégories, généralement au plus une dizaine. Cet article propose d’analyser la mobilité sociale en France en partant des microclasses, ou professions. Il mobilise les données de l’« Enquête emploi en continu » entre 2013 et 2019. Il montre d’abord que si la reproduction professionnelle apparait comme faible en valeur absolue, elle est en réalité au moins aussi importante que la reproduction des classes sociales lorsque l’on tient compte de la taille des différents groupes sociaux en modélisant la fluidité sociale et en mesurant ainsi l’association par les odds ratios. L’approche en microclasses permet en outre d’identifier les différentes dimensions qui sous-tendent les flux de mobilité entre professions et entre classes sociales. Nous identifions ainsi les rôles respectifs du secteur d’activité, du statut d’emploi, du type d’employeur, des niveaux de rémunération et de diplôme dans la reproduction et la mobilité sociales. Enfin, en examinant séparément l’impact de la profession de la mère et du père sur les destinées des femmes et des hommes, on met en évidence un important effet de structure : les femmes ont une plus grande chance d’avoir la position sociale de leur mère que d’avoir celle de leur père, mais une fois contrôlé l’effet de la ségrégation genrée du marché du travail, l’association entre position d’origine et position sociale est plus forte avec la position du père qu’avec celle de la mère.

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Vincent de Gaulejac : la sociologie clinique donne du sens aux histoires personnelles

Article de Maud Navarre, Vincent de Gaulejac

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 333, février 2021, pp. 24-27.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Psychologie clinique, Conflit, Psychisme, Histoire familiale, Histoire sociale, Pluridisciplinarité

L’être humain est confronté à des conflits psychiques qui proviennent en partie de ses relations sociales. Pour les résoudre, le sociologue Vincent de Gaulejac a inventé une méthode combinant démarche clinique et recherche.

Mondes militants, mondes économiques. Contestations, frontières et coopérations

Article de Laure Bereni, Sophie Dubuisson Quellier, Audrey Chérubin, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 505-700.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mouvement social, Militantisme, Économie, Sociologie, Entreprise, Environnement, Économie sociale et solidaire, Don, Alimentation, Crise économique, Consommation

Depuis une vingtaine d’années, un champ de recherche prolifique a pris pour objet les interactions entre mondes militants et mondes économiques. Cette introduction du numéro thématique « Mondes militants, mondes économiques : contestations, frontières, coopérations » en présente les principaux axes, mais souligne également ses points aveugles. Alors que les travaux dominants du champ « social movements, firms, and markets » insistent généralement sur les dimensions de segmentation, de contraste et de confrontation, nous entendons mettre au jour la porosité des frontières entre mondes militants et mondes économiques. Nous proposons trois déplacements analytiques principaux pour saisir les continuités, imbrications et transferts entre ces deux mondes : placer le regard sur des collectifs et pratiques hybrides, situés à l’intersection des mondes militants et économiques ; penser en termes d’espaces de cause au sein desquels convergent des acteurs émanant d’univers hétérogènes ; déployer une perspective microsociologique, au plus près des militant·es et/ou professionnel·les. En écho avec ces orientations programmatiques, les articles de ce numéro présentent la grande diversité des interactions entre mondes militants et économiques, au-delà des logiques de confrontation.

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Nous l’avons tant aimée… la sociologie

Article de Alain Caillé, Philippe Chanial, François Gauthier, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 56, décembre 2020, pp. 5-268.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sociologue, Approche historique, Évolution, Société

L’inventeur du nom « sociologie », Auguste Comte, voyait en elle, on s’en souvient, la dernière venue, mais aussi la plus importante des sciences, celle qui allait pouvoir rendre compte de toutes les autres, de leurs conditions d’émergence, de leur sens et de leur importance relative. Elle devait être une méta-science, une science des sciences. Propos excessif, sans nul doute. Mais il faut bien reconnaître que l’ambition de la sociologie naissante, celle des classiques, des Marx, Weber, Durkheim, Simmel, Elias, Mauss, etc., a été légitimement considérable et, pour tout dire, assez exaltante. Elle ne se proposait rien moins que d’expliquer comment se forme et s’organise la multiplicité des rapports possibles entre les humains, comment naissent les croyances, les valeurs et les idées, qui y adhère et pourquoi, avec quels effets, etc. On allait enfin pouvoir répondre, à la fois empiriquement et de manière conceptuellement bien construite, aux questions léguées par la philosophie.

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Crise de modernisation associative : la dimension institutionnelle oubliée

Article de Delphine Vincenot

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 197-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Changement, Évolution, Institution, Organisation, Organisation sociale, Professionnalisation, Recherche, Sociologie, Valeur, Vie associative, Vie institutionnelle

Le phénomène associatif français, aux objets éclectiques, est unifié par ses obligations statutaires, régies par la loi du 1er juillet 1901. Depuis quelques décennies, les organisations de ce tiers-secteur, par analogie au service public et au secteur marchand, doivent inévitablement se professionnaliser. L’article étudie la dimension institutionnelle associative à travers la crise de modernisation d’une association de coopération internationale. Il montre que la logique instituante, qui préside à la création d’une association, est mise à mal par l’imposition de changements gestionnaires visant à sa sécurisation financière. Ceux-ci disqualifient la dimension symbolique des pratiques et du fonctionnement du collectif. L’analyse d’approche clinique du processus critique dévoile la centralité d’une dimension institutionnelle associative fondée sur un triple axiome : solidarité, démocratie et non-lucrativité.

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Institution scolaire et idéologie inclusive

Article de Jean Marie Cassagne

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 183-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, École, Éducation, Enseignement, Étude de cas, Formation, Idéologie, Imaginaire, Inégalité, Institution, Intégration, Intégration scolaire, Posture professionnelle, Pédagogie, Pédagogie de soutien, Recherche, Scolarisation, Socialisation, Sociologie, Vie institutionnelle, Suisse

Le volontarisme politique actuel en faveur de l’école inclusive s’inscrit dans le prolongement d’un mouvement par lequel les institutions subordonnent leur fonctionnement à des énoncés idéologiques. Dans le contexte de la formation des enseignants, l’irruption du paradigme inclusif interroge les présupposés à partir desquels les professionnels de terrain envisagent leur action au quotidien, notamment dans le cadre du travail en équipe. Prenant pour point de départ les problématiques auxquelles les enseignants se confrontent dans le cadre de l’accompagnement d’élèves désignés comme ayant des besoins éducatifs particuliers, la présente contribution propose une analyse socio-historique des idéologies scolaires distinctes – et souvent contradictoires – à partir desquelles la situation de ces élèves tend à être appréhendée dans le contexte d’un système scolaire se caractérisant par une forte différenciation structurale.

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