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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 51

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Le dessin dans l'élaboration du traumatisme psychique en contexte humanitaire

Article de Elisabetta Dozio

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 313, mars-avril 2020, pp. 32-35.

Mots clés : Psychologie clinique, Dessin, Traumatisme, Enfant, Isolement, Guerre

Dans les contextes humanitaires où les enfants sont exposés à des événements traumatogènes importants, la prise en charge psychologique est fondamentale pour leur permettre de sortir de l’isolement psychique et social. Un dispositif de soin groupal, qui propose aussi un temps consacré au dessin, montre comment les enfants peuvent retrouver des ressources internes et externes nécessaires, qui les aideront à restaurer leur confiance en un futur possible.

Approche sensorielle du psychotraumatisme auprès de jeunes enfants victimes de l'attentat de Nice du 14 juillet 2016 : de la réactivité à la régulation

Article de Valérie Bonnard Couton, Sarah Raymond, Sandrine Bedu, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 351-367.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Traumatisme, Enfant, Terrorisme

Le 14 juillet 2016, la ville de Nice a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une extrême ampleur. Cet événement traumatique collectif a nécessité la mise en place en pédopsychiatrie d’un dispositif de soins spécifique au psychotraumatisme, adapté à une population de jeunes enfants. L’impact du « trouble de stress post traumatique » (TSPT) sur le plan neurocognitif, émotionnel et sensorimoteur venant bousculer la course développementale des jeunes enfants, une réponse thérapeutique rapide a été nécessaire. Un groupe thérapeutique à médiation sensorielle a ainsi été créé afin de relancer le processus d’intégration et de régulation sensorielle dans ce contexte d’effraction développementale liée au psychotraumatisme.

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D'un tremblement à l'autre , l'adoption au risque du séisme. Etude qualitative des représentations des parents français ayant adopté en 2010 un enfant né en Haïti

Article de Anaëlle Klein, Pauline Lefebvre, Laelia Benoît, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 79-116.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Urgence, Parents, Image mentale, Traumatisme, Enfant, Devenir, Filiation

Le 12 janvier 2010, un terrible séisme détruit Port-au-Prince et affecte trois millions et demi de personnes. Cet événement constitue une crise majeure dans le parcours des parents français ayant, à l’époque, entrepris les démarches pour adopter un enfant né en Haïti. À la suite à la mobilisation de collectifs de parents, le gouvernement français décide fin janvier le transfert d’enfants pour lesquels un jugement d’adoption était prononcé. Les parents adoptants rencontrent alors pour la première fois leur enfant aux aéroports d’Orly et de Roissy, sous le regard des journalistes et des politiques. Grâce à une étude qualitative de type phénoménologique, nous avons exploré, six ans après, les représentations que les parents adoptifs ont construites autour des premières rencontres avec leur enfant et proposé des recommandations en cas de nouvelle catastrophe naturelle. À notre connaissance, aucune recherche équivalente n’a été menée sur le sujet. Conformément à la législation internationale, l’adoption ne peut pas être une réponse à l’urgence. La préparation de l’enfant et du (ou des) parent(s) adoptant(s) est primordiale pour éviter un traumatisme surajouté. Ces adoptions marquées par le séisme incitent à penser de manière plus fine les difficultés auxquelles sont confrontés les parents adoptants, et donc l’ensemble des questions filiatives.

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Les effets d'un exil institué : à propos des enfants réunionnais transplantés en métropole

Article de Marion Feldman

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 281-299.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enfant, Exil, Séparation, Famille naturelle, DDASS, Approche historique, Traumatisme, Souffrance, Ile de la Réunion

Cette étude montre les traces des traumatismes chez des adultes nés sur l’Île de la Réunion entre 1957 et 1970, âgés aujourd’hui entre 45 et 60 ans, qui ont vécu un exil institué par la politique de Michel Debré entre 1963 et 1984 : la transplantation de 2 015 enfants de l’Île de la Réunion vers la Métropole. Cet exil s’est appuyé sur les institutions dont celle de la protection de l’enfance de l’époque : la DDASS (Direction départementale des affaires sociales et sanitaires). À partir d’entretiens de recherche, cet article montre que ces enfants réunionnais ont vécu un abus de filiation, via des « traumatismes cumulatifs », abus toujours actif aujourd’hui dans la mesure où l’État français n’a pas encore reconnu la souffrance de ces enfants, souffrance induite par une opération politique. Ces Réunionnais présentent un certain nombre de troubles psychiques liés à la désaffiliation brutale et à leur vécu abandonnique, souvent aggravés par des faits de maltraitance. Leur identité encore suspendue est difficile voire impossible à assumer, et ces difficultés se répercutent sur leur descendance.

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Enfants migrants

Article de Hervé Benhamou, Henri Massie, Maria M. Mosqueda

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 166-193.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Réfugié, Guerre, Résilience, Carence affective, Exil, Traumatisme, Dysharmonie évolutive, MECS, Psychothérapie, Culpabilité, Scolarité, Surmoi, La Hille, Californie, Guatemala

Le journal Le Monde dans son édition du 28 novembre 2018, rapporte la tentative de suicide par défenestration, survenue quelques jours plus tôt, d'un mineur étranger isolé. Il s'agissait d'un jeune Burkinabé de 15 ans, arrivé récemment à parsi, après un long périple, et qui, désespéré, s'est jeté du 4éme étage du Palais de justice de Paris. Il rencontrait des difficultés, insurmontables pour lui, dans sa procédure d'évaluation de minorité d'age, qui, seule, pourrait lui garantir un accueil et une prise en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance ...

Taire, se taire, faire taire : usages et mésusage du silence

Article de Martine Lani Bayle, Marielle Aithamon, Anthony Brault, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2018, pp. 7-164.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Silence, Mutisme, Bruit, Psychanalyse, Musicothérapie, Ethnopsychiatrie, Interculturel, Transmission, Intergénérationnel, Famille, Migration, Adolescent, Enfant, Déni, Grossesse, Traumatisme

Dans un monde où le bruit est devenu une nuisance et une drogue, le silence apparaît autant comme un désir que comme une crainte. Il se décline d’ailleurs en de multiples versions, silence de vie et silence de mort, chez l’analysant et chez l’analyste, dans l’intériorité de la méditation et des initiations, dans les secrets de famille et les passés sous silence institutionnels… Polymorphe et polytopique, le silence laisse souvent entendre ce qui ne peut se dire ; il ouvre à la parole l’espace de l’écoute et offre à la musique la plénitude de son vide. C’est à explorer cette complexe et paradoxale multidimensionnalité du silence entre taire, se taire et faire taire que s’attachera ce numéro de Connexions.

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Jim, le magicien aux failles narcissiques et identitaires précoces

Article de Christelle Viodé

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 87-99.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Traumatisme, Enfant, Corps, Psychiatrie infantile

La cure de l’enfant en souffrance ne peut pas se penser sans la présence du corps de l’analyste et sans sa malléabilité afin d’accueillir le corps de tout sujet en souffrance, parfois indomptable, aux prises avec ses terreurs et ses fureurs. Ainsi, à travers cet article nous voulons montrer comment les traumatismes vécus par un enfant dès son plus jeune âge s’expriment à la fois sur la scène de son corps, sur la scène du corps de l’analyste et aussi sur la scène de leur espace commun créé par la rencontre de leur scène corporelle et psychique. Ce travail s’inscrit également dans un axe de réflexions relatives aux enjeux des filiations adoptives, au corps et à la narration possible et consécutive à des traumatismes précoces s’exprimant alors par des scénarios corporels précoces malgré la présence d’un langage bien établi.

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Les attentats... et après ?

Article de Georges Gachnochi

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 55, n° 4, octobre-décembre 2016, pp. 215-266.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Psychopathologie, Stress, Psychiatrie, Deuil, Traumatisme, Otage, Résilience, Victime, Névrose, Prise en charge, Souffrance psychique, Enfant

Que deviennent les enfants nés du viol et leur mère vingt ans après le génocide au Rwanda ?

Article de Assumpta Muhayisa, Alexandre Dachet, Ignatiana Mukarusangra, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 2, juin 2016, pp. 151-170.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Devenir, Mère, Viol, Traumatisme, Interaction, Filiation, Honte, Transmission, Histoire familiale, Thérapie familiale, Approche systémique, Identité, Stigmatisation, Précarité

De nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants nés d’un viol qu’elles avaient subi pendant le génocide de 1994. Ces rescapées du génocide ont été violées, torturées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient pas désirés et dont l’existence même leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mises au ban de la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu affectif soutenant ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés du génocide. Nous sommes parties à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et paupérisées matériellement vingt ans après les massacres. L’objectif de l’étude était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider ces enfants nés du viol et leurs mères à se relever et à se reconstruire.