PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 22, pp. 77-87.
Mots clés : Accompagnement de fin de vie, Soins palliatifs, Hôpital, Médicament, Éthique, Responsabilité, Mort, Conscience, Autonomie, Temps, ETHNOGRAPHIE
L'accompagnement des mourants proposé par les soins palliatifs se fonde sur l'autonomie du patient impliquant un discours ouvert autour de la mort qui approche. Afin de déployer leur offre à l'hôpital, les professionnels des soins palliatifs souhaitent formaliser l'entrée dans la phase palliative de manière à ce qu'elle soit mieux anticipée et coordonnée, mais aussi plus explicite pour le patient. Ce « passage » soulève des enjeux importants, notamment au niveau de la collaboration interprofessionnelle entre une équipe mobile de soins palliatifs et ceux de « première ligne » d'un hôpital, tout en nécessitant un accompagnement « renforcé » du patient autour de l'annonce de la fin de vie. Dans cet article, nous nous intéressons de près à certains traitements (opiacés, sédatifs utilisés lors de sédations palliatives) dans la mesure où leurs prises génèrent des tensions et des négociations importantes dans l'accompagnement de la fin de vie. Plus précisément, les usages détournés de ces substances - permettant d'accélérer, de repousser ou encore d'altérer la fin de vie - nous renseignent sur ce que l'accompagnement de la fin de vie à l'hôpital implique respectivement pour les patients, leurs proches, ainsi que pour les professionnels de la santé. Le rapport aux opiacés et aux sédatifs, agissant sur le temps qui reste, laisse entrevoir les dilemmes et difficultés qu'occasionne l'accompagnement d'une fin de vie conscientisée et responsable prônée par les soins palliatifs.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 31-39.
Mots clés : Recherche en sciences sociales, Recherche sociale, Recherche-action, Éthique, Responsabilité, Langage, Discours, Chercheur, Travail social
Ce qui est en jeu dans les recherches-actions, présentées dans ce texte, comme dans les évolutions législatives à la recherche de nouvelles instances locales de discussion relève du débat démocratique, qui n'a pas dit son dernier mot. Ces nouveaux espaces de recherche-action s'inscrivent dans une éthique de la discussion (Habermas) qui peut construire des ponts entre ce que Max Weber appelait l'éthique de la conviction et l'éthique de la responsabilité. Ce serait une grossière erreur de minorer l'impact d'un travail éthique du social sur les logiques et choix de rationalité économique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 21-35.
Mots clés : Psychothérapie, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Approche systémique, Psychothérapeute, Modèle, Prise en charge, Différence, Autonomie, Dépendance, Éthique
De plus en plus de situations complexes font apparaître aussi bien les limites des thérapies familiales et de couple, que celles des thérapies individuelles. Ces situations nécessitent souvent la prise en charge du couple ou de la famille par un thérapeute, d'une part, et la prise en charge d'un enfant/adolescent/ou membre du couple par un autre thérapeute, d'autre part. (...) Les liens entre les thérapeutes ne viennent pas entraver leur indépendance. Les différences se complètent naturellement et ce, d'autant plus qu'il y a partage d'une éthique commune et d'une même conception partagée de l'homme et de la clinique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 119-141.
Mots clés : Supervision, Intervention psychosociologique, Analyse de la pratique, Pratique professionnelle, Approche systémique, Épistémologie, Éthique, Individu, Groupe, Émotion, Implication personnelle, Dépendance, Tolérance, Méthodologie, Observation, Compétence professionnelle, Tiers, SUPERVISION EN TRAVAIL SOCIAL
La complexité des champs psychosociaux, touchant à la famille, à la personne dans toutes leurs dimensions, mais aussi aux actions collectives, obligent le superviseur et l'analyseur de pratiques professionnelles à élargir leurs grilles de lecture. (...) Cet article reprend à partir de l'ouvrage collectif qui vient de paraître sur des méthodologies de supervision, quelques-uns des éléments présentés au congrès de Lyon. Les aspects épistémologiques, éthiques et les exigences méthodologiques sont particulièrement mis en valeur dans le processus de supervision. C'est dans la covision et l'intervision d'un travail de supervision en groupe, qu'ensemble les erreurs, difficultés ou blocages deviennent innovations et nouvelles compétences.