PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jean Vandewattyne, Divine Ndahabonimana
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 23-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Entreprise, Identité, Management, Médiation, Motivation, Organisation du travail, Pouvoir, Psychologie, Recherche, Rentabilité, Réussite sociale, Souffrance, Syndicat, Travail, Témoignage, Emprise
Quarante ans après la publication de L’emprise de l’organisation (1979), cet article est le résultat d’une revisite de TLTX Belgium, la filiale européenne qui a servi de terrain d’enquête à Max Pagès, Daniel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre. Les auteurs de l’article s’appuient sur les observations et le cadre théorique proposés par leurs prédécesseurs pour questionner l’évolution et l’actualité de l’emprise et des médiations sur lesquelles la multinationale s’était construite. L’article s’intéresse aussi aux prises de distance, aux résistances et aux dégagements résultant de l’évolution de la multinationale et de la rupture avec son modèle social antérieur.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 13-22.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Capitalisme, Conditions de travail, Économie, Harcèlement moral, Identité professionnelle, Management, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pouvoir, Recherche, Rentabilité, Représentation sociale, Risques psychosociaux, Santé mentale, Souffrance, Traumatisme, Travail, Usure professionnelle, Emprise
L’article évoque l’histoire de la recherche menée dans les années 1970 par Vincent de Gaulejac avec Max Pagès, Michel Bonetti et Daniel Descendre. Il décrit les conséquences de cette recherche dans différents contacts avec des cadres, des syndicalistes et des médecins du travail de cette multinationale. Lors des quatre dernières décennies, cette organisation hypermoderne est passée du management par l’excellence au management par la terreur, une illustration parmi d’autres du passage d’un capitalisme industriel centré sur la contradiction capital/travail à un capitalisme financier suscitant des organisations paradoxantes.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 15-26.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Changement social, Communauté, Étude de cas, Environnement social, Groupe, Groupe d'appartenance, Leader, Ordre social, Organisation sociale, Pouvoir, Psychosociologie, Sociabilité, Socialisation, Société, Sociologie, Utopie, Weber (Max), Etats Unis d'Amérique
L’expérience de The Farm, une communauté intentionnelle établie dans le Tennessee depuis 1971, permet de tirer des leçons intéressantes quant à la capacité d’un groupe social à faire société autrement. À l’aide d’une grille de lecture d’inspiration wébérienne, de témoignages et d’observations participantes, il est possible de mettre en évidence les régulations et les pratiques dominantes dans les deux périodes importantes qui ont scandé la vie de The Farm. De 1971 à 1983, la communauté fonctionne sous un régime de domination charismatique, sous l’égide d’un leader spirituel. Pour passer outre les difficultés matérielles qu’elle rencontre, elle entame ensuite une mue sociétaire qui la conduit à composer avec le monde extérieur. Paradoxalement, c’est en s’appuyant sur ce dernier que The Farm réussit finalement à s’imposer durablement comme une petite société alternative.
Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail
Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?