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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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S'en mêler sans s'emmêler : trouver la force du choix

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 25, avril-juin 2017, pp. 9-10.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Maintien à domicile, Décision, Consentement, Famille, Santé, Autonomie, Aide à domicile, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Les aidants ne comptent pas leurs heures auprès de leur proche quitte à y perdre leur santé ou leur vie sociale. Mais demain, un des enjeux de notre société sera de rechercher le "consentement éclairé" pour les proches aidants. Il devra se construire sur le droit de décider librement du nombre d'heures consacrées à l'"aidance", il s'appuiera sur l'acceptation des tâches effectuées et la participation au plan d'intervention. Et il intègrera le "choix" de vie vers des "formes" de domicile. Nous nous inscrirons alors dans des parcours résidentiels à la carte.

Toucher autrement pour mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Capucine Ludwig, Aude Dagonneau, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 25, avril-juin 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Toucher, Accompagnement, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Consentement, Soin, Soins corporels, Corps, Respect, Psychomotricité, Relation, Déficience cognitive, Art-thérapie, Vulnérabilité, Dépendance

Le toucher fait partie du quotidien des soignants et des personnes souffrant de troubles cognitifs : dès le matin lors de la toilette, puis lorsqu'il s'agit de les accompagner d'une pièce à l'autre ou encore de les aider au cours des repas. Pendant longtemps, ce toucher enseigné était avant tout technique. Mais le changement des cultures et des pratiques professionnelles a permis de voir émerger un toucher relationnel. L'objectif est de rassurer les personnes vulnérables en établissant un contact avec la volonté d'atténuer les troubles du comportement. Que ce soit à domicile ou en institution, la règle est la même : observer la personne avant de poser ses mains sur son corps, associer le regard au toucher mais toujours, au préalable, décrypter les codes pour savoir si consentement il y a.

Comment respecter les rythmes de la personne ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Agnès Vitrou, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Rythme, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Adaptation, Temps, Équipe soignante, Aide à domicile, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Souffrance, Maltraitance, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Même si le respect du rythme de la personne accompagnée est un droit, on constate qu'il s'oppose souvent au rythme des professionnels intervenant à domicile ou en institution. Pourtant, gagner en qualité passe par l'écoute des usagers et l'individualisation des accompagnements selon les rythmes de vie de chacun.

Adapter ses pratiques aux besoins spécifiques à domicile comme en institution

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Anne Chervet, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Dépendance, Besoin, Pratique professionnelle, Adaptation, Observation, Maintien à domicile, Établissement pour personnes âgées, Formation, Équipe soignante, EHPAD, Écoute

Chaque personne est singulière, a ses habitudes et rythmes de vie... mais aussi ses besoins. Comment apporter des réponses individualisées et se positionner compte tenu des contraintes institutionnelles, que ce soit les plans de soins ou encore les plannings si prenants ?... Si pendant longtemps, la réponse était systématiquement stéréotypée pour être la même pour tous... depuis quelques années, d'autres approches se développent pour justement proposer un accompagnement personnalisé. C'est d'ailleurs un des enjeux du plan de maladies neurodégénératives....
Les pratiques évoluent. Plus question de suivre un plan préétabli mais de l'adapter face aux besoins des personnes : celles qui se couchent tard et se lèvent plus tard, celles qui refuseront la douche ou privilégieront une toilette au lavabo, celles qui choisiront de rester seules ou celles qui préfèreront les activités collectives. Pour y parvenir, à domicile comme en institution, les outils sont toujours les mêmes : l'observation et la connaissance de la personne accompagnée. L'objectif est d'écouter la personne, d'évaluer ses besoins, ses capacités et ses difficultés pour s'adapter à elle. Les professionnels doivent encore et toujours faire preuve d'imagination mais aussi s'appuyer sur une alliance de compétences pour instaurer des stratégies d'accompagnement adaptées à chacun. Le travail d'équipe, la cothérapie ou encore la prise en charge pluridisciplinaire sont autant de pistes qui conduisent à un regard pluriel qui va permettre de décrypter au mieux une personne et de s'adapter à chaque situation, sachant que ses besoins vont évoluer au fil du temps, au fil de sa perte d'autonomie et qu'il faudra alors réévaluer son accompagnement.

Entre Cure et Care, nouvelles approches pour des postures professionnelles adaptées

Article de Frédérique Lucet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Pratique professionnelle, Écoute, Accompagnement, Dépendance, Éthique, Relation soignant-soigné, Relation d'aide, Personne âgée, Soin, Care, Posture professionnelle, Vulnérabilité

De nouvelles approches, émergentes et complémentaires, redessinent nos posture professionnelles dans le sens de relations moins asymétriques, d'une plus grande écoute des personnes accompagnées et de leur point de vue. En portant attention à leur expérience, elles soulignent l'importance et la valeur du travail de Care, complémentaire du Cure, ainsi que l'engagement et les compétences de ceux qui l'exercent : une portée éthique et politique.

Le manger-main pour un retour de l'autonomie

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 16-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Stimulation, Main, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, EHPAD, Autonomie, Plaisir, Maladie d'Alzheimer

Le "manger-main", également appelé "finger-food", désigne un repas cuisiné de telle façon qu'on puisse le déguster sans utiliser de couverts. L'utilisation de mets à picorer avec les doigts en EHPAD n'est pas nouvelle, puisque les premiers essais "officiels" datent des années 2000. Mais force est de constater que son recours se développe dans un nombre croissant d'établissements. Divers essais sont testés par les équipes, des formations sont proposées aux professionnels, des publications apparaissent. Effet de mode ou adaptation des pratiques ?

Médicaments écrasés dans la nourriture : quels impacts sur l'appétit ?

Article de Stéfane Hédont

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Pratique professionnelle, Goût, Maison de retraite, Soin, Institut Korian, Nice

Face à la dénutrition des personnes âgées, une recherche des causes, forcément multiples s'impose. Une réflexion a été engagée pour évaluer le rôle des médicaments écrasés dans le goût des aliments. L'étude Mela a été menée en 2015 par le CHU de Nice, en collaboration avec l'Université de Nice Sophia Antipolis et l'Institut du Bien Vieillir Korian, sur l'impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. Les bonnes pratiques issues de cette étude sont à la disposition de tous.

Vers plus de confort et d'indépendance

Article de Agnès Vitrou

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Repas, Alimentation, Aide technique, Équipe soignante, Personne âgée, Dépendance, Ergonomie, Motricité, Autonomie

Le temps du repas, instant de partage et de convivialité, peut se transformer en casse-tête pour les soignants et en obstacle pour les personnes âgées dépendantes. Pourtant, les gestes du repas sont souvent bien et longtemps conservés. Alors comment permettre à chacun, dans la mesure du possible, de s'alimenter seul ? L'installation et l'environnement peuvent être déterminants pour permettre de reprendre ses repas de manière indépendante, évitant ainsi le désagrément de recevoir la cuillère à un rythme que l'on ne peut pas choisir tout en minimisant le risque de fausse route.

Les fausses routes : que faire avant, pendant et après ?

Article de Maylis Baylé

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Équipe soignante, Soin, Prévention, Risque, Symptôme, Trouble du comportement alimentaire

La prise en charge des fausses routes auprès de la population gériatrique est un besoin récurrent en raison de leur sensibilité à ce problème. En tant que soignant, nous nous devons d'être attentifs car notre rôle est prédominant. La prévention ne doit pas être négligée. En adoptant les bons gestes et en prenant en compte l'environnement, les risques peuvent être clairement diminués. Reste à sensibiliser l'ensemble des équipes car une fausse route ne se manifeste pas uniquement par une toux. D'où l'intérêt de connaître les différents symptômes.

Le concept de gastronomie holistique

Article de Sabine Soubielle

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 14-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Diététique, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Plaisir, Socialisation, Rite

Manger est nécessaire à la vie de tout être vivant. Mais chez l'homme, le plaisir est la condition indispensable à l'accomplissement de cet acte. Basé sur des recettes, des codes, des rites précis et dédiés au plaisir, le repas mêle harmonieusement l'intime et le partage. Manger est alors plus que se nourrir, c'est une expression de notre Humanitude et des liens qui nous unissent. Mais fabriquer du plaisir n'est pas une démarche naturelle dans l'accompagnement de la dépendance. Le concept de gastronomie holistique vise justement à professionnaliser le plaisir de manger.