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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 33

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Apprendre et se former en situations de travail

Article de Sandra Enlart, André Chauvet, Anaïs Loizon, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 216, septembre 2018, pp. 1-230.

Mots clés : Travail-Emploi, Apprentissage, Formation professionnelle, Travail, Organisation, Parcours professionnel, Enseignement supérieur, Création d'entreprise, Formation, VAE, Enseignant, Entreprise, Apprentissage professionnel, Formation alternée, Expérience, Expérimentation, Ingénierie de la formation, Compétence, Organisation apprenante

Apprendre par le travail ne va pas de soi. Ce dossier propose une diversité, tant du point de vue dont les auteurs appréhendent la thématique "apprendre et se former au travail et par le travail" que par les milieux de travail dans lesquels celle-ci est étudiée.

Économie collaborative et protection sociale : mieux cibler les plateformes au cœur des enjeux

Article de Olivia Montel

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2018, pp. 15-31.

Mots clés : Travail-Emploi, Protection sociale, Économie, Statut professionnel, Compétition, Économie politique, Modèle, Travail

L’essor de l’économie collaborative soulève des enjeux importants dans le champ de la protection sociale, aussi bien pour les travailleurs concernés, qui sont insuffisamment protégés, que pour les entreprises traditionnelles employant des salariés, qui dénoncent une concurrence déloyale. En France, ces enjeux ont relancé le débat posé par le développement des nouvelles formes de travail sur la création d’un statut intermédiaire entre salarié et travailleur indépendant et sur la mise en œuvre d’un statut de l’actif. La réflexion sur la protection sociale des travailleurs des plateformes bute toutefois sur le flou conceptuel qui entoure l’essor de ces nouveaux modèles productifs : il n’existe à ce jour aucune définition consensuelle et arrêtée de l’économie collaborative ou de l’économie des plateformes. Or, ces expressions regroupent une réalité extrêmement hétérogène, ce qui est un frein à l’élaboration de réglementations opérationnelles. Nous proposons donc, comme préalable à la réflexion sur la protection sociale des travailleurs des plateformes, de mieux appréhender cette diversité en analysant les différents modèles productifs et les relations de travail qui en découlent. Nous définissons des critères minimaux permettant d’apprécier la dépendance des travailleurs aux plateformes, dans le but de mieux cibler les plateformes au cœur des enjeux de protection sociale.

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Tous contributifs ? Vers une société multiactive !

Article de Bernard Fusulier, Chantal Nicole Drancourt

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 76-93.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail-Emploi, Organisation sociale, Changement social, Travail, Genre, Évolution, Rôle social, Action collective

La notion de société multiactive renvoie à un régime d'activité de type nouveau. L'ancien est celui dans lequel nous vivons encore aujourd'hui : c'est un régime qui se caractérise par l'adossement de la définition de l'activité sur un et un seul signifiant : l'emploi. Ce référentiel d'organisation du régime d'activité a permis de construire la société salariale, mais il montre aujourd’hui ses limites dans un contexte structurel et culturel en changement profond. Face à la nécessité d'une réelle disruption, les auteurs proposent, à partir d’une approche genre, un scénario alternatif de l'organisation
sociétale : la société multiactive, qui s'enracine dans des pratiques individuelles et institutionnelles innovantes déjà à l'œuvre. Il s'agit alors de repenser le logiciel social en vue de reconnaître la contribution de chacun.e aux activités productrices à la fois de biens communs et de bien-être, sans qu'aucune ne soit distribuée en fonction du genre.

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Les dérives de l’idéologie gestionnaire dans le champ de la santé mentale

Article de Stéphan Hendrick

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 1, mars 2018, pp. 79-106.

Mots clés : Travail-Emploi, Gestion, Travail, Idéologie, Organisation du travail, Modèle, Pouvoir, Usure professionnelle, Évaluation, Contrôle, Rentabilité, Salarié, Résistance, Non-violence, Hôpital psychiatrique, Psychiatrie, EHPAD, MECS, Gaulejac (Vincent de), Omer (Haim)

L’idéologie gestionnaire, mise en exergue par Vincent de Gaulejac, vise à organiser le travail dans les entreprises autour de valeurs telles que contrôle, efficacité et maximisation du rapport coût/bénéfice. Appliqués aux entreprises publiques ensuite et aux institutions de soins en santé mentale enfin, ces principes ont pour effet de pervertir les finalités et les modèles de travail de ces organisations comme en témoignent les exemples cités dans cet article. Au fil de l’analyse se profile une conception des soins en santé (mentale) qui n’a plus de rapport avec les besoins réels des patients et de la société. Cette conception participe au contraire d’une corruption des soins en santé mentale et du vivre ensemble, s’inscrivant dans un plan général visant à soumettre tous les rouages de notre société au primat d’une marchandisation radicale et définitive de tous les rapports sociaux. Un dévoiement en appelant un autre, le risque de dérive totalitaire n’est plus exclu. Des voies d’échappement sont néanmoins possibles comme la résistance non-violente proposée par Omer (2003, 2017).

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Actualité de l'intervention : évolutions, pratiques, transmission

Article de Eugène Enriquez, André Lévy, Sandro de Gasparo, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 214, mars 2018, pp. 5-202.

Mots clés : Travail-Emploi, Intervention psychosociologique, Formation professionnelle continue, Travail, Entreprise, Évolution, Discipline, Gestion, Ergonomie, Psychologie du travail, Profession, Recherche, Santé, Objet de recherche, Hôpital, Organisation du travail, Formation supérieure

Le dossier est organisé en quatre parties thématiques. La première présente les questions actuelles à propos des origines de l'intervention. La deuxième aborde l'intervention à l'épreuve des champs disciplinaires, en particulier les champs de l'ergologie, de la psycho-dynamique du travail, les sciences de la gestion et l’ergonomie. La troisième partie présente l'actualité des dispositifs d'intervention à travers plusieurs expériences singulières. La quatrième partie aborde la question de l'enseignement et de la transmission de la posture d'intervention dans différents établissements d'enseignement supérieur.

Le modèle managérial moderne : un taylorisme et une subordination personnalisés

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 21-36.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Modèle, Idéologie, Individualisation, Groupe, Organisation du travail, Consentement, Salarié, Changement, Compétence, Travail

Le modèle managérial moderne se caractérise par de profondes contradictions qui déstabilisent les salariés et les fragilisent. D’un côté, les directions en appellent à l’intelligence, l’intuition, la réactivité des salariés (mis en concurrence entre eux) et
de l’autre elles les entravent par des dispositifs de contrainte et de contrôle (process, procédures, protocoles, méthodologies, bonnes pratiques imposés). La pratique du changement permanent, qui crée une obsolescence systématique des savoirs et de l’expérience des salariés, les dépossède par ailleurs de toute légitimité à contester le
modèle et renforce la subordination.

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"Des petites heures par-ci par-là" : quand la réforme des rythmes scolaires réorganise le temps des professionnels de l’éducation

Article de Francis Lebon, Maud Simonet

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 220, décembre 2017, pp. 4-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Temps, Travail, École, Rythme scolaire, Conditions de travail, Enquête, Bénévolat

À partir d’une enquête menée en région parisienne et dans une commune rurale, cet article, à distance du problème social des « rythmes scolaires et biologiques de l’enfant », prend pour objet la transformation des rythmes professionnels induite et révélée par la réforme des rythmes scolaires de 2013. Polyvalence, travail gratuit et concurrence sont les thèmes récurrents des entretiens formels et des observations réalisés auprès des différents acteurs de la « communauté éducative » dont les territoires professionnels se redéfinissent. Avec des effets différenciés en fonction des différentes catégories de travailleurs éducatifs, une même logique de l’emploi semble s’imposer à tous, faite d’amplitude horaire et de morcellement, avec la prégnance des « heures » comme unité de temps débattue et ressentie par tous les professionnels. Ces résultats interpellent ainsi sur les effets d’une réforme, vus du côté des professionnels qui forment et encadrent les enfants.

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Générations au travail, générations en relation

Article de Annie Jolivet, Valérie Boussard, Alex Alber, et al.et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, n° 153, mai-août 2017, pp. 9-146.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Génération, Intergénérationnel, Entreprise, Relation, Valeur, Conflit, Management, Socialisation

Transmettre

Article de Philippe Astier, Gilles Leclercq, Lucie Petit

Paru dans la revue Education permanente, n° 209, octobre-décembre 2016, pp. 1-162.

Mots clés : Travail-Emploi, Transmission, Profession, Formation, Adulte, Identité professionnelle, Rapport, Savoir, Activité, Apprentissage, Travail, Management, Hôpital, Milieu rural, Agriculture, Éducation populaire, Recherche, Animateur, Formation de formateur, Jeune, Sport de combat

"Si "transmettre" peut sembler être un titre ambigu, comme l'envisagent certains articles de ce dossier, on s'y résout parce qu'il reprend un terme familier du champ de la formation des adultes, auquel les acteurs accordent du sens même si celui-ci n'est pas explicité ni théorisé. On l’appréhende donc d'abord comme une pratique langagière. Du coup, on comprend qu'il ne s'agit pas ici d'un numéro didactique, centré sur les questions "quoi et comment transmettre" face à celles du "quoi et comment apprendre", et encore moins sur les éléments qui doivent faire l'objet de transmission, ni même une supplémentaire défense et illustration de la transmission face à ses difficultés et ses périls. On s'attache simplement à interroger le terme en référence à des pratiques : quels actes, quelles dispositions, quels agencements, quels débats, négociations et accords ou conflits sont recouverts par ce terme d'usage banal ?"

L'approche par les capabilités au travail : usages et limites d'une économie politique en terre sociologique

Article de Samuel Julhe

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 321-352.

Mots clés : Travail-Emploi, Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Emploi, Sociologie, Capacité d'adaptation, Sciences humaines et sociales, Sen (Amartya)

Issue des travaux d’Amartya Sen, l’« approche par les capabilités » est aujourd’hui largement diffusée et mobilisée internationalement dans le domaine des sciences sociales, inspirant plusieurs centaines de contributions. Néanmoins, en dehors de quelques auteurs très identifiés, la sociologie francophone semble assez peu s’intéresser aux éventuels apports de l’œuvre senienne. Partant de l’analyse d’un corpus méthodiquement construit de textes académiques, cet article souhaite réaliser une mise en perspective des intérêts épistémologiques et empiriques de ce programme de recherche. Après une présentation de l’appareillage conceptuel produit par A. Sen, ainsi que des commentaires et controverses qu’il a pu soulever, tant du point de vue épistémologique que méthodologique, est observée la manière dont les chercheurs en sciences sociales mobilisent l’approche par les capabilités sur la thématique du travail et de l’emploi, thématique constituant l’un des points d’entrée de cette approche dans l’espace intellectuel francophone. Sont ainsi questionnées les façons dont les auteurs tentent, avec plus ou moins de succès, de dépasser ou de contourner certaines des limites de cette approche, et surtout de l’opérationnaliser à des fins de recherche empirique. Trois points fondamentaux, touchant aux notions de raisonnement contrefactuel, d’agency et de conversion, sont discutés spécifiquement car susceptibles de venir approfondir un questionnement sociologique relatif aux mondes du travail. À travers cette analyse de l’approche senienne, ce sont finalement les conditions de réception et d’usage des travaux de philosophie politique d’un économiste par des sociologues qui sont interrogées.

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