PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Brigitte BOUQUET, Jacques RIFFAULT, Paulette BENSADON, Brigitte BOUQUETet al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 2, pp. 1-117.
Mots clés : Humour, Rire, Travail social, Usager, Vie quotidienne, Institution, Parole, Travailleur social, Distance, Relation éducative, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL, DEUBORS (GUY DES)
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 1, pp. 39-48.
Mots clés : Travail social, Approche systémique, Modèle, Approche globale, Solidarité, Lien social, Apprentissage social
La pensée systémique a droit de cité dans le travail social et de ce fait est en danger de devenir banale, normale, fade. Pour qu'elle reste une forme vivante et stimulante de pensée et d'action, il faut relever quelques défis. J'en propose six. En articulation avec l'évolution du travail social en Suisse Romande, ceux-ci cherchent à retrouver dans les fondements mêmes du modèle systémique des forces qui permettent de se poser en partenaire dans l'évolution du travail social. Pour la dignité tant des usagers que des travailleurs sociaux... et de leur collaboration.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 51, n° 1, pp. 39-60.
Mots clés : Relation d'aide, Concept, Travail social, Émotion, Soin, Altérité, Empathie, Distance, Subjectivité, Sociologie, Enquête, Entretien, Théorie, Recherche en sciences sociales, Différence, Attitude, Chercheur, Relation travailleur social-usager, Assistant de service social, Service social, CARE
Dans le contexte actuel de restrictions budgétaires qui affectent le travail social, la mise en visibilité des compétences émotionnelles et relationnelles des assistantes et assistants sociaux (AS) à fin de reconnaissance sociale constitue un enjeu central aux plans politique, économique et, ce qui est l'objet de cet article, méthodologique. Notre méthode pour mettre au jour leurs compétences invisibles, sous le terme de care, repose sur la mise en confrontation de deux types de cadrage dans la gestion des émotions que suscitent les bénéficiaires du social. En utilisant comme boussole la charge émotionnelle à laquelle nous étions exposées lors de l'observation d'interactions entre professionnel(le)s et bénéficiaires, nous avons fait apparaître, lors d'entretiens de co-interprétation, des pratiques invisibles du travail social. Nous montrerons que c'est l'écart entre les émotions de profanes et l'action des professionnel(le)s qui permet d'explorer le care institutionnel et, ainsi, de construire une sociologie du care.