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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 37

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L’apport des biotechnologies pour la population transgenre et ses nouvelles possibilités à concevoir un enfant : considérations psychologiques et questions éthiques

Article de N Mendes, V. Drouineaud, N. Grundler, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 1, janvier 2020, pp. 14-21.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Procréation médicalement assistée, Parents, Parentalité, Famille, Accompagnement, Éthique

Père d'accueil, enfant placé, une relation complexe

Article de Laurence Lichtarz

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 277, janvier 2020, pp. 26-28.

Mots clés : Enfance-Famille, Assistant familial, Père, Enfant placé, Famille d'accueil, Accueil familial, Protection de l'enfance, Placement familial

C'est dans le cadre spécifique de la protection de l'enfance que l'on devient un "père d'accueil". En effet, le choix peut être fait de confier les enfants séparés de leurs parents à une famille d'accueil et plus spécifiquement à une assistante familiale professionnelle, formée et diplômée. A la différence de son conjoint, elle est salariée d'un service de placement pour exercer une mission clairement définie et accueillir un ou plusieurs enfants au sein du foyer pendant un temps variable. Dans ce contexte particulier de parentalité le "père d'accueil" doit trouver sa place puisque, au sein de sa cellule familiale, il n'est ni père (au sens juridique du terme), ni professionnel reconnu auprès de l'enfant placé. Cependant, tous les acteurs de cet accueil, à un moment ou à un autre, risquent de l'interpeller dans des rôles et fonctions relevant traditionnellement du père.

L'art-thérapie

Article de Dounia Habal

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 277, janvier 2020, pp. 33-34.

Mots clés : Art-thérapie, Psychothérapie, Créativité

Que ce soit en maison de retraite, en crèche, en école, en hôpital, en centre spécialisé, ou en entreprise pour le personnel, l'art-thérapie s'ouvre à tout un chacun, de l'enfant à l'adulte et ses apports sont nombreux

La place du père

Article de Géraldine Le Guillou

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 277, janvier 2020, pp. 15-28.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Femme, Père, Homme, Paternité, Parentalité, Mode de garde, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Jeune enfant, Transmission, Professionnel de l'enfance, Relation enfant-père, Assistant familial

Que signifie être père ? Comment s'établit la relation père-bébé ? "Les pères sont-ils des mères comme les autres ?" Aborde-t-on les mêmes choses, de la même manière avec un père qu'avec une mère ? Au carrefour d'enjeux sociaux et économiques, cette place interroge plus largement la question des rapports hommes-femmes, la parité, la conciliation vie professionnelle et vie personnelle, la répartition des charges dans la famille, les droits et devoirs des parents au regard des mutation des familles, etc...

Le cerveau et l'esprit du tout-petit : de quoi parlent les neurosciences ?

Article de Laurent Bachler

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 277, janvier 2020, pp. 11-13.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Cerveau, Environnement, Pensée, Neurosciences

L'engouement actuel pour les neurosciences repose sur un malentendu : les neurosciences étudient le cerveau. Or, le cerveau n'est pas exactement la même chose que l'esprit. Eduquer un enfant et prendre soin d'un tout-petit, c'est prendre soin de son corps et de son esprit. Le cerveau est un organe du corps. Prendre soin de lui est nécessaire mais ne sera pas suffisant pour accompagner le développement de l'enfant.

La communication gestuelle associée à la parole

Article de Delphine Duclos

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 277, janvier 2020, pp. 8-10.

Mots clés : Enfance-Famille, Communication non-verbale, Geste, Signe, Émotion, Comptine, Besoin

L'enfant a beaucoup de choses à dire et ce, avant même de pouvoir parler et il sait naturellement s'exprimer avec ses mains puisqu'il comprend et est capable de faire des gestes comme "bravo" ou "au revoir". La communication gestuelle associée à la parole part de cette idée : l'enfant communique dès son plus jeune âge avec son corps, avant même le langage oral. Cette forme de communication dite non verbale est un moyen pour lui d'exprimer un besoin, une émotion, et de se faire comprendre par son entourage.

Assurer les tâches parentales pendant un cancer : un moyen de rester maîtresse de son existence

Article de Anaïs Mary

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 49-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Mère, Relation enfant-mère, Cancer, Implication personnelle, Pouvoir, Maternité

Partant de l’hypothèse que la survenue d’un cancer va de pair avec un relâchement ménager et parental opéré par les femmes qui en sont touchées, en raison du caractère affaiblissant sur les plans physique et moral de ses traitements, il nous reviendra de montrer que celle-ci ne se vérifie que partiellement. Si elle est valide pour le ménager où celles qui ont été interrogées dans le cadre de notre travail de thèse ont toutes fait part d’un moindre investissement, nous ne pouvons pas en dire de même pour ce qui se rapporte aux aspects maternels. En effet, lorsqu’elles interrompent leur activité professionnelle, qu’elles habitent à proximité des lieux où elles sont soignées et que les effets secondaires des traitements sont limités dans leur nombre et dans leur intensité, le cancer va constituer une occasion pour un grand nombre de mères interrogées de surinvestir la sphère parentale. Déclarant « faire autant [voire] plus » et « faire mieux » auprès de leurs enfants, elles y voient des modalités de pouvoir sur soi qui leur permettent de garder la maîtrise de leur existence. Réaliser autant ou plus de tâches parentales sur un registre plus qualitatif constitue pour elles un marqueur de domination sur le cancer. Elles s’en saisissent à la fois comme signe de leur robustesse physique et intellectuelle face aux effets des traitements et comme moyen de contrer les caractères perturbateur et (potentiellement) funeste de cette maladie ; l’exercice des tâches parentales étant inchangé par rapport à ce qu’il était avant le cancer et étant mobilisé comme une preuve qu’elles se font à elles-mêmes et aux personnes qui les entourent qu’elles sont encore bien vivantes. Surtout, elles considèrent que l’exercice de ces tâches leur permet de demeurer les cheffes d’orchestre de la vie familiale ; ce même titre dont celles qui ont délégué les tâches parentales regrettent de ne pas pouvoir se réclamer.

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La paternité s’arrête-t-elle aux portes de la prison ?

Article de Marine Quennehen

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 73-96.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Prison, Détenu, Père, Relation enfant-père, Histoire familiale, Médiation, Mère, Implication personnelle, Paternité

La naissance du premier enfant est fréquemment identifiée comme un tournant biographique. Cependant, cet événement acquiert une charge biographique qui diffère selon la personne qui le définit et la place qu’elle lui accorde dans sa reconstitution biographique. Quant à l’arrivée en prison, elle constituerait une rupture dans les parcours de vie. Au regard du vécu des pères détenus, cette perception des événements semble moins univoque et plus complexe. En retraçant deux dimensions spatio-temporelles, l’histoire passée à l’extérieur à travers l’entrée dans la parentalité et le présent de l’incarcération, j’ai cherché à définir la trajectoire parentale d’un type de père en prison que j’ai nommé « marginale ». Plusieurs questions émergent : existe-t-il un tournant entre la situation précarcérale et le moment de l’incarcération ? L’incarcération peut-elle être envisagée comme un incident biographique pour les pères détenus ? Dès lors, les pratiques parentales de ces derniers s’en trouvent-elles bouleversées ? Mon développement s’appuiera sur des entretiens répétés menés auprès de trente et un détenus rencontrés dans deux maisons d’arrêt et deux centres de détention. Cet article rendra compte de trajectoires conjugales, parentales et sociales heurtées. L’entrée dans la paternité est peu préparée et survient alors qu’ils sont pleinement investis dans leur carrière délictueuse. Quant à l’incarcération, elle survient à la fois comme une fatalité et un rite de passage. La paternité semble alors secondaire et dépend surtout de la médiation de la mère.

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Les changements d’organisation de la résidence des enfants après une séparation : des arrangements consentis au nom de l’intérêt de l’enfant ?

Article de Marie Clémence Le Pape, Pauline Virot

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 97-124.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Relation enfant-parents, Séparation, Intérêt de l'enfant, Autorité parentale, Vie quotidienne, Lieu de vie, Changement, Garde alternée, Organisation

L’objectif de cet article, qui s’appuie sur une enquête qualitative menée auprès de soixante-dix parents séparés, est de mettre la focale sur les changements d’organisation des modalités de résidence des enfants après une séparation. Derrière une apparente stabilité juridique et statistique des modes de résidence se jouent des ajustements informels entre les ex-conjoints au gré des aléas du quotidien. Ils s’articulent autour de trois préalables tacites – l’anticipation, la réciprocité et une relation apaisée – mais dépendent aussi des conditions matérielles qui pèsent sur ces arrangements. L’analyse du passage d’un mode de résidence à un autre, moins fréquent, met au jour un gradient de situations allant d’une décision consensuelle des parents à un affrontement sur la résidence des enfants. L’analyse des justifications de ces changements d’organisation laisse, par ailleurs, entrevoir une rhétorique de la « bonne parentalité » dans le contexte des séparations. Le souci de « faire au mieux » pour l’enfant est la raison qui prédomine dans les discours. Cette norme altruiste de « l’intérêt de l’enfant » est mobilisée autant par les hommes que par les femmes. Elle renvoie à trois acceptions prédominantes : respecter le principe d’une coparentalité, privilégier l’unité de la fratrie et écouter son enfant. D’autres registres plus personnels s’y mêlent, de façon plus ou moins assumée, comme des raisons professionnelles, une remise en couple ou, plus rarement, la dénonciation du désinvestissement de l’autre parent.

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