PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 12-14.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Déontologie, Diagnostic, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Vieillissement, Vulnérabilité
L’annonce du diagnostic de la maladie d’Alzheimer est une nécessité et un droit pour le patient et sa famille. Elle s’inscrit dans un processus de démarche diagnostique qui donne une origine et une explication aux déficits. L’annonce place le patient comme acteur et lui permet de garder une forme d’espoir sur ses capacités restantes.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 15-18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Démence sénile, Déontologie, Diagnostic, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Vieillissement, Vulnérabilité
L’annonce d’une mauvaise nouvelle à un malade d’Alzheimer soulève souvent des interrogations éthiques : faut-il ou non informer la personne alors qu’elle risque de ne pas comprendre ou de ne pas retenir les explications fournies ? Si l’annonce de la vérité semble souhaitable au premier abord, il faut savoir analyser finement les enjeux car cette vérité peut être délétère pour un malade vulnérable. La personne qui informe peut se trouver au centre d’un conflit : d’un côté loyauté et devoir moral d’information, de l’autre mensonge bienveillant pour protéger le malade d’une information bouleversante. La connaissance des enjeux éthiques de ce dilemme peut éclairer le chemin à suivre au bénéfice du malade, de son entourage et des soignants.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 19-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Annonce de la maladie, Accompagnement, Cancer, Déficience cognitive, Diagnostic, État dépressif, Éthique, Gériatrie, Maladie d'Alzheimer, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Traumatisme, Vieillissement
L’annonce diagnostique d’un cancer chez une personne âgée est souvent difficile. Elle peut être impactée par des troubles sensoriels, cognitifs, un syndrome dépressif ou par la présence des proches. Il faut tenir compte d’une maladie parfois évoluée, d’une espérance de vie réduite et d’une fragilité patente à rechercher. Il est important qu’elle puisse être réalisée quelle que soit la situation clinique, mais toujours de manière adaptée, honnête et graduée.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 23-27.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Cancer, Diagnostic, Équipe soignante, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Parole, Personne âgée, Relation professionnelle, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement
De l’annonce diagnostique à l’arrêt des traitements, le parcours de soins du patient âgé atteint de cancer est parsemé d’annonces. Celles-ci se mêlent aux actions de soins et d’accompagnement. La collaboration et les interventions partagées entre médecins et infirmiers sont essentielles pour une prise en charge optimisée du patient âgé et de ses aidants.
Article de Valérie Kirchner, Valérie Tambouras, Rodolphe Daire
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 136, mars-avril 2019, pp. 28-34.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Annonce de la maladie, Diagnostic, Éthique, Fin de vie, Maladie d'Alzheimer, Mort, Parole, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Vieillissement
L’annonce du décès d’un patient est un moment marquant dans l’accompagnement de ses proches. La pratique de cette annonce requiert un professionnalisme, une prise en compte de la souffrance du proche et des enjeux de ce moment. Au-delà de la théorie et des repères proposés, l’enjeu de l’annonce doit être pensé par les services et les soignants. Il laisse place à la créativité, l’adaptabilité et l’humanité de celui ou de celle qui annonce.
Article de Cécile Charlap, Vincent Caradec, Aline Chamahian, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 181-198.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Salarié, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Droit social, Enquête
Cet article se propose d’étudier comment les aidants d’un proche âgé dépendant parviennent à articuler leur activité d’aidant et leur activité professionnelle. Pour ce faire, nous aurons recours au concept de « travail d’articulation », que nous emprunterons à Strauss (Strauss, 1985 ; Strauss et al., 1985). Ce concept, qui trouve son origine dans la sociologie interactionniste du travail et des organisations, vise à rendre compte du fait que, dans un contexte professionnel marqué par la division du travail, tout projet demande à être pensé en termes d’actions, composées « de multiples tâches réalisées au fil du temps et divisées entre les acteurs selon des critères variés » (Strauss, 1985).
Article de Maks Banens, Julie Thomas, Cécile Boukabza
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 115-131.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Enquête, Genre, Conjoint, Enfant
L’aide familiale aux personnes âgées dépendantes a été décrite comme genrée – les femmes y prenant la plus grande part et mettant en œuvre des compétences dont les hommes, du moins en France, disposeraient moins souvent. Cet article se base sur l’enquête PEGASE (Poids et effets de genre dans l’aide aux seniors), basée sur des entretiens auprès d’aidants familiaux, associée à l’enquête CARE (Capacités, aides et ressources des seniors, DREES, 2015). L’aide semble toujours s’organiser autour d’un·e aidant·e principal·e beaucoup plus impliqué·e que les autres, le ou la conjoint·e en première ligne. Le caractère genré de l’aide conjugale apparaît alors davantage dans la façon dont elle est vécue que dans sa (mise en) pratique.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 161-179.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Liberté, Enquête, Statistiques, Rémunération
Après avoir proposé des mesures économiques de la dichotomie entre liberté positive et liberté négative introduite par Isaiah Berlin (1998), cet article met à profit ces mêmes mesures pour étudier dans quelle mesure le choix d’aider un parent en situation de perte d’autonomie relève du libre arbitre de l’enfant adulte. Rappelons ici que la liberté positive, qui se définit comme la capacité à faire ce que l’on souhaite, est mesurée par deux paramètres de préférences individuelles en lien avec le don (altruisme) et le contre-don (réciprocité positive). Les mesures de liberté négative, c’est-à-dire l’absence d’entraves à ses actions, font écho au triptyque d’engagement de la génération pivot (travail, enfant, parent) qui est l’objet d’étude de l’enquête ELDERS 3 mobilisée dans ces analyses.