PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Charles Joussellin, Catherine Jobert Balme
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 31-37.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Approche historique, Consentement, Définition, Étude de cas, Gériatrie, Liberté, Personne âgée, Précarité, Méthodologie, Recherche, Vieillissement
Le vécu d’une personne à qui il vient d’être demandé un consentement libre, éclairé et exprès mérite d’être interrogé. Des entretiens ont été menés auprès de seize personnes âgées venant de répondre à une demande de consentement alors qu’elles étaient hospitalisées dans un service de gériatrie. Les personnes devaient donner leur avis sur la qualité des informations reçues, leur sentiment de liberté et le vécu de leur consentement. Par une étude qualitative des verbatim avec une analyse par théorisation ancrée, il est montré l’influence majeure de la liberté avec l’acte de choisir et l’importance de l’accompagnement des personnes à qui il est demandé de consentir.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 141, janvier-février 2020, pp. 28-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accès aux soins, Dépendance, Enquête, Méthodologie, Personne âgée, Précarité, Prévention, Prise en charge, Recherche, Vieillissement, Vulnérabilité, Toulouse
Aujourd’hui, un des axes de prévention de la dépendance de la personne âgée est la prise en soins des personnes fragiles. Cette dernière et leur repérage interviennent dans le cadre d’une prévention de proximité. Ce dispositif doit, pour être efficace, aller au cœur même des lieux de vie et de rencontre, au-delà de la référence classique de prise en charge des fragilités en hôpital de jour ou en consultation.
Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 18-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Relation soignant-soigné, Émotion, Dignité, Dépendance, Étude de cas, Personne âgée, Animation socioculturelle, Suisse
L’accompagnement des personnes âgées vivant en EMS (Établissement Médico-social) en Suisse pose beaucoup de questions, principalement aux professionnels qui les côtoient au quotidien. Leur fragilité liée aux troubles du grand âge, l’angoisse de leurs familles et le contexte sociopolitique rendent délicates les prises en charge et mettent en avant la nécessité de collaborer en bonne intelligence afin de permettre aux résidants de rester des sujets pouvant exprimer leurs compétences et leurs désirs. Il est également fondamental de prendre en considération la dépendance qui les amène en institution d’une manière respectueuse de leur dignité et cela s’avère parfois complexe.
Cet article illustre, à travers des situations concrètes, le chemin qui a permis à une équipe d’animateurs-trices socioculturel-s-les travaillant en EMS de rendre visible ses compétences professionnelles, la recherche de sens donné aux animations collectives ainsi qu’à la prise en charge en individuel. Ce travail de mise en visibilité a permis une compréhension en profondeur des valeurs mutuelles interprofessionnelles et une réflexion ouverte en vue d’une meilleure collaboration. Grâce à des échanges de qualité et respectueux du mandat de l’autre, la question du respect de la dignité des résidants a pu être abordée en finesse et la recherche du comportement le plus juste possible, enrichie.
Article de Rita Grin Debert, Nadya Araujo Guimaraes, Helena Hirata
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 97-120.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Vieillissement, Inégalité, Politique sociale, Travailleur âgé, Dépendance, Brésil
Le Brésil, pays marqué par des profondes inégalités sociales, subit actuellement une transition démographique accélérée entraînant un vieillissement de sa population. L’émergence de nouvelles inégalités constitue une première facette du phénomène. Les personnes âgées, en particulier les plus pauvres, jouent un rôle important dans l'apport d'un revenu à leur famille ; cela découle à la fois de leur participation au marché du travail et de l'importance des droits en matière d'emploi qui ont été récemment introduits en leur faveur. Par ailleurs, on constate que la demande de care envers les personnes âgées dépendantes se développe depuis que le nombre de femmes en emploi augmente. Les réseaux d’entraide familiaux et de voisinage restent cependant très actifs parmi les catégories sociales les plus modestes.
La seconde facette concerne les politiques publiques. Même si le pays compte un grand nombre de propositions, lois, ordonnances et mesures, telles que le Statut des personnes âgées (Estatuto do Idoso), la Politique nationale des personnes âgées (Política Nacional do Idoso – PNI), les commissariats de police pour la protection aux personnes âgées, etc., les disparités persistent. Lorsqu’elles sont appliquées, ces mesures bénéficient surtout aux personnes âgées autonomes, les politiques pour les personnes dépendantes restant toujours à un niveau très local. Le résultat constitue donc un véritable paradoxe : les conquêtes les plus en phase avec les directives internationales concernant le vieillissement finissent par accentuer les inégalités sociales.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 13-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Vieillissement, Classe sociale, Inégalité, Enquête, Conditions de vie, Catégorie socioprofessionnelle
Cet article s’intéresse aux conceptions subjectives du « bien-vieillir » chez les plus de 40 ans en France. Nous tentons de mettre au jour les facteurs explicatifs de ces conceptions, en prêtant une attention particulière au rôle du statut socio-économique. Pour cela, nous analysons des données issues d’une enquête quantitative originale menée en 2016 auprès d’environ 1730 adhérents d’une mutuelle. Dans l’ensemble, bien vieillir signifie surtout être satisfait de sa santé, de sa situation financière, de sa vie familiale et de son couple. Les conditions d’existence ont un retentissement sur les conceptions du bien-vieillir. En effet, dans les milieux plus favorisés, bien vieillir est plus souvent synonyme de bonne santé, de sociabilité et de projets, tandis que dans les milieux plus défavorisés, l’accent est davantage porté sur la satisfaction vis-à-vis du logement et de son environnement, ce qui pourrait renvoyer à des conditions d’habitat plus souvent insatisfaisantes et au « choix du nécessaire ».
Article de Jan Chrusciel, Aude Letty, Stéphane Sanchez, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 12-14.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Animal, Autonomie, Bien-être, Démence sénile, Dépendance, EHPAD, Étude de cas, Isolement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Psychothérapie, Qualité de la vie, Robot, Vieillissement, Zoothérapie
Les interventions assistées par l’animal ont pour finalité le bien-être des personnes. L’objectif est de faire le point sur les études concernant cette pratique dans la population des anciens vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La thérapie assistée par l’animal, utilisable par un personnel préalablement formé, pourrait être un outil adapté à la personne âgée institutionnalisée souffrant de solitude.
Article de Sophie Hamm, Jean Luc Sudres, Laetitia Menouer, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 15-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Art-thérapie, Chant, Démence sénile, EHPAD, Émotion, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Personne âgée, Musicothérapie, Recherche, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement
Une étude a été conduite sur la mise en place et l’évaluation d’un dispositif thérapeutique par le chant en unité protégée pour des sujets âgés atteints de démence de type Alzheimer. Cette recherche, randomisée et contrôlée, se compose d’un groupe expérimental participant au dispositif de médiation thérapeutique par le chant, et d’un groupe bénéficiant des soins classiques. Les résultats montrent que le dispositif de médiation thérapeutique par le chant favorise significativement l’expression émotionnelle, la conscience de soi, et agit sur les troubles psycho-comportementaux des sujets âgés.
Article de Emilie Tromeur Navaresi, Nathalie Chattenet, Juliette Collier, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 20-24.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Apprentissage, Capacité d'adaptation, Chant, Démence sénile, EHPAD, Équipe pluridisciplinaire, Étude de cas, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Musicothérapie, Personne âgée, Projet thérapeutique, Recherche, Thérapie, Vieillissement
L’appauvrissement des capacités mnésiques est une spécificité de la population accueillie au sein des pôles d’activité et de soins adaptés. Il semblerait cependant que les capacités d’apprentissage puissent être conservées lorsque le chant est utilisé comme médiateur. En équipe pluriprofessionnelle, un travail a été développé sur huit semaines au sein d’un groupe de musicothérapie active. Au regard des résultats, il semblerait que cette hypothèse soit validée.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 27-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Art-thérapie, Atelier, Déficience cognitive, Démence sénile, EHPAD, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pratique professionnelle, Relation, Relation soignant-soigné, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement
Lorsque les troubles cognitifs des aînés sont importants, il reste pour les soignants la possibilité de l’empathie, du calme relationnel, du temps à donner afin qu’ils accèdent à leur mémoire et fuient cette terrible sensation de ne plus savoir. Entrer dans un espace fermé qui leur est dédié signifie vouloir créer un contact avec des personnes perdues dans les méandres d’une histoire qu’elles ne reconnaissent plus comme étant la leur. Retour d’expérience d’un atelier d’art-thérapie avec des aînés fragilisés au plan cognitif, coupés de tous repères.