PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3102, 15 mars 2019, p. 20.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Débat, Adulte en difficulté, Exclusion sociale, Parole, Citoyenneté, Participation, Démocratie participative, Écologie, Culture
Des personnes en situation de précarité issues des réseaux de l’Uniopss, de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l’Armée du salut ont fait entendre leurs propositions pour le « grand débat », le 11 mars au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Article de Julie Richard, Emilie Dufour, Lucie Gélineau, et al.
Paru dans la revue La Santé en action, n° 446, décembre 2018, pp. 15-17.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Jeune, Territoire, Parole, Participation, Conditions de vie, CADJ (Collectivités amies des jeunes), Québec
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 140, 4e trimestre 2018, pp. 11-90.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Groupe thérapeutique, Totalitarisme, GEM, Médiation, Adolescent, Prévention, Pédagogie institutionnelle, Banlieue, Aliénation, Secte, Narcissisme, Santé mentale, Lien social, Solidarité, Parole, Éthique, Psychiatrie, École, Coopération, Psychodrame, Équipe soignante, Thérapie de groupe
Des groupes sont constitués pour aider à aller mieux, voire pour soigner : groupes de parole, groupes d’auto-support, groupes thérapeutiques… D’autres groupes inquiètent : bandes adolescentes, sectes, microgroupes d’extrémistes politiques ou religieux… Si les individus ont besoin d’être entre pairs pour être reconnus, soutenus, étayés, certains groupes au contraire enferment, tournent à vide, manipulent, dévient de leur objectif, comme ces groupes thérapeutiques où plus rien ne se passe. Comment faire pour que le groupe libère ?
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 331-349.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, MECS, Projet individualisé, Éducateur spécialisé, Réfèrent, Individu, Groupe, Équipe éducative, Parole, Réunion d'équipe, Coordination, Adolescent, Relation travailleur social-usager, Approche systémique
Psychologue, chef de service et éducateur(trice)s spécialisé(e)s dans un service éducatif d’une maison d’enfants à caractère social, accueillant des adolescents en grandes difficultés, nous nous sommes interrogés sur la pratique de la référence éducative. Cette méthode est couramment répandue, elle impacte considérablement la relation éducative entre les professionnels et les adolescents. La façon dont cette référence est désignée peut avoir des répercussions psychiques importantes en lien avec la manière dont les relations, les interactions, interviennent dans la construction de l’individu. Par la mise en place de la « référence collective », qui utilise les relations privilégiées que le jeune pourrait lui-même développer au sein du service, nous expérimentons le fait que celle-ci pourrait constituer un véritable outil systémique générateur de changements à différents niveaux.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 78, 2018, pp. 142-151.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, PJJ, Adolescent, Sport de combat, Médiation éducative, Parole
S’adressant à des adolescents accompagnés par les services de la Protection judiciaire de la Jeunesse (pjj) d’Île-de-France et Outre-Mer, l’atelier Corps et Parole est le résultat d’un cheminement professionnel et martial. À travers une application singulière du judo, cette médiation à l’œuvre depuis quinze ans, entend favoriser l’émergence d’une parole sur ce qui fait violence à ces jeunes garçons ou filles. Les spécificités du support et un cadre adapté (position de tiers et présence du référent investi) s’avèrent être un catalyseur d’émotions mises en mots à l’issue des combats où la circulation de la parole est encouragée.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 14-17.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Traumatisme, Parole, Terrorisme, Approche clinique
Face à un événement traumatique grave, comment dire l'indicible ? Le clinicien est une sorte de passeur que la personne victime vient interroger sur son identité d'être humain et sa capacité à survivre aux mots broyés par le trauma
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide
Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».
Article de Laetitia Noviello, Rozenn Le Berre, Ernestine Ronai, Mathieu Lacambre
Paru dans la revue Lien social, n° 1229, 15 au 28 mai 2018, pp. 24-31.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Abus sexuel, Information sexuelle, Planning familial, Femme, Violence conjugale, Formation, Travailleur social, Parole, Financement, Victime, Solfa (Solidarité Femmes accueil), MIPROF (Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains), Lille
La question des violences sexuelles et sexistes renvoie au tabou de la sexualité, sujet sensible pour les professionnels du travail social. Les associations féministes plaident pour l’éducation dès le plus jeune âge, la formation, le soutien financier et politique. Afin que la libération de la parole ne soit pas vaine.