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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le travail social dans la crise sanitaire  : première ou deuxième ligne ?

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 127-136.

Mots clés : Travail social : Métiers, Centre social, Travail social, Épidémie, Reconnaissance, Équipe soignante, Coopération, Accompagnement social, Crise, Travailleur social, Intervention sociale

La Covid-19 a déclenché une mobilisation collective sans précédent. Cependant, l’urgence sanitaire a conduit à mettre en avant les soignants et à ne prendre en considération le travail social qu’au titre d’une deuxième ligne. Or, l’ampleur des problèmes sociaux et la nécessité de toujours lier la prévention, l’action sociale, les soins, la réhabilitation et les objectifs d’inclusion supposent de souligner la solidarité indispensable de tous les acteurs. Au minimum, les coopérations entre travailleurs sociaux et soignants doivent être renforcées. Elles appellent enfin une reconnaissance sociale partagée.

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Les contours incertains du travail social : un facteur de perte de sens

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 51-72.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Aidant familial, Crise, Travailleur social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Référentiel, Formation, Pair aidant, Participation, Droits des usagers

Le travail social, qui ne se résume pas à la seule action des travailleurs sociaux, est un champ d’action dont l’utilité sociale semble acquise : des racines anciennes et solides, un espace professionnel structuré, des compétences renforcées par des formations professionnelles et universitaires, le développement d’activités de recherche, une reconnaissance politique par l’existence d’un Haut Conseil qui lui est dédié. Enfin, il procède de valeurs non seulement chargées d’humanisme, mais fondatrices d’une conception démocratique du lien social. Pourtant, cette représentation largement positive d’un secteur bien installé de l’aide à autrui contraste avec la permanence, depuis ses origines, d’interrogations sur sa finalité, sur sa structuration et sur sa place au sein d’un ensemble beaucoup plus large de formes d’intervention en lien avec des questions de santé, d’éducation, de justice, de logement, d’insertion dans la vie économique…

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Travail social, comment rallumer la flamme ?

Article de Jean Louis Sanchez

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 244, février 2020, pp. 13-20.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Accompagnement social, Analyse critique, Travailleur social, Intervention sociale

Depuis un peu plus d'un an, deux rapports importants ont traité d'une question particulièrement sensible : l'état de l'accompagnement social qui ne concerne qu'une partie des professionnels du social. En effet, en terme d'effectifs, la capacité d'accompagnement social généraliste dans notre pays, hors établissements ou services très spécialisés, ne représente qu'une partie des travailleurs sociaux. Et par ailleurs, ceux-ci se voient de plus en plus confier des tâches d'accueil et d'orientation qui limitent le temps qu'ils peuvent consacrer à l’accompagnement social.
Le premier rapport, publié en septembre 2018, émane de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Il a le mérite d'analyser qualitativement l'impact de l'accompagnement social, et de mettre en évidence les contraintes que celui-ci doit supporter. Avec le souci de démontrer que la profonde évolution de la question sociale devrait orienter plus efficacement les professionnels concernés vers le développement social.
Le second rapport, publié en mai 2019, émane de l'Odas. Il s'agit d'une recherche-action effectuée dans onze territoires, pour identifier les conditions permettant de mieux agir pour renforcer la cohésion sociale de ces territoires. Parmi les évolutions présentées comme nécessaires, ce rapport s'attache à formuler diverses hypothèses pour renforcer la mission d'accompagnement des travailleurs sociaux des villes, organismes de protection sociale et départements.
S'appuyant sur les enseignements de ces deux rapports, le Jas a mené une investigation complémentaire en interviewant un panel de travailleurs sociaux et de responsables dans des départements soucieux de promouvoir une autre lecture de l'accompagnement social. Le Jas espère ainsi contribuer à son tour à promouvoir une nouvelle approche de l'intervention sociale.

Facteurs favorisant le processus de désistance chez les jeunes Tunisiens déviants : analyse diachronique et synchronique d’une intervention interdisciplinaire

Article de Sihem Mathlouthi, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 72-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Délinquance juvénile, Déviance, Intervention sociale, Équipe pluridisciplinaire, Réinsertion sociale, Statut social, Éducateur spécialisé, Psychologue, Travailleur social, Tunisie

Généralement, les facteurs de la désistance de la déviance sont étudiés chez des populations ayant une expérience carcérale. L’intérêt de cette recherche est de dépasser cette limite et d’explorer les déterminants psychosociaux favorisant la désistance de la déviance chez des jeunes tunisiens non traduits en justice.
L’objectif de cette étude est d’explorer les facteurs perçus comme favorisant la désistance chez un groupe de jeunes déviants ayant participé à un programme d’intervention pluridisciplinaire. Aussi, les prestations interdisciplinaires fournies, aux jeunes et à leurs familles, sont analysées par des travailleurs sociaux, des éducateurs spécialisés et des psychologues.
Selon les résultats, certains services interdisciplinaires contribuent à favoriser la désistance de la déviance des jeunes. Ces facteurs s’articulent autour de l’accès à un statut social reconnu, l’apprentissage d’un nouveau mode de vie, la redéfinition des rôles familiaux, la bienveillance institutionnelle et l’humour partagé entre les jeunes et les intervenants pluridisciplinaires.

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Penser global, agir local ? Désectorisation des politiques sociales et échelles d’action publique

Article de Elisabetta Bucolo, Anne Eydoux, Laurent Fraisse, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 41-61.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Intervention sociale, Territoire, Transversalité, Compétence professionnelle, Partenariat, Financement, Vulnérabilité, Précarité, Mère célibataire, Chômeur, Travailleur social, Personne âgée, Accès aux soins

Cet article interroge les recompositions de l’intervention sociale territoriale ou territorialisée à partir de l’analyse de dispositifs mettant en place des formes d’accompagnement global pour des publics dont les besoins, identifiés comme complexes, sont réputés nécessiter une approche transversale, mobilisant plusieurs secteurs d’intervention. Il s’appuie sur une enquête à caractère monographique portant sur des dispositifs destinés à trois catégories de publics : personnes âgées dépendantes, demandeurs d’emploi en difficulté d’insertion et mères isolées précaires. L’article examine ces dispositifs en soulignant leur caractère souvent multiniveau ainsi que la variété des modèles de transversalité dont ils relèvent. Il analyse ensuite les difficultés de leur mise en œuvre, en montrant que ces dispositifs transversaux interrogent les compétences territoriales, la géographie des interventions auprès des publics et les compétences professionnelles des acteurs. Enfin, il explore les défis que pose leur gouvernance.

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Le travailleur social et la menace terroriste

Article de Jean Pierre Albert

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 83-86.

Mots clés : Justice-Délinquance, Travailleur social, Radicalisation, Intégrisme, Terrorisme, Intervention sociale, Accompagnement social, Fichier, Signe, Législation

L’ouvrage de David Puaud, "Le spectre de la radicalisation. L’administration sociale en temps de menace terroriste", présenté ici analyse les mécanismes de la radicalisation à partir de l’étude de six cas de radicalisation réelle ou supposée. L’impact sur les modes d’intervention des travailleurs sociaux et les fonctions sociales que l’État veut leur faire jouer à cette occasion est clairement mis en question.

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Inscrire le principe de laïcité dans l'intervention sociale et médico-sociale

Article de Catherine Taglione, Daniel Verba, Chantal Revaillot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 512-513, janvier-février 2019, pp. 7-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Laïcité, Travail social, Intervention sociale, Action sociale et médicosociale, Pratique professionnelle, Expérience, Expérience pédagogique, Formation, Travailleur social, Usager, Religion, Valeur

Principaux enseignements d'une réflexion menée depuis plusieurs années par l'IRTESS de Bourgogne sur l'inscription du principe de laïcité dans le cadre de l'intervention éducative, sociale et médico-sociale. Une démarche pédagogique de co construction entre les apprenants, les sites qualifiants et les formateurs de l'IRTESS...

Inclusion : rêve ou réalité ?

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Marcel Nuss, Yves Cougouleet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 17, septembre-octobre 2018, pp. 7-18.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Personne handicapée, Personne âgée, Intégration, Concept, Évolution, Société, Législation, Expérimentation, Innovation, Territoire, Intervention sociale, Travailleur social, Formation, Institution, Inclusion

Pendant longtemps, le concept d'intégration a été privilégié en France, mais depuis quelques années, c'est l'inclusion qui émerge. Au-delà d'une évolution lexicale, c'est bien une révolution de l'accompagnement qui est prônée. Et pour cause, si l'intégration suppose que la personne en situation de handicap "entre dans le moule" et s'adapte à son environnement, avec l'inclusion c'est le contraire. La société doit ainsi s'adapter aux particularismes de chaque individu. Cette évolution récente des mentalités en France s'est progressivement développée, soutenue par des textes législatifs, que ce soit la loi handicap du 11 février 2005 et récemment la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV).
(...) L'inclusion n'est pas encore une réalité en France, elle n'est pas non plus un rêve inatteignable, puisque sur certains territoires, de nettes avancées sont d'ores et déjà opérationnelles. Reste que la mue des professionnels devra être accompagnée d'une formation solide, de la création de nouveaux métiers comme c'est le cas de l'assistance au projet de vie. Toutefois, la médiation entre vie ordinaire et vie institutionnelle ne dépend pas que des acteurs du secteur, des usagers ou des aidants familiaux ; c'est l'ensemble de la société qui doit s'ouvrir davantage permettant un autre accompagnement, dans une démarche équitable de traitement.

Intervenants sociaux et radicalisation

Article de Wajdi Limam

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 86-92.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Radicalisation, Travailleur social, Idéologie, Islam, Intervention sociale

Les travailleurs sociaux de « première ligne » sont assignés à lutter contre la radicalisation. Mais cette assignation, construite sur des représentations idéologiques, implicites, du processus de radicalité islamique, entre en contradiction avec leurs propres expériences de vie et leurs expériences de terrain. Placés en position subalterne, la compétence d’analyse et de construction d’actions ne leur est pas reconnue, alors que la construction collective de savoirs professionnels articulés à la recherche pourrait permettre de penser autrement cette dynamique, donc d’agir autrement sur son développement.

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Intérêt éthique et politique et risques d’instrumentalisation de la pratique de l’intervention collective

Article de Sarah Ferrand

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 5-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Travailleur social, Assistant de service social, Représentation sociale, Référentiel, ISIC, Politique, Formateur, DSL, Empowerment, Militantisme, Démocratie participative, Intervention sociale, Éthique, Reconnaissance, Identité professionnelle, Légitimité

Assistante sociale de formation et aujourd’hui formatrice en travail social en Ile de France, j’ai réalisé mon master de recherche en sciences de l’éducation à l’Université de Rouen en FOAD (formation ouverte et à distance) en 2013. Mon mémoire s’intitulait de manière un peu provocatrice « L’impossible transmission de l’intervention sociale d’intérêt collectif » et était sous-titré « Etude d’un objet de représentation sociale dans la formation d’assistant de service social.» Comme méthodologie de recherche, j’ai opté pour une méthode interrogative, qui vise à recueillir l’expression des individus concernant l’objet de représentation étudié. J’ai mené six entretiens guidés et approfondis auprès de formateurs de site qualifiant et six entretiens auprès de formateurs exerçant en établissements de formation en travail social au cours des années 2012 et 2013. J’ai également étudié six articles de presse portant sur l’ISIC datant de 2007 à 2011. Les résultats de l’enquête font apparaître, dans les différents discours la présence d’un savoir naïf sur l’ISIC, favorisée par les ambiguïtés des actuels référentiels de formation et une survalorisation, dans les discours, de l’ISIC par rapport à l’ISAP. L’analyse de ce rapport tensionnel entre ISAP et ISIC dans les discours et les articles fait apparaître les valeurs portées par les assistants sociaux. C’est cette partie du mémoire que j’ai cherché à extraire. A ce titre, cet article pourrait constituer l’embryon d’une nouvelle recherche, qui aborderait l’évolution des représentations du métier à l’épreuve des nouveaux référentiels de 2018, référentiels non encore connus à ce jour.

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