PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Direction(s), n° 225, décembre 2023, pp. 12-13.
Mots clés : Travail social : Métiers, Directeur d'établissement, Femme, Discrimination sexuelle, Management, Diplôme, Formation, Représentation sociale, Vie privée, Genre
Autrice d'une étude sur la place des femmes dans l'encadrement dans le secteur, Véronique Bayer, directrice générale de l'Irfase, livre des résultats éloquents : les directrices cumulent les diplômes et les expériences pour légitimer leur place, sans accéder aux mêmes opportunités que les hommes.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 241, septembre-octobre 2023, pp. 22-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant en difficulté, Accueil collectif de mineurs, Famille en difficulté, Trouble du comportement, Représentation sociale, Confiance, Communication, Relation équipe éducative-famille, Cognition, Relation éducative, Épanouissement, Dyscalculie, Dysorthographie, Dysphasie
Nous accueillons régulièrement en ACM des enfants en difficultés sociales, familiales et/ou personnelles, des enfants qui, par leurs comportements, nous posent des difficultés. Qui arrivent, on le voit, on le sait, on le remarque vite, avec un passif, un poids du passé, une image dégradée. Des enfants marqués, remarqués, "remarquables". Des enfants qui posent problème, qui dérangent nos systèmes.
Comment comprendre, considérer, accueillir ces enfants, sans les stigmatiser, sans les juger, les exclure, les persécuter ? Comment poser sur eux un nouveau regard, les nommer dans le respect, leur accorder une nouvelle chance, tenter individuellement et collectivement, avec humilité, de restaurer le dialogue, d'instaurer une forme de confiance, pour les amener, peut-être, à se relier, à s'adapter, à s'apaiser... ?
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 135-149.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parents, Milieu ordinaire, Enfant, Surdité, Apprentissage, Langue des signes, Communauté, Groupe de référence, Bilinguisme, Représentation sociale
L’annonce de la surdité est un évènement majeur pour les parents car ils se retrouvent face à un enfant qui n’entend pas, situation linguistique inédite. La préconisation, suite au diagnostic, est, pour la plupart du temps, l’appareillage afin que l’enfant devienne entendant. La non (ou mé-) connaissance de la langue des signes et de la culture sourde fait que la modalité visuo-gestuelle est regardée au travers d’a priori liés aux conflits linguistiques. Les parents étant entendants, l’enfant doit l’être afin d’assurer un équilibre comunicationnel au sein de la famille et de la société. À partir de données recueillies lors d’entretiens semi-guidés avec des parents de Canada et de France, nous souhaitons explorer les rapports que les parents peuvent avoir avec l’apprentissage de la langue des signes, voire l’immersion dans la communauté sourde et par conséquent dans le bilinguisme sourd, et définir s’ils établissent des liens antinomiques entre l’oralisation et la langue des signes.
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 95-116.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Surdité, Scolarisation, Bilinguisme, Intégration scolaire, Inclusion, Écrit, Accessibilité, Représentation sociale, Langue des signes
En France, depuis la loi du 11 février 2005, les parents peuvent choisir pour leur enfant sourd entre une scolarisation bilingue LSF-français écrit et une scolarisation monolingue, français oral-français écrit. Cette loi s’est vue accompagnée ces 15 dernières années de la création progressive des dispositifs permettant la mise en place concrète d’une scolarisation bilingue. Comment expliquer alors la part toujours aussi faible de ce mode de scolarisation sur le territoire (5 % des élèves sourds environ à la rentrée 2019 selon la Dgesco) ? Il semble que, malgré l’avènement du modèle inclusif dans les textes, le regard défectologique sur la surdité reste très prégnant, empêchant les professionnels de la surdité comme les parents d’enfants sourds d’envisager l’enseignement en LSF comme une option éducative sérieuse. Pour en rendre compte, nous analyserons tour à tour les discours professionnels adressés aux parents d’enfants sourds, les discours scientifiques et les discours institutionnels. Nous exposerons ensuite certains des préjugés les plus fréquents à l’encontre de l’enseignement en LSF et tenterons d’y répondre à l’aide des données issues de la littérature scientifique récente, espérant ainsi contribuer à poser les jalons d’un choix éclairé entre deux options éducatives légitimes.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 85-96.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Image du corps, Représentation sociale, Thérapie, Psychomotricité, Groupe
Dire que l’adolescence est un temps de métamorphose est incontournable, autant que banal. La puberté survient souvent brutalement, et répond à une logique biologique incontrôlable. Les aléas de l’intégration psychocorporelle à l’adolescence prennent des formes diverses. Les troubles de la perception et de la représentation du corps accompagnent bon nombre de souffrances psychiques à cet âge de la vie, et ce, sur une ou plusieurs dimensions, avec des intensités et des durées variables. Il est important de pouvoir les identifier pour proposer un projet thérapeutique adapté à chaque adolescent. Nous évoquerons les difficultés que rencontrent deux adolescents, Léa et Luizi, et décrirons un groupe de psychomotricité « image du corps » proposé à des adolescents dans un cmp.
Alors que le travail est réduit à l’emploi dans les politiques publiques et à sa « valeur » dans les discours, il recouvre en réalité une multiplicité d’activités productives, éventuellement en conflit, qui mériteraient toutes un encadrement social spécifique.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 85-96.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Identité, Représentation sociale, Participation, Usager, Émancipation, Autonomie, Empowerment, Adulte, Accompagnement, Projet, Accompagnant éducatif et social
À quoi faisons-nous référence lorsque nous parlons de « comportements problèmes » et plus globalement de « handicap », de « déficients intellectuels », parfois encore de « troubles du comportement » ? Il est rare que ces façons de nommer les personnes accompagnées dans les ESMS soient remises en question ou fassent l’objet d’une réflexion in situ. Seules les personnes concernées manifestent de fortes réticences à être nommées en lien avec un aspect, une particularité de naissance.
Un certain nombre de clichés que nous véhiculons au travers des mots que nous employons procèdent encore fréquemment de réductions identitaires des personnes et peuvent favoriser des pratiques d’accompagnement stéréotypées. Ces stigmates peuvent révéler des pratiques qui font référence à des pédagogies orthodisciplinaires, centrées sur l’aspect lésionnel du handicap et font peu de place à l’intelligence des sujets concernés et à leur pouvoir d’agir.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 405, juillet-août 2023, pp. 67-75.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Représentation sociale, Prise en charge
Quel avenir pour la vieillesse ? Voilà comment Marc Ferrero aborde cette question du vieillissement en s’intéressant à ses conséquences psychologiques, au regard que la société porte sur ses « vieux », à la prise en charge des personnes âgées par leurs proches et les institutions… Si les progrès de la médecine nous feront vivre plus longtemps, les caractéristiques physiques et psychologiques qui ponctuent le grand âge doivent être abordées sans tabou et sans jugement pour que l’attitude des soignants et des aidants soit propice à la rencontre, dans le respect du parcours de nos aînés et de leur dignité.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3307, juillet-août 2023, pp. 20-21.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale, Représentation sociale, Art, Théâtre
Assistante sociale depuis une vingtaine d’années, Géraldine Lefeuvre embrasse depuis peu une carrière de comédienne. Cette passionnée de 44 ans a puisé dans les histoires de vie des personnes qu’elle accompagne l’inspiration pour écrire sa pièce de théâtre Instant T, au sein de laquelle elle tient l’un des trois rôles. Une opportunité de mettre sur le devant de scène les questions de santé mentale.