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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'accompagnement du projet personnalisé en Ehpad

Article de Gaëlle Laurans

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 153, janvier-février 2022, pp. 19-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Compétence, EHPAD, Empowerment, Épidémie, Équipe pluridisciplinaire, Participation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Projet d'établissement, Projet individualisé, Recherche, Reconnaissance, Travail d'équipe, Vieillissement

Le projet personnalisé en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes permet, par un accompagnement adapté de la personne accueillie, de tenir compte de son identité et de son autonomie, en la reconnaissant dans sa singularité en tant que personne capable, dans une démarche de coconstruction renforçant le droit de la personne. Il est aussi un levier de valorisation et de reconnaissance des compétences individuelles et collectives pour le cadre de santé et permet de donner du sens au travail des soignants.

La liberté d'aller et venir : trouver l'équilibre juste

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 13, janvier 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, IME, Foyer d'hébergement, Personne âgée, Personne handicapée, Droits des usagers, Projet d'établissement, Sécurité, Responsabilité, Éthique, Accompagnement, Adaptation, Consentement, Contention, Enfermement, Démocratie, Santé, Motricité, Maladie d'Alzheimer, Maltraitance, Vulnérabilité, Technologie, Épidémie

LIBERTÉ LENTEMENT ACQUISE. Historiquement, les établissements médico-sociaux ont d’abord été des lieux d’enfermement pour les personnes vulnérables. Dans ces institutions, le collectif a longtemps primé sur les besoins et les particularités individuels. Mais depuis (seulement) une vingtaine d’années, un mouvement d’ouverture s’est dessiné. Timidement, avant de prendre un peu plus d’ampleur. Inclusion, désinstitutionnalisation : derrière ces mots résonnent la volonté des établissements, mais aussi celle des aidants d’imaginer un nouveau système d’accompagnement, plus ouvert, plus libre. Les lieux de soins se sont dès lors transformés en lieux de vie où les résidents ont pu enfin émettre leurs choix. La liberté de décider, de participer et de consentir a commencé à peser. Reste à octroyer aux usagers une présomption en compétences. Les aidants professionnels ou familiaux ne sont désormais plus les seuls décisionnaires, les seuls qui imposent certains outils comme les nouvelles technologies sous prétexte de protéger leurs proches, mettant fin à leur (toute) puissance face à la vulnérabilité des personnes aidées.
DROIT ENTRAVÉ. L’envie de voir ce qui se passe derrière les clôtures des établissements s’est faite de plus en plus forte. Les portails sont désormais ouverts, les portes ne sont plus systématiquement fermées à clé… Le secteur du handicap a profité de ce sentiment de liberté, somme toute « conditionné, sinon la maison serait ingérable ». Reste qu’à l’heure de cette ouverture, certains lieux fermés ont essaimé pour les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer. Sous prétexte de les protéger, ces unités dédiées ont la particularité d’être fermées ou digicodées. Pour éviter que les usagers ressentent cet enfermement, les portes sont souvent cachées par des brise-vue ou aménagées dans des espaces peu lumineux. Au nom de la sécurité, l’enfermement est encore prôné. Mais pour de bonnes intentions, peut-on manipuler ou mentir à des personnes vulnérables ? De plus en plus d’experts ou de professionnels de terrain s’interrogent quand certains franchissent le pas en dressant un parallèle avec le milieu carcéral. Si la iatrogénie médicamenteuse est aujourd’hui acquise, ce n’est pas encore le cas pour la iatrogénie environnementale. Et pourtant, d’autres modèles sont possibles. La preuve avec le village landais Alzheimer, même si les réflexions sur le papier se sont confrontées à la réalité du terrain et à la pandémie mondiale.
PANDÉMIE RÉVÉLATRICE. Si la Covid-19 a changé notre vie, les personnes vulnérables sont sans doute les plus impactées avec un mouvement de liberté clairement freiné pour ne pas dire stoppé. La mort sociale a été privilégiée pour éviter la mort biologique alors que les syndromes de glissement en Ehpad ont été nombreux. À l’heure où le droit à la liberté est entravé, les questionnements éthiques se posent. Les pratiques étant lentes à changer, comment renouer les liens sociaux dans ce contexte sanitaire ? Si l’ouverture est une voie d’avenir, garante d’une meilleure qualité de vie pour les usagers, cet espace de liberté leur sera-t-il garanti ou même seulement proposé ? Accompagner les déambulations, proposer des soins personnalisés, trouver des solutions proportionnées… Oui, des voies alternatives existent, mais les équipes épuisées auront-elles la force de s’y engager ? Ne plus opposer liberté et sécurité, mais trouver l’équilibre juste. C’est le défi des prochaines années.

"Aller-vers" pour promouvoir la santé des populations

Article de Yves Géry

Paru dans la revue La Santé en action, n° 458, décembre 2021, pp. 4-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Prévention, Vulnérabilité, Précarité, Santé, Accès aux soins, Accès aux droits, Épidémie, Non-recours, Exclusion sociale, Jeune, SDF, Errance, Psychiatrie, Travailleur social, Participation, Usager, Personne âgée, Prostitution, Isolement

Introduction
DÉFINITION, ENJEUX, CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET EXPÉRIENTIELLES.
"Nous devons aller vers les populations vulnérables pour leur permettre d’accéder aux soins et à tous leurs droits".
"L’aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits".
"Aller-vers, c’est ne pas attendre que les exclus expriment une demande d’aide".
ALLER VERS LES JEUNES EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Mission locale de Mulhouse : "Ce que demandent ces jeunes perdus de vue, c’est du travail".
"Aller vers les personnes dans la rue, c’est avant tout ne pas s’imposer, ne pas juger".
Accompagnement des jeunes en errance à Lannion : "On ne juge pas leur histoire".
L'ALLER-VERS TEL QUE PRATIQUÉ PAR LES SERVICES DE L'ÉTAT, VILLES, COLLECTIVITÉS, HÔPITAUX, ASSOCIATIONS
Coopération ville bailleurs psychiatrie pour "interrompre les procédures d’expulsion".
Équipe mobile psychiatrie précarité de Saint-Étienne : "Aller vers les laissés-pour-compte pour leur permettre d’accéder aux soins".
Maraudes d’Emmaüs Solidarité : "Aller à la rencontre des personnes qui ont renoncé à tout, leur redonner une étincelle d’espoir".
À Grenoble : "Les médiatrices paires en santé suscitent la confiance, parce qu’elles partagent le vécu des usagers".
Aller vers les personnes âgées : "Rester chez soi tout en bénéficiant de l’assistance des professionnels des Ehpad".
FOCUS SUR DES PROGRAMMES D'ALLER-VERS DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE MER
Martinique : "Aller vers les personnes victimes de la prostitution pour les aider à s’en sortir".
Guyane intérieure : Une équipe mobile de santé publique va vers les habitants des communes isolées.
À Cayenne, des équipes mobiles de santé vont vers les populations des quartiers précarisés.
Croix-Rouge française en Guyane : "Des équipes mobiles pour aller vers les publics précarisés".
La Réunion : Un bus de prévention en santé sexuelle pour aller vers les communes isolées.
Programme de santé communautaire Tsingoni à Mayotte : "Construire ensemble des solutions que les habitants vont s’approprier".

La survie des centenaires belges face à la pandémie du Covid-19

Article de Michel Poulain, Anne Herm

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 43, n° 166, décembre 2021, pp. 185-200.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Épidémie, Crise, Mortalité, Âge, Classe d'âge, Belgique

La pandémie liée au COVID-19 est la plus meurtrière qu’ait connue l’Europe depuis celle de la grippe espagnole en 1918. La Belgique a été particulièrement touchée par le virus puisqu’elle affichait le taux d’incidence le plus élevé à l’échelle mondiale pendant toute l’année 2020 avec plus de 20.000 décès attribués au COVID-19. Sur la base de données fournies par STATBEL et SCIENSANO, nous proposons une analyse de la surmortalité pendant les dix premiers dix mois de la pandémie du 1er mars au 31 décembre 2020, par comparaison aux années précédentes. Cette analyse montre que ce sont les plus âgés (85+) qui sont les plus touchés par la pandémie. Néanmoins, cette surmortalité diminue pour les personnes très âgées et semble s’estomper pour les centenaires. Il n’y a guère de différence selon le sexe tandis que l’impact négatif souvent mis en exergue de la résidence en maison de repos doit être relativisé. À ce jour, il n’existe pas d’explication qui puisse rendre compte de la meilleure survie des centenaires face au COVID-19. Nous en sommes réduits à émettre des hypothèses qui touchent aux effets de sélection au cours de leur vie séculaire, aux conditions de vie aux bas âges, à l’époque de la fin de la Grande Guerre ou encore, de façon plus spéculative, à l’exposition au virus de la grippe espagnole en 1918

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Evaluation gériatrique et sociale des patients insuffisants cardiaques par l'infirmière dans la FIL-EAS ic

Article de Mathilde Le Caignec, Caroline Birgy, Jocelyne Candel, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 37-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Épidémie, État dépressif, Étude de cas, Évaluation, Gériatrie, Grille d'analyse, Hospitalisation à domicile, Indicateur, Infirmier, Maladie cardiovasculaire, Maladie chronique, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Recherche, Statistiques, Vieillissement, Vulnérabilité

L’utilisation de grilles d’évaluation gériatrique et sociale par des infirmières dédiées pour les patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque aiguë permet un retour précoce et sécurisé au domicile en hospitalisation à domicile. Ces grilles isolent un sous-groupe de patients plus âgés et à haut risque de réhospitalisation pour lesquels des actions spécifiques peuvent être envisagées.

La prise en charge complète du step 1 au step 5

Article de Nicolas Homehr, Catherine Takeda, Mathieu Arnau

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 26-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Dépistage, Diagnostic, Épidémie, Évaluation, Innovation, OMS, Personne âgée, Prévention, Prise en charge, Projet thérapeutique, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Vieillissement, Dispositif

La prise en charge complète du step 1 au step 5 du programme Integrated Care for Older People nécessite la mise en place d’un nouveau parcours de soins. Celui-ci doit tenir compte des ressources de chaque territoire et s’orienter vers le maintien des capacités des seniors.

Habiter son logement au temps du confinement : expériences contrastées et inégalités

Article de Anne Lambert, Violaine Girard, Elie Gueraut, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 141, 4ème trimestre 2021, pp. 5-139.

Mots clés : Épidémie, Crise, Isolement, Logement, Inégalité, Genre, Classe sociale, Vie quotidienne, Personne âgée, Milieu rural

Ce dossier thématique regroupe quatre articles scientifiques, un article de synthèse, deux articles d’études, un article de méthodologie et cinq comptes rendus. Il permet d’appréhender le logement en situation de confinement sous différents angles. Les articles sont fondés sur des enquêtes réalisées en France ou en Suisse. Ancrés empiriquement, ils emploient des méthodes quantitatives et/ou qualitatives par observations ethnographiques ou entretiens.

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La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Chez soi en « résidence service » : entre dépendance et indépendance, un témoignage

Article de Lisbeth Laferrère

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 279-286.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Résidence autonomie, Témoignage, Autonomie, Famille, Épidémie, Vie quotidienne, Maintien à domicile

En mai 2019, Lisbeth emménage dans une résidence pour personnes âgées. L’idée de l’interroger pour le numéro spécial « Vieillir chez soi » de Gérontologie et société a germé dans l’esprit de sa fille, coordonnatrice du numéro, qui a noté quelques-unes des réflexions échangées pendant plus d’une année. Époque riche en événements ; certains plus ou moins attendus comme le vieillissement, d’autres beaucoup plus imprévisibles comme l’arrivée d’un virus. Peut-on se sentir chez soi en résidence service après 90 ans ? Une année et demie d’expérience permet de dégager quelques éléments importants. On perd une forme d’indépendance devenue impossible voire pesante chez soi, pour gagner une autre forme d’autonomie permise par un logement confortable et des services adaptés. Mais les pathologies de l’âge nous rattrapent, accentuées par le confinement lié au Covid-19

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Pandémie : la métamorphose contrainte des travailleurs sociaux

Article de Antonin Amado, Eléonore de Vaumas, Flora Peille

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3219, 23 juillet 2021, pp. 6-12.

Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Épidémie, Travail social, Pratique professionnelle, Changement, Adaptation, Urgence, Coopération, Organisation du travail, Handicap, Personne âgée, Enfant

Dossier composé de 6 articles :
Pandémie : la métamorphose contrainte des travailleurs sociaux
Handicap : tout ce que la crise aurait pu apporter si…
Précarité : pérenniser les nouvelles pratiques
Grand âge et Covid-19 : de profonds stigmates
Enfance : la révolution du travail social de l’après-pandémie aura-t-elle lieu ?
« La crise de la Covid a cassé des routines »