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La question woke

Article de Alexandre Lacroix, Cédric Enjalbert, Jeanne Burgart Goutal, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 165, décembre 2022-janvier 2023, pp. 42-65.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Racisme, Discrimination sexuelle, Genre, Écologie, Identité, Idéologie, Courant de pensée, Communauté, Débat

Peut-on encore parler de racisme, de sexisme et d’identités de genre sans se fâcher ?
« Woke » est un mot paradoxal. Dès qu’il est prononcé, s’expriment des avis tranchés. Certains pensent que le wokisme est une nouvelle police de la pensée, une idéologie semblable au maoïsme d’antan, qui renvoie tous les interlocuteurs à leur couleur de peau ou à leur sexe… D’autres contre-argumentent aussitôt en expliquant que les wokes n’existent pas, sinon dans le fantasme d’une bourgeoisie conservatrice qui craint pour ses privilèges. Et si l’on avait tort de camper sur des positions aussi caricaturales ?
- En effet, depuis #metoo et le mouvement Black Lives Matter, qui ont eu des répercussions en France, c’est toute la société qui a bougé sur l’enjeu du sexisme et du racisme. Que nous le voulions ou non, nous nous sommes tous un peu réveillés ! Pour certains, ça pique plus que pour d’autres… C’est pourquoi nous vous invitons à faire notre test : ne seriez-vous pas woke sans le savoir ?
- La généalogie du mot « woke », qui remonte à la fin du XIXe siècle et aux luttes des Afro-Américains, nous permet d’éclairer les termes du débat actuel : le wokisme est moins un courant de pensée unifié qu’un fourre-tout qui renvoie au communautarisme, aux études de genre, à la pensée postcoloniale et au féminisme. Nous vous proposons de déplier cette histoire.
- La mère d’un enfant trans, une étudiante qui en a assez d’endosser le rôle de la « bonne Noire », un musicien juif qui découvre la persistance de l’antisémitisme, une femme témoin d’un harcèlement sexuel, un végane : nous proposons ici cinq histoires d’éveil commentées par la philosophe spécialiste de l’écoféminisme Jeanne Burgart Goutal.
- Auteur de La Religion woke, Jean-François Braunstein est un adversaire déclaré de ce mouvement où il décèle une « haine de la raison ». Pour conclure ce dossier, il débat avec Alex Mahoudeau, qui tourne en dérision « la panique woke », titre de son dernier ouvrage. Étonnamment, ils sont parvenus à trouver sur le terrain de la philosophie quelques points de convergence !

Réparer la Terre ?

Article de Alexandre Lacroix, Dominique Bourg, Emmanuel Hache, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 164, novembre 2022, pp. 44-69.

Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Politique économique, Énergie, Recherche, Animal, Philosophie

Si certains nourrissaient encore des doutes, les incendies de cet été ont été l’occasion d’une prise de conscience : le réchauffement climatique n’est pas une théorie, c’est un phénomène réel qui va avoir un impact sur nos vies. Nous allons connaître des canicules et des pénuries. Cependant, nous n’avons pas voulu faire un énième dossier de constat sur la crise écologique en cours. Nous nous sommes plutôt demandé : qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
1/Les nouveaux Prométhée
Première stratégie : n’avons-nous pas besoin d’une meilleure science, qui prenne en compte les équilibres des écosystèmes ? C’est le plaidoyer de l’économiste Emmanuel Hache et du philosophe de l’écologie Dominique Bourg, qui défendent des politiques avec une vision de long terme sur le pétrole et le nucléaire.
D’autres poursuivent un rêve d’ingénieur : celui de réparer le climat ! Les pistes sont présentées par trois spécialistes de géo-ingénierie, Eli Kintisch, Oliver Morton et Albert C. Lin.
2/Les gardiens du sanctuaire
Deuxième stratégie : il faut protéger ce qui peut encore l’être ! C’est pourquoi la philosophe Virginie Maris propose le passage d’une partie des terres en « régime de protection forte », tandis que Clément Roche, de l’Association pour la protection des animaux sauvages, explique comment créer des réserves de vie sauvage.
La philosophe Cynthia Fleury étend la logique de la préservation à plusieurs biens communs : elle nous explique sa Charte du Verstohlen.
3/Les ravaudeurs
Quand un écosystème est endommagé, peut-on le restaurer ? L’écrivaine Lucie Taïeb et la philosophe Marion Waller s’interrogent sur les ambiguïtés de la démarche.
Dans un entretien conclusif, le philosophe Baptiste Morizot soutient que, même si nous n’avons pas de solution miracle au réchauffement climatique, nous pouvons entrer en résistance pour préserver ce qui rend la Terre habitable.

La sobriété. Pourquoi est-il si difficile de se modérer ?

Article de Martin Legros, Olivier Rey, Michel Eltchaninoff, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 163, octobre 2022, pp. 40-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Consumérisme, Désir, Écologie, Éthique, Civilisation, Économie, Consommation, Comportement social

Nous avons l’habitude de faire des efforts sur nous-mêmes, notamment pour le travail. Seulement voilà : nous sommes aussi habitués à ce que ces efforts soient récompensés. En salaires, en bons repas, en voyages, en diplômes ou en trophées sportifs… Et c’est peut-être là que l’appel à la sobriété aujourd’hui, quand il procède d’un sincère souci écologique – nous devons changer nos modes de vie, car notre logique de croissance n’est pas soutenable –, rencontre un obstacle profond en nous : sommes-nous capables d’observer une discipline désintéressée pour le bien de la planète et des générations futures ?
En d’autres termes, allons-nous désirer la modération ? Cela semble contradictoire tant ce que nous vivons dans le désir, c’est l’emportement, la frénésie. N’y a-t-il pas là, plus encore qu’une réforme éthique ou politique, un enjeu métaphysique : savons-nous désirer le fini et non pas l’infini ?
L’une des ruses du capitalisme, explique le philosophe Olivier Rey, est qu’un certain nombre de biens au départ inutiles – une voiture, un téléphone, un ordinateur… – sont devenus indispensables à la vie en société. Une fuite en avant ?
L’histoire de la philosophie nous offre quand même des points d’appui face à ce vertige : les Grecs faisaient l’éloge de la mesure, et il existe une contre-modernité initiée par Jean-Jacques Rousseau, puis Henry David Thoreau, qui se propose de renouer avec la nature pour corriger les excès de la civilisation.
Spécialiste de la décroissance, Agnès Sinaï réfléchit à des solutions politiques et économiques pour changer de modèle : sommes-nous capables de passer de la globalisation marchande à un réancrage de nos productions et de nos consommations ?
Une urbaine partie en Ardèche, un « minimaliste », une nonne bouddhiste et un champion d’ultra-trail, ces témoins nous éclairent sur leurs pratiques mais aussi sur leurs difficultés rencontrées sur la voie de la décélération.
Le Trésorier-payeur est l’un des événements de cette rentrée littéraire. Dans ce roman, Yannick Haenel déploie la théorie de la dépense et de l’économie de Georges Bataille : et si le don, la charité et l’ivresse étaient aujourd’hui les ultimes subversions, seules à même de racheter un système qui s’est emballé ?

Faut-il suivre son intuition ?

Article de Cédric Enjalbert, Camille Riquier, Marius Chambrun, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 162, septembre 2022, pp. 40-61.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intuition, Décision, Intelligence, Raisonnement, Cognition, Bergson (Henri)

Quand arrive l’heure des choix, en amour ou professionnellement, il existe bien sûr une manière rationnelle de trancher, en pesant le pour et le contre, en menant de longs raisonnements. Et pourtant, n’y a-t-il pas en nous une espèce de fulgurance ou une petite voix qui nous indique d’emblée où aller ? Ces intuitions, devons-nous nous en méfier ou les écouter ?
- En philosophie, c’est Henri Bergson qui a le plus valorisé l’intuition par rapport à l’intelligence ou à la croyance. Selon lui, elle permet à notre conscience de se brancher directement sur l’élan de la vie. Serait-ce là un piège ?
- Les cinq personnes que nous avons interrogées – un musicien, une commissaire de police, un mathématicien, une chasseuse de têtes et un golfeur – partagent le même avis : l’intuition est fiable, quand elle est le résultat d’un long travail. Leurs expériences sont commentées par le philosophe Camille Riquier, spécialiste de Bergson.
- La première impression est-elle la bonne ? Faut-il réfléchir aux détails du quotidien, mais foncer pour les grands choix de vie ? Savons-nous distinguer au premier coup d’œil le juste et l’injuste ? Les classiques, de Rousseau à Ricœur, se sont opposés sur ces questions.
- Il existe aujourd’hui des écoles d’intuition, où l’on navigue entre apprentissage de procédures de raisonnement plus rapides, métaphysique et pataphysique. Notre reporter rationaliste Michel Eltchaninoff s’y est rendu et s’est découvert plus intuitif qu’il ne l’imaginait !
- Passionnant, le travail de la spécialiste de sciences cognitives Hélène Lœvenbruck porte sur les « voix intérieures » : nous nous parlons sans cesse à nous-mêmes, et cette espèce de dialogue prolonge en nous la vie sociale et se révèle sans doute un excellent guide pour l’existence mais aussi pour la création.

Peut-on être lucide et heureux ?

Article de André Comte Sponville, Joséphine Robert, Cédric Enjalbert, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 161, juillet-août 2022, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bien-être, Passion, Pensée, Technologie numérique, Crise, Philosophie, Réel, Écologie, Anxiété

Quoi, être heureux aujourd’hui ? Alors que l’été s’accompagne dans le monde entier d’inquiétantes canicules, que les incendies de forêts se multiplient ? Qu’une troisième guerre mondiale menace ? Que l’inflation promet un automne difficile ? Lorsqu’on a les yeux ouverts sur l’actualité, le bonheur ressemble tantôt à un luxe de privilégiés, tantôt à un aveuglement. Cependant, nous avons voulu, dans ce dossier, retourner la question : en adoptant une autre définition du bonheur, qui ne serait pas purement positive, mais accorderait une place au négatif et au tragique, ne pourrait-on pas réconcilier lucidité et plaisir de vivre ?
-Une sagesse tragique irrigue l’ensemble de l’œuvre du philosophe André Comte-Sponville, qui, dans un entretien exceptionnel, nous livre une leçon de vie toute personnelle.
- La construction du métavers voulue par Mark Zuckerberg nous incite aussi à nous interroger sur le statut des écrans : se jeter dans les promesses de la réalité virtuelle, est-ce renoncer à vivre une vie réelle ?
- Les militants Romain Boucher et Hugo Mosneron Dupin, l’épidémiologiste Alice Desbiolles, le philosophe Miguel Benasayag nous expliquent comment éviter que la conscience écologique nous plonge dans l’anxiété ou la paralysie, afin que la nouvelle génération puisse l’intégrer à son existence.
- Une romancière, Chloé Delaume, et une psychanalyste et philosophe, Clotilde Leguil, partent du traumatisme, de l’irruption de la violence et du deuil dans nos vies, pour s’interroger sur la manière dont nous pouvons, malgré les épreuves, nous réapproprier notre histoire et suivre notre désir.

Penser, c’est dire non ?

Article de Martin Legros, Alexandre Lacroix, Maxime Rovere, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 160, juin 2022, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Refus, Autorité, Identité, Conscience de soi, Comportement social, Résistance, Colère, Affirmation de soi, Raisonnement

Pour gagner notre liberté, pour nous affranchir des puissances qui veulent nous guider ou nous asservir, nous devons sans aucun doute faire usage de la négation. Non pas d’une négativité systématique, d’une posture d’opposition constante et stérile, mais tout de même : il convient de savoir s’opposer à bon escient à ce qu’on attend de nous, quand le contexte l’exige. C’est à cet usage du « non » que nous avons voulu réfléchir dans ce dossier.
- Et si dire non n’était pas une simple opposition vaine mais au contraire la promesse de forger son identité et de constituer un collectif ? Telle est la thèse que propose, pour commencer, notre rédacteur en chef Martin Legros.
- De la distance ironique à la désobéissance civile, en passant par l’obéissance outrée qui ridiculise l’arbitraire des autorités, les philosophes classiques ont inventé de nombreux stratagèmes pour dire non, en se plaçant non pas face à l’adversaire mais à côté ou au-dessus de lui.
- Une violoniste qui se rebelle contre un professeur abusif, une irréductible anarchiste, un homme qui s’est éloigné du monde du travail, un enfant de la bourgeoisie devenu artiste, une militante qui pratique l’action de rue : nos cinq témoins, dont les parcours sont éclairés par le philosophe Maxime Rovere, racontent les splendeurs et les galères de la résistance.
- Faudrait-il réhabiliter la colère pour en faire une vertu politique ? C’est la proposition de la philosophe Sophie Galabru.
- Finalement, faire usage de sa pensée est ambigu. L’esprit critique nous permet d’échapper à la servilité et à l’obéissance mécanique… mais ne nous précipite-t-il pas parfois dans le complotisme ou dans des défiances absurdes ? Ce sont les questions dont ont débattu l’anthropologue Dan Sperber et le sociologue Gérald Bronner.

Voyage en psychédélie

Article de Jack Fereday

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 160, juin 2022, pp. 28-34.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Hallucinogène, Expérience, Psychotrope

Interdites en France, les substances psychédéliques font pourtant l’objet d’un intérêt renouvelé de la part de psychologues et de thérapeutes, qui soulignent leur efficacité dans les traitements contre la dépression et les addictions. Elles peuvent aussi être un remède à notre époque en mal de transcendance, comme l’a constaté notre reporter Jack Fereday, qui, sous la supervision d’un guide, a expérimenté l’un de ces hallucinogènes au Royaume-Uni. Il nous raconte son trip métaphysique.

Couches pour bébé, le soin contrarié

Article de Arthur Lochmann

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 160, juin 2022, pp. 36-39.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Relation enfant-père, Soin, Consommation

Arthur Lochmann n’est pas seulement philosophe et traducteur, charpentier et varappeur, ce dont il témoignait dans Toucher le vertige. Il est aussi père depuis peu. De cette expérience existentielle, il tire une réflexion sur la principale « externalité négative » du nourrisson : la couche !

Endométriose : douleur et tabou

Article de Victorine de Oliveira

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 159, mai 2022, pp. 34-37.

Mots clés : Santé-Santé publique, Femme, Maladie, Souffrance

L’endométriose touche de 1,5 à 2 millions de femmes en France. Cette pathologie occasionne des souffrances aiguës qui invalident la vie sociale, professionnelle et affective. Pourtant, elle demeure mal connue, difficilement identifiée, voire niée par le corps médical. Peut-être parce qu’elle est liée au cycle menstruel qui reste encore aujourd’hui frappé d’indignité.

Qu'est-ce qui nous rend courageux ?

Article de Cédric Enjalbert, Pierre Terraz, Michel Eltchaninoff, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 159, mai 2022, pp. 40-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Résistance, Guerre, Comportement, Société, Décision, Ukraine, Russie

Chacun s’est demandé, un jour ou l’autre, ce qu’il aurait fait sous l’Occupation, durant la Seconde Guerre mondiale. Aurais-je eu le courage d’entrer dans la Résistance ? Serais-je resté inactif face à l’horreur nazie ? Ces questions n’appartiennent pas uniquement à l’histoire passée, et le retour de la guerre sur le sol européen, l’invasion de l’Ukraine par la Russie leur donnent une portée nouvelle : que ferais-je, si mon pays était envahi ? Aurais-je le courage des Ukrainiens ? Peut-être la question n’est-elle pas à poser à la première personne du singulier, car le courage est moins une vertu individuelle qu’une disposition collective, un élan imprévu qui naît des situations elles-mêmes.
Et si le courage était moins la vertu guerrière et personnelle louée par le récit des grandes actions qu’une disposition collective liée à un contexte, la révélation fortuite d’un sujet au contact d’une situation ? Une hypothèse confirmée par des exemples récents, où l’héroïsme consiste d’abord à sauver une certaine idée de ce que nous sommes.
Notre reporter Pierre Terraz s’est rendu en Ukraine, où il a interrogé des personnes qui ont fait le choix de rester chez elles, dans la banlieue de Kiev, et de supporter l’occupation russe, ou de s’engager dans le combat militaire, ou encore de tout abandonner pour s’exiler… Quand on leur dit qu’elles font preuve d’héroïsme, elles semblent surprises elles-mêmes et répondent qu’elles n’imaginaient pas se comporter autrement.
Dans le choc entre la Russie et l’Ukraine, ce sont deux conceptions de l’héroïsme qui entrent en jeu : dans une logique héritée de l’ère soviétique, Vladimir Poutine semble être prêt à tout pour atteindre ses objectifs, quel que soit le bilan humain ; quant au courage des Ukrainiens, il paraît beaucoup plus populaire, car produit par la société civile et non dicté par un appareil. L’analyse de notre rédacteur en chef et auteur de Dans la tête de Vladimir Poutine, Michel Eltchaninoff.
Peut-on s’entraîner à être courageux ? Le décider ? Sommes-nous ramollis par le confort démocratique ? Sur ces questions, les classiques, d’Aristote à Jankélévitch, de Platon à Jean-Paul Sartre, s’opposent.
La philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury a ouvert son œuvre avec une réflexion sur La Fin du courage, qui a rencontré à sa parution en 2011 un vaste écho, à une époque où le thème paraissait presque désuet. Le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille François Crémieux, autrefois engagé en tant que « casque bleu » en ex-Yougoslavie, a dû prendre des décisions délicates en temps de crise sanitaire. Ils débattent de la place du courage dans nos sociétés démocratiques.