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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le lien mère-enfant au risque du confinement : illustration clinique d’un huis clos familial et de la menace œdipienne

Article de Jonathan Nicolas

Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 35-50.

Mots clés : Enfance-Famille, Fantasme, Inceste, Séparation, Relation enfant-mère, Isolement, Épidémie, CMP, Complexe d'Œdipe, Traumatisme, Psychologie clinique, Covid-19

Cet article rend compte du lien mère-enfant et des effets des confinements sur les fantasmes œdipiens. Nous partirons de notre pratique de psychologue dans un centre médico-psychologique et plus particulièrement de l’analyse d’un cas clinique d’un jeune garçon et de sa mère que nous avons pu suivre avant et après la période des confinements. Nous nous appuierons sur la parole de l’enfant qui évoque, au sortir du confinement, une certaine « nostalgie » de ce moment où la place du tiers (social et familial), comme possible agent séparateur, a été mise de côté. Ceci nous permettra de faire des hypothèses quant aux effets de ce huis clos familial et de mettre en avant le vécu de menace d’une réalisation du fantasme œdipien qui a pu faire violence à l’enfant.

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Ma rencontre avec Maurice Capul et ce qui s’en est suivi

Article de Gilbert Diatkine

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 21-31.

Mots clés : Travail social : Métiers, Psychiatrie, Éducateur spécialisé, Approche historique, Prise en charge, Enfant en difficulté, Psychanalyse, Management, Formation, Observation, Séparation

L’itinéraire d’un jeune psychiatre : par sa rencontre en 1968 avec Suzanne et Maurice Capul, il découvre la prise en charge des enfants dans les centres d’observation et les principes qui orientaient cet accueil. Il en évoque la création dans un contexte intellectuel dynamique de critique des traditions d’enfermement et de punition, l’émergence du métier d’éducateur, des dynamiques institutionnelles et la place de la psychanalyse. Cinquante ans plus tard, la logique gestionnaire a altéré ces ambitions.

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Que peut faire un thérapeute familial dans les séparations conjugales conflictuelles ?

Article de Michel Delage

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 89-106.

Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Séparation, Conflit, Thérapie familiale, Attachement, Enfant, Relation enfant-parents, Affectivité, Grands-parents, Fratrie, Famille recomposée, Santé mentale

Les séparations conjugales sont souvent conflictuelles et ce sont tout particulièrement les enfants qui sont l’enjeu de ces conflits. Il s’agit ici de présenter les enjeux et les difficultés des séparations en utilisant la référence théorique de l’attachement. Du côté des adultes, l’insécurité relationnelle en rapport avec les conflits rend difficile la claire séparation des places et des rôles relevant de la conjugalité et celles relevant de la parentalité. Du côté des enfants, il peut être question de blessure d’attachement, de conflit d’attachement ou de "divorce". Une clarification des conduites thérapeutiques est ensuite tentée, rendue toujours difficile quand les procédures judiciaires se prolongent et se complexifient.

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Le syndrome de la couverture tirée comme risque de rupture de liens dans la clinique du placement familial

Article de Alexandra Vidal Bernard, Almuneda Sanahuja

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 153-169.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Placement familial, Rupture, Adolescent, Conflit de loyauté, Recherche, Psychanalyse, Séparation, Conscience de soi, Famille d'accueil, Famille naturelle, Rivalité

Cette recherche s’intéresse aux problématiques de ruptures de liens dans la clinique du placement familial, notamment celles rattachées au conflit de loyauté pouvant être ressenti par des adolescents placés. Ce syndrome, qui peut être baptisé « syndrome de la couverture tirée », correspond à un phénomène de rivalité entre deux familles, une professionnelle et une biologique avec comme enjeu central l’adolescent. À partir d’une étude de cas paradigmatique menée dans le cadre de suivis thérapeutiques associés à une recherche exploratoire, les auteures, thérapeutes et chercheuses en psychologie clinique, procèdent à une analyse des phénomènes psychiques sous-jacents individuels et familiaux en s’appuyant sur les théories psychanalytiques groupales et familiales. Les résultats montrent que les ruptures de liens sont étroitement associées aux processus complexes d’affiliation et à l’empêchement du processus de séparation-individuation. Mais elles sont également liées à l’échec de la fonction tiers du service de placement.

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Adolescents en institution, autonomie en question : inscrire la séparation dans la prise de contact

Article de Grégoire Nyssens, Oussama Tigra

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 47-64.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Placement, Enfant placé, Fin de la prise en charge, Majorité, Adolescent, Jeune en difficulté, Institution, Séparation, Autonomie, Psychothérapie institutionnelle, Snoezelen, Bruxelles

Pour les adolescents placés en institution, l’approche de la majorité à 18 ans devient parfois un mirage rêvé ou un fantasme cauchemardesque qui provoque un départ prématuré en forme de rupture. Si la séparation s’impose à l’arrivée de la majorité, pour qu’elle ne devienne pas rupture, elle doit déjà s’inscrire au départ, dès la prise de contact. En effet, grandir en autonomie n’implique pas de devenir un être indépendant solitaire mais plutôt de trouver sa place dans la danse relationnelle de l’interdépendance faite d’aller et retour. La thérapie institutionnelle qui nécessite une approche interdisciplinaire tente cette danse relationnelle dans le monde du sentir propre à l’ambiance du milieu humain (E. Dessoy) et à la modalité du contact (J. Schotte). Un atelier Snoezelen vient concrétiser cet effort de modélisation.

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Fratries : séparer pour soigner ?

Article de William Baticle, Claire Marie Hétier, Hana Rottman

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 141-159.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Fratrie, Séparation, Équipe pluridisciplinaire, Accueil familial, Maintien du lien, Rupture, Amour, Haine

Dans le domaine du placement d’enfants, la loi de 1996 préconisant le maintien de la communauté de vie des frères et sœurs est souvent comprise comme une injonction sine qua non. Cet article se fait l’écho des observations d’une équipe pluridisciplinaire (éducateurs, psychologue, psychanalyste) engagée depuis de longues années dans l’accueil familial qui dévoilent, à travers une analyse à la fois quantitative et clinique, une réalité qui vient nuancer cet impératif. Les auteurs montrent que, dans un certain nombre de cas, le maintien de la communauté de vie de la fratrie contribue à l’entretien de la pathologie des liens familiaux et à l’aliénation du sujet. Pourtant, il est possible d’imaginer des dispositifs où séparation de la fratrie n’est pas synonyme de rupture des liens fraternels.

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Double affiliation chez l’enfant en accueil familial

Article de Martin Pavelka

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 105-122.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Accueil familial, Protection de l'enfance, Séparation, Psychiatrie infantile

L’article esquisse d’abord le dispositif institutionnel d’accueil familial théra--peutique (aft) au sein duquel se déploie chez l’enfant la problématique étudiée – une affiliation spécifique en accueil familial. Il précise les conditions et les dynamiques de prise en charge en séparation protectrice, ici à dimension thérapeutique. Le cas clinique illustre l’évolution de l’affiliation, conforme à une longue expérience empirique acquise par l’équipe de professionnels dans l’accompagnent des dynamiques psychiques chez les enfants qui bénéficient de deux pôles d’affiliation, à travers les liens avec la famille et la famille d’accueil. En appui sur les recherches et les articles parus sur ce sujet et sur les résultats d’une récente étude évoquant le destin des affiliations en accueil familial, l’auteur développe le concept de « double affiliation » que déploient les enfants en accueil familial dont le destin dépendra de la qualité du cadre d’accompagnement professionnel (humain et matériel) d’une telle situation existentielle extrême.

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Quelle(s) famille(s) pour l’enfant (dé)placé ?

Article de Daniel Coum

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 53-71.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Parentalité, Assistant familial, Culpabilité, Placement familial, Stéréotype, Famille, Souffrance psychique, Séparation, Accueil familial

Lorsqu’un enfant est déplacé de sa famille à une autre, un sentiment de déloyauté à l’égard de ses parents se développe chez lui en même temps que naissent chez l’assistante familiale un fantasme de rapt et, chez les parents, un vécu d’effraction. S’ensuivent autant de troubles contrariant l’efficacité de la mesure : agressivité des parents, hostilité de l’enfant et sentiment de culpabilité de l’assistante familiale, etc. Est-ce là une fatalité intrinsèque au dispositif « placement familial » et à la nature de la famille ? L’auteur essaie de montrer qu’il s’agit en fait de conséquences néfastes des représentations que nous avons sur ce que nous croyons devoir être une famille et des parents pour un enfant. Il montre également, exemple à l’appui, qu’une évolution de nos conceptions de la famille, donc de notre conception du placement familial, peut permettre d’atténuer ces manifestations, dans l’intérêt de l’enfant.

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La solution du fraternel à l’anorexie mentale chez Hansel & Gretel : du double à l’alter-ego

Article de Pablo Votadoro, Nina Kalindjian

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 79-103.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Fratrie, Trouble du comportement alimentaire, Psychopathologie, Relation familiale, Conte, Anorexie, Adolescent, Conflit, Séparation, Anxiété

Les adolescent(e)s souffrant d’anorexie mentale décrivent régulièrement des relations fraternelles conflictuelles. Le conte des frères Grimm Hansel et Gretel met justement en scène une fratrie, confrontée à des enjeux familiaux proches de ceux que l’on retrouve dans les troubles des conduites alimentaires. Condensé d’expériences humaines accumulé depuis le fond des âges, les contes détiennent un savoir sur la psyché humaine, qui a servi de canevas aux générations d’enfant qui s’y sont reconstitués avant le sommeil. Cette étude vise à mettre à jour les problématiques psychopathologiques fraternelles dans les troubles du comportement alimentaire sous le prisme de ce conte. Il s’avère que cinq grandes problématiques se dégagent : les enjeux de séparation, les angoisses de dévoration, le processus différenciateur, l’angoisse de vide, et enfin la dernière qui paraît être la plus centrale, bien que moins explicite : l’issue grâce au lien adelphique. La discussion sur la solution psychique contenue dans le conte est illustrée par des vignettes cliniques.

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« Suis-moi, je te fuis » : l’éloignement géographique d’un parent et ses conséquences sur la résidence de l’enfant

Article de Muriel Cadiou

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 17-39.

Mots clés : Enfance-Famille, Divorce, Séparation, Intérêt de l'enfant, Autorité parentale, Logement, Repère, Conditions de vie, Projet, Distance

Prendre la décision de déménager en France ou à l’étranger après un divorce ou une séparation, c’est accepter de prendre le risque de voir la résidence de son enfant fixée au domicile de l’autre parent. Les décisions rendues par les juridictions françaises illustrent en effet une idée sous-jacente de sanction à l’encontre du parent qui extrait l’enfant du lieu de résidence habituelle de la famille. Celui qui, en s’éloignant, fait obstacle à la poursuite de la résidence alternée ou à l’exercice du droit de visite et d’hébergement de l’autre parent prend le risque de perdre le bénéfice des droits qui lui ont été conférés sur la résidence de l’enfant. Par une comparaison des décisions rendues en la matière, l’auteure, avocate spécialiste en droit de la famille et du patrimoine, propose d’établir une matrice de réflexion permettant à un parent divorcé ou séparé d’anticiper les questions inhérentes à un projet de déménagement et d’établir les étapes à suivre pour conserver la résidence de son enfant.

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