PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 269, juin 2018, pp. 69-75.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Organisme de formation, Travail social, Étudiant, Famille, Participation, Représentation sociale, Expérience pédagogique
Confronter les apprenants à un engagement concret sur un territoire est une étape importante de la formation car « pour changer le monde, il faut d’abord le comprendre ». Changer le monde, dans le sens de contribuer au changement des pratiques sociales, c’est aller au-devant des publics dans les quartiers, les espaces publics, afin d’apprécier autrement la relation avec l’autre ; c’est une rencontre avec l’individu et non avec ses problèmes sociaux.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 191, mars 2018, pp. 51-67.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Profession, Classification, Enfant, Représentation sociale, Hiérarchie, Statut social, Classe sociale, Reproduction sociale, Environnement social, Famille, Influence sociale
Comment les enfants classent-ils les professions et selon quels critères ? A partir d'une enquête très originale menée auprès d'élèves scolarisés en primaire, Wilfied Lignier et Julie Pagis montrent que les enfants sont capables de classer différentes professions selon un ordre proche de la hiérarchie sociale. Ils analysent également la façon dont se construit ce classement, à la fois héritage de la socialisation familiale et produit de l'interaction avec les pairs...
Article de Philippe Barrier, Patrick Chaltiel, Bruno Maresca, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 120-121, 2018, 84 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Santé mentale, Psychiatrie, Territoire, Nourrisson, Adolescent, Radicalisation, Suicide, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Estime de soi, Travail social, GEM, Logement, Handicap psychique, Vie associative
Avec une personne sur quatre touchée par un trouble psychique à un moment où à un autre de sa vie, toutes les familles peuvent traverser des périodes de vulnérabilité. Il existe pourtant, autour des troubles psychiques, beaucoup de méconnaissance qui renforce la souffrance et l’isolement des personnes touchées et de leur famille. Ce numéro de Réalités Familiales invite une vingtaine d’experts et de professionnels à lever le voile sur les réalités vécues par les familles.
Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).
Paru dans la revue Spirale, n° 81, Avril 2017, pp. 21-139.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Fratrie, Relation, Naissance, Éducation, Handicap, Famille recomposée, Gémellité, Représentation sociale, Parenté, Culture, Religion, Maghreb, Laos
Relations fraternelles : « adéquates, sans plus », c’est déjà beaucoup ! Petit frère, petite sœur. Genèse d’une rencontre. Je viens d’avoir un petit frère (sœur) : est-ce si grave ? Bonheur fraternel. Je t’aime, moi non plus . Comment fonctionnent les relations fraternelles ? La fratrie in utero. Des frères et sœurs dans la chambre obscure .
Dis, papa, comment on éduque des jumeaux ? La fratrie face au handicap. La fratrie germaine dans la recomposition familiale. De la fratrie au groupe fraternel d'accueil. Une lecture des relations fraternelles en famille d’accueil . Enfants du don, des fratries comme les autres ? Le religieux et sa sœur au Moyen Âge. Étranges mariages
Fraternité de lait dans les cultures du Maghreb. De quoi le lien fraternel est-il le nom ? Réflexions anthropologiques à partir de l’ethnographie t’ai dam. Différentes représentations de la fratrie dans la littérature jeunesse .
Article de José Polard, Michel Billé, Thierry Darnaud, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 217, avril 2017, pp. 29-87.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Consentement, Admission, Traumatisme, Représentation sociale, Langage, Accueil, Placement, Dépendance, Famille, Approche systémique, Accompagnement, Projet individualisé, Projet de vie, Motivation, Psychose, Aidant familial, Aide à domicile, Mort, Euthanasie, Relation soignant-soigné
Temps de crise personnelle et familiale, l'entrée en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) survient le plus souvent dans un contexte de contrainte et de non-dits. La perte du domicile, le renoncement et le deuil d'une vie individuelle pour une autre, collective, réactivent des problématiques liées à la séparation sur fond de remaniements familiaux puissants et de proximité de la mort. Dans ce contexte, que signifie accueillir et accompagner pour les soignants ?
L’auteur se propose de réfléchir à la place du père dans la société contemporaine en se demandant : « Que faut-il pour faire un père ? » Après quelques repères historiques de la place du père et partant de l’idée que la paternité se déroule toujours en même temps sur la scène individuelle et la scène collective, l’auteur fait l’hypothèse qu’il faut trois éléments : un enfant, une mère, une société. En plus d’être reconnu par l’enfant et la mère, le père doit être institutionnalisé et il doit aussi se reconnaître lui-même, ce que font les pères contemporains en quittant l’ancien modèle du pater familias et en inventant de nouvelles modalités d’être père – qui dérangent. Ce phénomène de société dépasse largement l’émergence de nouveaux comportements paternels et modifie radicalement la procréation, la filiation, l’éducation, la vie du couple, les rôles masculins et féminins.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce
De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.
Article de Elin Kvande, Berit Brandth, Johanna Lammi Taskula, et al.et al.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 122, janvier-juin 2016, pp. 1-139.
Mots clés : Enfance-Famille, Père, Paternité, Congé de paternité, Famille, Travail, Couple, Parents, Relation enfant-père, Coéducation, Famille monoparentale, Garde alternée, Représentation sociale, Travail ménager, Congé parental d'éducation, Statistiques, Prématurité, Europe, Norvège, Finlande, Portugal, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, France