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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 1059

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De la formation au projet de vie

Article de Martine Fournier, Jean François Dortier, Philippe Carré, Martine Fournieret al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 41, décembre 2015-janvier-février 2016, pp. 1-78.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation professionnelle continue, Projet de vie, Désir, Apprentissage, Auto-apprentissage, Éducation populaire, HISTOIRE, Université du temps libre, VAE, Orientation professionnelle, Formateur, Infirmier, Changement, Motivation, DUMAZEDIER (JOFFRE)

Apprendre, se former, c'est aussi se transformer. Les pratiques d'autoformation se démultiplient, facilitées par l'usage des technologies numériques. Se fixer des objectifs bien particuliers, changer de métier, ou même de vie, peuvent être issus de choix personnel correspondant à une quête de soi. Et engendrer des bifurcations professionnelles, dessinant des parcours inattendus, des histoires de vie originales...
Pourquoi ? Où ? Comment se forme-t-on? Et se transforme-t-on? Telles sont les questions auxquelles répond ce Grand dossier des sciences humaines.

Le concept du TDAH et la France de 1890 à 1980 : l'instabilité ou le village gaulois d'Astérix ?

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 609-663.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Classification, Psychiatrie infantile, Évolution, HISTOIRE, Hyperactivité, XIXEME-XXEME

Le concept d’« instabilité mentale » développé par des médecins français entre 1887 et 1910 est rarement mentionné, et souvent ignoré. Les textes de cette période montrent que l’« instabilité mentale » correspond au concept actuel de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), et a été introduite depuis 1887 sous l’impulsion de Bourneville à l’Hôpital Bicêtre à Paris, à partir de ses observations sur des enfants et des adolescents qui avaient été décrits comme des « anormaux » et placés dans des institutions médicales et éducatives. En complétant les observations de Bourneville au début du 20ème siècle, Paul-Boncour et Philippe ont décrit de manière plus précise l’« instabilité mentale » comme une entité pathologique spécifique comportant des symptômes évoquant la triade classique du TDAH parmi une population d’écoliers « anormaux ». Les différents modèles de l’« instabilité » de Dupré (1913), Heuyer (1914), Wallon (1925) et Abramson (1940) se sont intéressés à l’impact de l’immaturité du développement cérébral lié à des composantes motrices, cognitives et affectives. L’« instabilité » a été, à partir des années 1950, appréhendée par la majorité des psychiatres français en prenant en considération les principes sémiologiques de la métapsychologie freudienne et en s’intéressant aux dimensions de l’inconscient et au sens des conflits psychiques. L’impact du paradigme psychanalytique et l’intégration progressive récente des modèles neurobiologiques a conduit à une approche française originale durant la seconde partie du 20ème siècle tenant compte des facteurs psychiques et affectifs sous-jacents aux symptômes attentionnels et comportementaux.

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La création des UHSA : une nouvelle régulation de l'enferment ?

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 4, décembre 2015, pp. 429-553.

Mots clés : Justice-Délinquance, Enfermement, Prison, Internement psychiatrique, Détenu, Santé mentale, Prise en charge, Sociologie, HISTOIRE, Accès aux soins, Conditions de vie, Vie quotidienne

En 2010, à l’ouverture de la première UHSA (Unité hospitalière spécialement aménagée), destinée à hospitaliser en psychiatrie des personnes détenues, critiques sécuritaires et défenseurs d’un outil d’égal accès aux soins s’opposent. Notre analyse interdisciplinaire de ce développement controversé croise la force normative des règles autorisant l’enfermement, le contexte de leur élaboration et leurs usages sociaux. À partir de textes juridiques et administratifs et d’entretiens avec les acteurs, nous montrons que la régulation dichotomique issue du XIXe siècle et l’essor des services psychiatriques en prison éclairent comment les règles élaborées pour les UHSA participent aux recompositions contemporaines du sens de l’enfermement.

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De l’informalité à la « transparence » : institutionnalisation et statut de la critique dans les réformes de la rétention administrative des étrangers en France

Article de Nicolas Fischer

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 4, décembre 2015, pp. 455-476.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfermement, Centre de rétention administrative, Étranger, Immigration, Illégalité, Sociologie, HISTOIRE, Association, Droits de l'homme, Réforme, 1975-2010

En mobilisant des sources de presse et archivistiques, cette contribution propose un retour socio-historique sur trois séquences « critiques » de réforme de la rétention des étrangers en France. Le rapprochement de ces trois périodes – les années 1975-1984, le seuil des années 2000, et enfin la période 2007-2010 – révèle en premier lieu l’institutionnalisation de la rétention, pratique policière informelle progressivement codifiée et amplifiée. Elle souligne surtout la configuration particulière dans laquelle s’inscrit l’institution à chacune de ses réformes : dès les années 1980, chaque centre accueille en effet des militants associatifs officiellement mandatés pour assister les étrangers, mais qui conservent également la faculté de dénoncer publiquement certaines situations observées sur le terrain. Chaque réforme de l’organisation des centres de rétention est alors simultanément l’occasion de réexaminer les conditions de l’expression légitime de cette critique et les formats qu’elle peut adopter. Mais l’existence de cette critique associative « instituée » tend également à modifier les conditions dans lesquelles ces réformes mêmes sont débattues, en élargissant l’arène de discussion à de nouveaux acteurs ou de nouvelles thématiques.

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Travail social : le moment de transmettre

Article de Philippe Gaberan, Lin Grimaud, Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 11-167.

Mots clés : Travail social, DDASS, Mémoire, Réforme, Décentralisation, Solidarité, Transmission, Valeur sociale, Laïcité, Mythe, Génération, Don, Soin, Psychiatrie infantile, HISTOIRE, Témoignage, Pédagogie, Filiation, Parentalité, Psychanalyse, Culture, Traumatisme, Mort, Intergénérationnel, Parole, Formation professionnelle, Travailleur social, Altérité, Livre, Savoir, Héritage, Théâtre, Insertion sociale, Écriture, Migration, Scolarisation, Enseignement, Psychose

L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…

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Corps et sujet âgé

Article de Jean Marc Talpin, Géraldine Martin Gaujard, Jean Claude Monfort, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 203, décembre 2015, pp. 19-93.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Corps, Psychisme, Vieillissement, Mort, Physiologie, Maladie, Symptôme, Psychopathologie, Anxiété, Image de soi, Trouble de la personnalité, Psychiatrie, Hypocondrie, Démence sénile, Couple, Image du corps, Soins corporels, Âge, Représentation sociale, HISTOIRE

Le vieillissement se perçoit et se vit d'abord à travers des modifications corporelles qui attaquent le narcissisme et peuvent engendrer déni et dépression... Lorsque le corps du vieillard ne répond plus et qu'aucune autonomie n'est possible, la souffrance est au premier plan et réactive les défenses les plus archaïques. L'accompagnement soignant passe en particulier par des soins psychocorporels qui impliquent de rejoindre le sujet là où il se trouve.

Sur les chemins des droits de l'enfant

Article de Marie Françoise Iwaniukowicz, Regina Jensdottir, Richard Sancho Andreo, et al.

Paru dans la revue Le Furet, n° 79, décembre 2015, pp. 19-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Droits de l'enfant, Coopération internationale, HISTOIRE, Communauté européenne, Démocratie, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Participation, Langue maternelle

Qu’est-ce que le socialisme ?

Article de Chloé Rébillard

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 275, novembre 2015, pp. 16-21.

Mots clés : Lien social-Précarité, Socialisme, Parti politique, HISTOIRE, Saint Simon, Fourier (Charles), Bakounine (Mickaël), Marx (Karl), Jaurès (Jean), Lénine, Blum (Léon), Mollet (Guy), Mitterrand (François), Hollande (François)

Les socialistes d'aujourd'hui ont-ils encore un lien avec leurs ancêtres du 19ème siècle ? Ou n'ont-ils plus de socialiste que le nom ? Plusieurs livres étudient la question à l'aune de l'histoire mouvementée de ce mouvement politique.

L'adoption simple en France : le renouveau d'une institution ancienne (1804-2007)

Article de Jean François Mignot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 525-560.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption simple, HISTOIRE, Famille, Législation, Filiation, Famille recomposée, Droits de succession, 1900-2015, 19ème siècle

Parallèlement à l’adoption dite « plénière », il existe en France une adoption « simple », qui ajoute au lien de filiation de l’adopté avec sa famille d’origine un nouveau lien, supplémentaire. De nos jours, cette adoption consiste le plus souvent, pour un beau-parent sans enfant, à adopter son bel-enfant majeur, auquel il est attaché, pour lui transmettre son patrimoine. Or, cette adoption simple, mal connue des sociologues de la famille, est aujourd’hui plus fréquente que l’adoption plénière. En utilisant les statistiques historiques du ministère de la Justice sur l’adoption simple depuis le XIXe siècle, nous retraçons l’histoire de cette institution depuis son introduction en droit français en 1804. L’objectif est de mieux connaître ce qu’est l’adoption simple, mais aussi de comprendre les raisons de son essor depuis les années 1970 et ce que cela révèle des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille sur le long terme.

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Les pouvoirs de l’imaginaire

Article de Jean-François Dortier, Héloïse Ihérété, Jean-François Staszak

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 273, juillet-août 2015, pp. 32-59.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Imaginaire, Rôle, Imagination, Littérature, Enfant, Psychisme, Créativité, Création, HISTOIRE, Nationalisme, Terrorisme, Utopie

L'imaginaire n'est pas le refuge de chimères que l'on a si longtemps cru, et qui tiendrait les rêveurs à l'écart des réalités. Une révolution conceptuelle est en train de balayer les anciennes dichotomies philosophiques : imagination contre raison, imaginaire contre réel, virtuel contre actuel. Avec elle, émerge une nouvelle conception de l'imaginaire, désormais perçu comme une dynamique par laquelle un sujet entre en contact avec le monde, y œuvre et s'y construit.
Ce dossier tire les fils de cette redéfinition, qui est en même temps une revalorisation...