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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Apparaître au monde : effets de l’expérimentation Housing First à Montréal après quarante-huit mois

Article de Christopher McAll

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 85-98.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Projet, SDF, Santé mentale, Participation, Bien-être, Homme, Femme, Logement, Québec (Province du)

Les résultats présentés dans ce texte proviennent du projet Chez-soi (de type Housing First) qui s’est déroulé dans cinq villes canadiennes. L’auteur était co-chercheur principal à Montréal et responsable de l’analyse des entrevues narratives effectuées avec un échantillon de 469 participants (au début du projet, à 18 mois et à 48 mois, un an après la fin du projet comme tel). L’analyse des entrevues fait ressortir l’impact de la participation aux groupes expérimentaux du point de vue de membres de ces groupes, comparativement aux groupes témoins. Ressort de l’analyse, entre autres, l’importance de la dimension relationnelle du bien-être – le sentiment d’« exister » aux yeux des autres en tant que personne à part entière – tout autant que l’amélioration des conditions matérielles de vie. Cette expérience positive caractérise surtout les hommes adultes qui n’ont pas de besoins élevés sur le plan de la santé mentale. Pour les femmes – le tiers des participants –, la participation aux groupes expérimentaux est loin d’être aussi concluante, plusieurs se retrouvant dans la même situation de vulnérabilité à la violence et à l’abus de la part des hommes qu’elles ont connus tout au long de leur parcours de vie.

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Les médecins généralistes face à la « dépression chronique ». Représentations et attitudes thérapeutiques

Article de Audrey Linder, Daniel Widmer, Claire Fitoussi, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 239-258.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Médecin, État dépressif, Antidépresseur, Médecine générale, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie

Partant du constat que les représentations d’une maladie influent sur la prise en charge que les médecins en proposent, une équipe de recherche multidisciplinaire s’est intéressée aux représentations et à la prise en charge de la dépression chronique par les médecins généralistes, au moyen de focus groups. Dans un premier temps, nous présentons les types de patients qui sont décrits par les médecins généralistes lorsqu’est évoquée la dépression chronique. Dans un second temps, nous nous intéressons aux savoir-faire et aux savoir-être qui sont déployés par les généralistes pour faire face à ces situations complexes. Enfin, nous interrogeons la place qu’occupent les antidépresseurs dans la prise en charge de cette maladie. Il apparaît que la prise en charge proposée par les généralistes relève davantage d’un cadre conceptuel de médecine générale – qui pourrait s’appliquer à différents troubles psychiques ou psychosomatiques – que d’une compréhension spécifique de la dépression chronique.

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Bénéfices du travail pour les personnes présentant un vécu psychotique

Article de Brice Martin

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 2, avril-juin 2018, pp. 115-120.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail, Santé mentale, Communication, Plaisir, Subjectivité, Épanouissement, Réel, Psychose

Nous proposons de revenir dans cet article sur quelques enjeux du travail dans le contexte des troubles psychotiques, en nous tournant plus particulièrement sur la question des bénéfices du travail. Nous questionnerons en premier lieu le rôle crucial que peut être amener à jouer l'activité professionnelle dans la relance du processus de "quotidianisation", souvent altéré dans les troubles psychotiques. Nous reviendrons par ailleurs sur d'autres bénéfices potentiel du travail et notamment son rôle de médiation sur le plan relationnel ainsi que sa fonction d'ancrage dans la réalité.

Rapports égalitaires dans la production des savoirs scientifiques : l’exemple des recherches participatives en santé mentale

Article de Baptiste Godrie

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 101-116.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Santé mentale-Souffrance psychique, Recherche, Santé mentale, Usager, Chercheur, Savoir, Expérience, Inégalité

La recherche en santé mentale constitue un domaine dans lequel le monopole des chercheurs sur la production de la science est particulièrement fort. Mais c’est également un domaine de recherche où ce monopole est remis en question, comme en témoignent les revendications, depuis les années 1970, de regroupements de personnes avec une expérience vécue des problèmes de santé mentale. Leurs critiques envers la production traditionnelle de la science ont contribué à l’essor d’approches participatives qui visent à placer les savoirs expérientiels de ces personnes au cœur des processus de recherche. En nous appuyant sur une analyse de la littérature anglo-saxonne, nous présentons, dans cet article, plusieurs types de recherche participative en santé mentale, leurs épistémologies sous-jacentes, et discutons de leur contribution au développement de rapports plus égalitaires dans la production des savoirs scientifiques en santé mentale.

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Retours en Emilia : de la recherche-action à la création de communautés vivantes et apprenantes

Article de Tim Greacen, Emmanuelle Jouet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 165-178.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Handicap psychique, Empowerment, Insertion sociale, Formation, Emploi, Recherche-action, Participation, Pair aidant, Expérimentation, Rétablissement, Europe

De 2005 à 2010, le programme de recherche Emilia s’est déroulé en Europe. L’hypothèse est établie qu’au travers un programme de formations construites autour des approches fondées sur le rétablissement, l’empowerment et l’inclusion sociale, les personnes vivant avec un trouble psychique accéderont davantage à la formation et à l’emploi. À la fin des cinq années de recherche, il est montré qu’à la faveur de co-construction et de participation à des formations ad hoc ainsi qu’en appui d’un parcours d’accompagnement à l’emploi, des personnes engagées dans Emilia ont amélioré leur qualité de vie et sont davantage intégrées à la société. Mais Emilia a été aussi l’opportunité d’engager avec des personnes vivant avec un trouble psychique, des associations, des soignants, des politiques, des administratifs et des chercheurs un courant d’émergence de nouvelles approches en santé mentale et en psychiatrie. Cet article propose de faire quelques retours en Emilia, pour regarder comment une recherche-action initiée au niveau européen peut avoir des effets majeurs à échelles et espaces-temps multiples.

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Cliniques et soins psychiques contemporains : quelles perspectives ?

Article de Marielle Vuillod, Anne Brun, Xavier Briffault, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 2, avril-juin 2017, pp. 97-141.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Évaluation, Diagnostic, Thérapie, Thérapie de groupe, Hystérie, Théorie, Prise en charge, Politique sociale, Éthique, Schizophrénie, Insertion sociale, Histoire sociale, Santé mentale, Évolution, Recherche clinique, Soin, Étude de cas

Troubles dans les rapports sociaux : le cas de l'anorexie et de la boulimie

Article de Claire Scodellaro, Jean Louis Pan Ké Shon, Stéphane Legleye

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-1, janvier-mars 2017, pp. 7-40.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Anorexie, Boulimie, Santé mentale, Âge, Sexe, Classe sociale, Fille, Corps, Enquête, Estime de soi, Stress, Genre

Les troubles de santé mentale questionnent implicitement et de façon singulière les tensions du monde social. L'anorexie mentale et la boulimie, deux troubles du comportement alimentaire, sont appréhendées ici comme des révélateurs de tensions sociales touchant particulièrement des jeunes filles, et plus souvent de classes moyennes ou aisées. Pourquoi ces trois caractéristiques structurantes de la position sociale - sexe féminin, milieu aisé et "jeune" âge - , interprétables en termes de rapports sociaux, sont-elles étroitement imbriquées dans ces syndromes ? Leur configuration dans les troubles du comportement alimentaire est atypique parmi les inégalités d'état de santé qui se manifestent habituellement au détriment des populations modestes et âgées. L'examen sociologique de ces troubles du comportement alimentaire montre que leurs soubassements ne reposent pas sur une conformation excessive aux normes et aux valeurs attendues des jeunes filles des classes aisées, mais davantage sur un "usage pathologique" des normes d'excellence, en réponse aux tensions plus souvent rencontrées à cet âge.

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L’organisation des soins en psychiatrie

Article de Daniel Bénamouzig, Valérie Ulrich

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2016, pp. 7-285.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Législation, Politique sanitaire, Santé mentale, Contrainte, Dépense, Hospitalisation d'office, Internement psychiatrique, Droit, Symptôme, Étudiant, Prise en charge, Migration, Précarité, Accès aux soins, Traumatisme, SESSAD, Autisme, ARS, Enquête, Durée, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, État dépressif, Empowerment

Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.

Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.

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