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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La citoyenneté : un rempart contre la radicalisation de la jeunesse

Article de Séraphin Alava

Paru dans la revue Les Cahiers français, n° 399, juillet-août 2017, pp. 80-85.

Mots clés : Lien social-Précarité, Citoyenneté, Jeune, Terrorisme, Prévention, Violence, Mixité sociale, Égalité, Loi

Le phénomène de la "radicalisation" manifeste chez un certain nombre de jeunes la profondeur de leur rupture avec la société. Dès lors, la reconstruction d'un pacte citoyen entre la jeunesse et la nation constitue un impéractif pour les pouvoirs publics. La loi relative à l'égalité et à la citoyenneté du 27 janvier 2017 s'inscrit dans cette perspective. Séraphin Alava en présente les grands traits, tout en émettant des réserves quant à son efficacité. Afin de réactiver le lien social et de susciter de nouveaux engagement citoyens, la loi affiche des mesures dans 3 domaines : encourager la citoyenneté et l'émancipation des jeunes, favoriser la mixité sociale et l'égalité des chances dans l'habitat, renforcer l'égalité réelle.

L'humiliation sur Internet : une nouvelle forme de cyberdélinquance?

Article de Julie Alev Dilmaç

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 305-330.

Mots clés : Justice-Délinquance, Internet, Harcèlement moral, Violence, Délinquance, Dignité, Jeune, Perception, Représentation sociale, Déviance, Prévention, Image de soi, Communication, Anomie, Sanction

Dans cet article, il s’agit de s’interroger sur une nouvelle forme de cybercrime : l’humiliation sur Internet. Définie comme l’atteinte à la dignité de la personne par l’image, celle-ci tend à toucher toutes les tranches de la population. Or, si la cyberhumiliation présente les mêmes caractéristiques que l’humiliation traditionnelle, Internet semble y ajouter de nouveaux éléments et notamment l’impossibilité de répondre à l’affront. À partir d’un terrain effectué avec des jeunes adultes, il s’agit ici de cerner les visions liées à l’humiliation numérique et d’identifier les moyens employés par les individus en vue de se protéger d’une telle déviance. Nous verrons que l’émergence de ces stratégies individuelles n’est en fait que la conséquence de l’inefficacité des moyens préconisés par les autorités en vue d’éradiquer cette cyberdélinquance.

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"Mé 67" en Guadeloupe

Article de Gérard Vindt

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 369, juin 2017, pp. 94-95.

Mots clés : Lien social-Précarité, HISTOIRE, Mouvement social, Grève, Conflit, Mouvement de jeunesse, Discrimination, Racisme, DOM-TOM, Jeune travailleur, Jeune, Ouvrier, Inégalité, Répression, Violence, Guadeloupe, mai 1967

Grève, émeute et répression sanglante aux relents coloniaux, les 26 et 27 mai 1967 sont restés gravés dans les mémoires guadeloupéennes

Fusillades scolaires : construction d’une catégorie et savoirs explicatifs d’une forme de violence juvénile

Article de Nathalie Paton

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 17, automne 2016.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Établissement scolaire, Violence, Jeune, Causalité, Etats Unis d'Amérique

Dans cet article, l’auteure présente une revue de la littérature, sous deux angles complémentaires, concernant la notion de school shooting, c’est-à-dire les fusillades commises au sein des établissements scolaires par des élèves. Elle examine d’abord la manière dont la notion a été forgée aux États-Unis au sein des débats publics en relation à une autre forme de violence juvénile, celle des gangs des milieux populaires des grandes villes, avant de constituer une forme de violence autonome, suite à l’identification de qualités spécifiques et à l’épisode du lycée de Columbine. À partir des discours en circulation dans la sphère publique, cet article retrace ainsi en premier lieu les étapes ayant mené à la formation de la catégorie des fusillades scolaires, au cours des années 1990 et 2000, en soulignant les bifurcations et les éléments de démarcation de cette catégorie, de telle sorte que les school shootings ne peuvent désormais être pas confondues avec d’autres formes de violence. Puis, dans un second temps, l’auteure discute des principaux axes de recherche développés dans le sillage de ces débats publics ; les prises de position publiques concourent à l’émergence d’un sous-domaine d’étude particulier, au champ académique. Pour entrer dans la production de cette catégorie par les discours scientifiques, un examen des raisons pour lesquelles les fusillades relèvent d’une panique morale et sollicitent alors l’attention des scientifiques est présenté. Cette introduction aux discours scientifiques conduit à rendre compte des principaux modèles et variables explicatifs proposés. La mise en évidence de la complexité du phénomène empêche alors de réduire les fusillades scolaires à des variables uniques ou des combinatoires de conditions nécessaires. Face à l’internationalisation de ce phénomène de violence dans les années 2000, les limites des premières tentatives d’explication sont en effet soulevées.

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Les radicalisations, les comprendre, en sortir, les enjeux

Article de Karim Goulamine, Sid Abdellaoui

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 25-30.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Réinsertion sociale, Violence, Islam, Politique

"Sid Abdellaoui est professeur des Universités, docteur en psychologie, expert auprès des Tribunaux, vice président de l'Association française de criminologie."

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Quelle action psycho-éducative contre la radicalisation violente chez des jeunes judiciarisés ?

Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi

La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.

Une stratégie de prévention de la radicalisation violente des jeunes

Article de Katrin Euer, Anke Van Vossole, Anne Groenen, et al.

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 89-107.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Prévention, Intégrisme, Violence, Jeune, Risque, Formation, Formateur

Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.

Sensibiliser les ados aux pièges d'Internet

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 162, octobre 2015, pp. 44-55.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Adolescent, Internet, Information, Jeune, Informatique, Prévention, Violence, Liberté d'expression, Responsabilité

Bandes juvéniles, cité ghetto et régulation des turbulences

Article de Manuel Boucher

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 20-26.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Quartier, Ghetto, Stigmatisation, Contrôle social, Bande, Police, Violence, Prévention de la délinquance

Dans un contexte craintif à l’égard de la jeunesse populaire et des « bandes juvéniles », cet article interroge la production de la régulation sociale des désordres dans les cités ségréguées d’un point de vue social et ethnique. En mobilisant les résultats d’une enquête sur les jeunes des quartiers populaires considérés comme « dangereux », ce texte souligne que c’est avant tout l’existence de logiques sécuritaires agressives produites par les forces de l’ordre et le redéploiement du contrôle social local opéré par une pluralité de promoteurs de morale qui sont en cause dans l’éclatement de phénomènes de violences.

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La déviance

Article de Gilles Martin, Fabien Truong, Renée Zauberman, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 181, septembre 2015, pp. 4-58.

Mots clés : Justice-Délinquance, Déviance, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Sécurité, Insécurité, Victime, Méthodologie, Enquête, Femme, Violence, Adolescent, Fille, Police, Jeune, Délinquance, Devenir, Récidive, Criminalité, Genre

La déviance tient une place importante dans la recherche. En remettant en cause l’ordre social, elle interpelle les sociologues et surtout les politiques, qui font de « la lutte contre l’insécurité » l’un des thèmes récurrents des campagnes électorales. Les approches contemporaines de la déviance que nous abordons dans ce dossier s’inspirent des théories traditionnelles tout en explorant leurs angles morts, aussi bien sur le plan de sa mesure, de ses publics que de ses effets.