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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 121

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Le langage, un moyen de communication ?

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 45-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Philosophie, Communication, Parole, Pouvoir, Symbole, Pensée

L’analyse rigoureuse de la doxa montre qu’on ne saurait réduire le langage à un moyen de communication sans l’amputer de ses aspects les plus essentiels. Le langage humain déborde la parole verbale, le corps lui-même s’exprimant dans un langage plus ou moins conscient ; à l’inverse du présupposé techniciste, on ne peut séparer abstraitement la pensée et le langage ; enfin le langage n’est pas un objet extérieur au sujet parlant, présupposé à partir duquel est construit le concept d’outil. Il reste qu’en suivant le schéma techniciste, la communication est assimilée à un moyen neutre de transmission de l’information. Or la communication renvoie à des fins socialement intéressées et les mots ne sont pas réductibles à des informations neutres. La thèse dominante occulte que l’essentiel du langage réside dans le pouvoir d’affecter l’autre et de se laisser affecter par lui. Dans ses manifestations les plus ordinaires, le langage est une potestas, un pouvoir de transformation des pensées.

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Formation et schizophrénie. Rapport à la langue

Article de Hassan Hajjaj

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 15, novembre 2022, pp. 32-43.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Langage, Philosophie, Concept, Sens, Formation, Travail social

Ce texte tente de montrer que le concept est fondateur de la pensée critique. Dans le monde de la formation des travailleurs sociaux, si la lecture des concepts est ambiguë, il y a un risque de créer une forme de schizophrénie chez les apprenants.

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Durkheim au Collège de France (2)

Article de Philippe Steiner, François Héran, Pierre Birnbaum, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 2022/2, septembre 2022, pp. 261-433.

Mots clés : Philosophie, Sociologie, Psychologie, Sciences humaines et sociales, Durkheim (Emile), Bourdieu (Pierre), Lévi Strauss (Claude)

Comme indiqué au début du numéro précédent, L’Année sociologique publie, en deux fascicules, les actes d’un colloque qui s’est tenu au Collège de France en 2019. Il ne s’agit toutefois pas directement de la restitution des communications qui y ont été données, puisque les différents articles ont été soumis au comité de rédaction de la revue, ce qui a entraîné quelques modifications. Voici donc le résultat de ces deux moments de conception de ces articles. Cela explique aussi qu’il n’y ait pas d’introduction générale pour ce numéro.
Des documents relatifs au thème de ce colloque, adaptés de l’exposition qui s’est tenue au Collège de France, ont par ailleurs été ajoutés à cette publication.

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L’écriture subjective du temps. La représentation du présent d’après le passé, la réécriture du passé au présent

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 119-132.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Temps, Philosophie, Mémoire, Norme, Vie quotidienne, Canguilhem (Georges)

Le temps renvoie, dans sa plus simple définition, au fait que les choses passent. C’est à la fois parce que nous sommes conscients de notre propre existence et de celle des objets qui nous entourent, et parce que nous pouvons nous souvenir de ce que nous ne percevons plus au moment présent, que nous est donné intuitivement le temps : les notions de passé, de présent et d’avenir. Notre représentation ordinaire du temps est linéaire : nous pensons l’existence comme une succession chronologique d’évènements. Cette représentation de l’existence dans le temps présente cependant certains paradoxes, manifestes dans cette formule usuelle : « Tu n’as pas changé. Qu’est-ce que tu deviens ? ». Nous proposons de nous intéresser à ce paradoxe inhérent à notre rapport subjectif au temps, dans une approche croisée entre biologie, psychanalyse et philosophie.

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La reconnaissance à l’épreuve de la professionnalité

Article de Agnès Lauret Haon

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. I-XII.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail, Identité professionnelle, Coopération, Reconnaissance, Philosophie, Organisation, Intervention sociale, Empowerment

Confrontées à un contexte général d’évolution de nos champs d’intervention, les organisations de l’action sociale doivent penser de nouvelles modalités d’intervention. La reconnaissance conduit à donner du sens à ce que chacun vit dans son quotidien de travail. Considérer la contribution des professionnels permet d’accéder à la dimension identitaire au travail et par conséquent à la construction de leur professionnalité.

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Comment décidons-nous ? Des choix personnels aux orientations politiques

Article de Fabien Trécourt, Emmanuelle Picaud, Salomé Tissolong, Chloé Rébillardet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 348, juin 2022, pp. 29-48.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Décision, Morale, Intuition, Raisonnement, Philosophie, Économie, Psychologie, Cognition

Trois grandes familles de réponses ont été apportées à cette interrogation. Dès l’Antiquité, la philosophie s’intéresse notamment aux enjeux moraux: se décider, c’est préférer certaines valeurs, un modèle de vie et de société à d’autres. Aux 19e et 20e siècles, l’économie met un fort accent sur la question de la délibération, soit le calcul rationnel des décisions supposées les plus bénéfiques à un individu. Plus près de nous, la psychologie explore à nouveaux frais les choix automatiques que chacun fait au quotidien. Ces trois dimensions ne sont pas forcément exclusives et s’enrichissent même. Entre raison et intuition, préférence morale et subjective, la décision n’a pas fini de livrer ses mystères.

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La pensée verte en travail social

Article de Magali Portillo

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 8-14.

Mots clés : Travail social : Métiers, Formation, Travailleur social, Écologie, Environnement, Milieu naturel, Philosophie, Approche historique

Détentrice d’un Bachelor et d’un Master en Travail social obtenus à la Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale (Hes-so), je suis actuellement un cursus de Doctorat en Travail Social Vert à l’Universidade Lusíada de Lisboa au Portugal. En tant professionnelle convaincue de son identité de travailleuse sociale verte au sens que lui donne Dominelli, je suis consultante dans le milieu de l’enseignement en travail social. Ainsi, j’ai pu apporter mon expertise au sein de diverses écoles, de centres de formations, d’ONGs et d’instituts qui enseignent ou mobilisent le travail social.
J’occupe actuellement le poste de Chargée de développement de ressources internationales chez Habitat El Salvador, où j’œuvre pour faire le lien entre le local et le global, et plaide en faveur de la justice environnementale.

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Durkheim au Collège de France (1)

Article de Antoine Compagnon, Matthieu Béra, Alexandre de Vitry, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, tome 2022/1, vol. 72, 2022, pp. 13-208.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Psychologie, Philosophie, Durkheim (Emile)

Il est rare que L’Année sociologique publie directement les actes d’un colloque organisé indépendamment de son initiative. Les deux fascicules qui paraîtront en 2022 font exception à cette règle. En effet, ils reprennent un certain nombre de communications présentées lors d’une manifestation organisée par le Collège de France. Le sujet de ce colloque, la candidature de Durkheim au Collège, son échec, ses circonstances, mais aussi la postérité de Durkheim en France, et au-delà, en font un objet d’intérêt particulier pour notre revue puisqu’il s’agit d’étudier à la fois un épisode de la carrière de son fondateur, mais aussi des événements importants pour l’institutionnalisation de la sociologie en France et la définition de ses orientations théoriques postérieures. Notre revue est d’ailleurs évoquée dans plusieurs des contributions à ces deux numéros.

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Comment faire autorité ?

Article de Jean Claude Monod

Paru dans la revue Projet, n° 384, octobre 2021, pp. 25-29.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Autorité, Enseignement, Vie politique, Décision, Philosophie, Démocratie

Redéfinir l’autorité et flécher le pouvoir décisionnel en démocratie est un exercice à la fois périlleux et nécessaire. Regard d’un philosophe.

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L’éthique de la protection de l’enfance

Article de Fabrice Gzil

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 15-24.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Éthique, Vulnérabilité, Philosophie, Valeur sociale, Identité

On peut entendre l’expression « éthique de la protection de l’enfance » en deux sens : comme l’ensemble des règles et des principes éthiques auxquels la protection de l’enfance devrait se conformer, ou comme les raisons d’ordre éthique qui rendent la protection de l’enfance légitime ou nécessaire. Cet article choisit la seconde option et s’interroge sur le sens et la valeur de la protection de l’enfance, plus spécifiquement sur le sens du mot protéger en protection de l’enfance, et sur la façon dont il faut comprendre la vulnérabilité qui en est la raison d’être. Nous suggérons que la protection de l’enfance – en tant que protection d’être vivants, humains, en développement et en devenir – vise à préserver une intégrité et une identité, mais doit moins être comprise comme la conservation d’une « mêmeté », que comme le développement d’une « ipséité », à la fois physique, psychique et sociale.

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