PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 113, janvier 2023, pp. 27-33.
Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Chômage, Formation, Niveau de qualification, Insertion professionnelle, Belgique
Cet article, à partir d’un rapport du Conseil supérieur de l’emploi, offre un aperçu de la problématique de l’intégration des personnes peu diplômées sur le marché du travail belge. À quel point sont-elles davantage concernées par l’inactivité ou le chômage que le reste de la population ? Quels sont les facteurs et freins qui peuvent l’expliquer ? Quels leviers, enfin, pour infléchir la situation ?
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 113, janvier 2023, pp. 16-21.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Emploi, Chômage, Dispositif d'insertion, Allocation de chômage, Niveau de qualification, Belgique
Cet article se base sur un travail de recherche académique mené dans le cadre d’un master en ingénierie et action sociale. Partant du constat de la diminution du nombre de travailleurs ALE depuis plusieurs années, cette recherche a permis de mettre en évidence quelques hypothèses pouvant expliquer cette tendance et concomitamment quelques pistes pour améliorer l’attrait de ce dispositif. Celui-ci reste en effet un vecteur d’opportunités, tant pour les allocataires de chômage peu qualifiés dans une optique d’insertion professionnelle, que pour les utilisateurs dans le cadre de services de proximité.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 127-145.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Chômage, Travailleur handicapé, Handicap psychique, Enquête, Accompagnement, Insertion professionnelle, Cap emploi
Alors que les problèmes de santé mentale en lien avec le travail font l’objet d’une attention accrue depuis quelques années, comment sont-ils abordés par les structures d’accompagnement des chômeuses et chômeurs ? Cet article renseigne le traitement réservé à la question des troubles psychiques au sein du service public dédié aux demandeurs d’emploi en situation de handicap. L’étude s’appuie sur une enquête ethnographique menée dans trois structures et explore l’impact de la variable organisationnelle sur l’appréhension des troubles psychiques au sein de ces structures. Elle montre notamment comment les conseillères et conseillers, guidés par des objectifs de résultats et par leurs expériences professionnelles difficiles auprès des personnes déclarant un handicap psychique, tentent de repérer la présence de troubles psychiques chez les usagers déclarant d’autres types de handicap. Ce diagnostic profane de troubles psychiques peut orienter les usagers concernés vers des prestataires spécialisés en santé mentale, avec des conséquences variées à la clé.
La santé des personnes au chômage dépend non seulement des effets de la privation d’emploi et des facteurs favorisant ou non l’accès à un emploi, mais aussi des trajectoires de santé et de travail en relation réciproque. Notre recherche-action, dans une visée qualitative et diachronique, étudie les formes de cette interrelation travail/santé telle que les chômeur·euse·s en reconstituent l’histoire au sein d’entretiens ou au cours d’un accompagnement en atelier collectif. Elle se penche également sur les dynamiques favorisant ou empêchant, au chômage, un travail de santé qui restaure les processus visant « l’aller mieux », en quête d’un certain bien-être physique, psychique et social. Nous dégageons trois types de parcours « travail et santé » caractérisés par une santé « sacrifiée », une santé se dégradant dans un contexte de précariat et une santé fragilisée sur fond de désinsertion professionnelle chronique, données complétées de l’étude de parcours de dégradation ou de restauration de la santé au chômage. Avec les parcours accompagnés en atelier, nous montrons comment des réinsertions professionnelles sont possibles en donnant une place centrale aux activités et aux ressources collectives construites par des personnes à la santé fragilisée.
Paru dans la revue Futuribles, n° 451, novembre-décembre 2022, pp. 46-51.
Mots clés : Travail-Emploi, Retraite, Emploi, Chômage, Travailleur âgé
La rubrique Repères de ce numéro propose un éclairage sur divers indicateurs à prendre en compte lorsqu'on s'intéresse aux questions d'emploi, chômage et retraite, parmi lesquels le taux d'emploi (c'est-à-dire la part des personnes d'âge actif occupant effectivement un emploi), qui varie considérablement d'un pays à l'autre, et selon les groupes d'âge. (Présentation de l'éditeur)
De quinze à vingt heures d'activités d'insertion pour conserver le RSA : l'expérimentation devrait être lancée prochainement dans quelques départements. Mais les zones d'ombre n'ont pas été éclaircies par le gouvernement.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 427, octobre 2022, pp. 36-39.
Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Recrutement, Réforme, Assurance chômage, Législation, Syndicat, Politique économique
Le gouvernement veut moduler les conditions d'indemnisation des chômeurs en fonction de la conjoncture. Au risque d'aggraver la situation des plus précaires.
L’accès des jeunes au revenu minimum a été mis à l’agenda en France en raison de la pandémie de Covid-19. Certains acteurs ont appelé à l’ouverture du revenu de solidarité active (RSA) pour les jeunes de moins de 25 ans, mais le gouvernement a préféré réformer le dispositif de Garantie jeunes (GJ) au profit de la mise en place du contrat d’engagement jeune (CEJ). Assiste-t-on à un changement structurel de l’action publique en direction des jeunes ? Cet article propose une typologie de l’accès des jeunes au revenu minimum en Europe, puis retrace la trajectoire de réformes allant de la mise en place de la limite d’âge à 25 ans pour le revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988 jusqu’au lancement du CEJ en 2022. Il montre qu’un changement paradigmatique est bien à l’œuvre grâce à un mécanisme de « compensation institutionnelle » : la politique d’insertion a progressivement « compensé » les lacunes du revenu minimum afin de permettre aux jeunes chômeurs de bénéficier d’un soutien au revenu.