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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 25

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La force du collectif. « Proposer une autre manière de consommer et servir de tremplin à des salariés en parcours d’insertion »

Article de Mathilde L’Hôte

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 36-40.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Management, Épidémie, Entreprise d'insertion, Covid-19, Montpellier

Drôle de Pain est une boulangerie entreprise d’insertion à Montpellier. C’est une structure dynamique et en constante évolution dont la philosophie et le fonctionnement se basent sur les trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental. Le contexte sanitaire du Covid force la structure et les équipes à se réinventer, avec l’enjeu de rester en adéquation aux valeurs initiales. Rencontre avec Antoine Soive, fondateur et dirigeant de la structure.

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L’insertion à deux vitesses : la mise en œuvre du changement territorial au défi des bureaucraties sociales. Le cas de la politique d’insertion par l’emploi de la métropole de Lyon

Article de Hélène Monnet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2022, pp. 19-39.

Mots clés : Travail-Emploi, Action sociale, Insertion professionnelle, Bureaucratie, Territoire, Milieu urbain, Groupe, Politique, Emploi, Prise en charge, Prestation sociale, RSA, Lyon

Cet article s’intéresse à la mise en œuvre d’une politique d’insertion territoriale dans le cadre institutionnel spécifique d’une métropole. En effet, la métropole de Lyon, créée au 1er janvier 2015, regroupe les compétences de l’ancienne communauté urbaine et du conseil départemental sur le territoire lyonnais et 58 communes alentour. Toute l’action sociale a donc été prise en charge par une collectivité nouvelle, aux compétences particulières. Les orientations de la politique d’insertion sont à ce titre plutôt révélatrices des enjeux politiques de l’intervention sociale en contexte métropolitain : il s’est agi de concevoir l’insertion comme un réservoir d’emploi, comme de l’investissement social à disposition des entreprises du territoire dans le cadre d’une politique renommée « insertion par l’emploi ». Cette conception modernisée de l’insertion n’a pas été sans conséquence pour des bureaucraties sociales territoriales aux pratiques de travail relevant de l’habitude et s’inscrivant dans des réseaux d’interconnaissance locaux. Cet article questionne donc les ajustements d’administrations et de partenaires de l’insertion sociale et professionnelle face à des orientations politiques ainsi que leurs conséquences sur les parcours d’allocataires. L’argumentation s’attache à montrer la spécificité lyonnaise dans l’accentuation d’une prise en charge des parcours d’allocataires très segmentée selon l’employabilité directe des bénéficiaires du RSA. Les acteurs bureaucratiques peuvent démontrer des formes de résistance par la non- mobilisation des dispositifs d’insertion par l’emploi, renforçant de facto une hiérarchisation des parcours d’allocataires.

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La production d’un sens commun. Le cas de l’accompagnement vers l’emploi en France

Article de Alice Lavabre

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 63, tome 1, janvier-mars 2022, pp. 35-63.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement, Chômage, Réforme, Assistance, Insertion professionnelle, Langage, Relation d'aide

Depuis une quinzaine d’années, l’accompagnement semble être la manière la plus acceptable d’aider ceux qui sont privés d’emploi. Cet article vise à montrer comment a été produite cette évidence partagée, et ce en quoi elle consiste exactement : l’usage d’un même vocabulaire ? Un ensemble de normes et de pratiques ? Un même cadre de pensée ? Il s’agit ici de poser le problème en termes de formation de sens commun, plutôt que de circulation ou d’homogénéisation. À travers ce déplacement théorique, il apparait que l’accompagnement n’est pas qu’un lexique qui aurait circulé d’un univers à l’autre, mais un langage produit collectivement par un ensemble d’acteurs très divers. Ce langage n’a pas été imposé par un groupe ou une institution en particulier ; il n’a pas non plus été adopté parce que l’accompagnement serait particulièrement efficace. Il a résulté d’une convergence d’intérêts et d’appropriations autour d’une nouvelle conception, anti-assistancielle, de l’aide à autrui.

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L’intervention en Mission Locale, une association d’objectifs d’insertion socioprofessionnelle et de perceptions d’un public "difficilement insérable" au service des stratégies d’accompagnement

Article de Assa Kamara

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 115-132.

Mots clés : Travail-Emploi, Jeune, Jeune travailleur, Emploi, Mission locale pour l'emploi, Insertion professionnelle, Accompagnement social, Dispositif d'insertion, Représentation sociale, Stéréotype

L’article montre un paradoxe de la soumission des « jeunes en insertion » à un système de préjugés, et surtout les diverses stratégies adoptées par les intervenants sociaux pour y faire face. Le public de la Mission Locale étudiée en région parisienne n’échappe pas à la stigmatisation dont sont victimes les bénéficiaires des politiques de ciblage. Par conséquent, le dispositif censé aider ses usagers à acquérir un emploi peut constituer un obstacle à leur accès à l’emploi. Pour y remédier, les intervenants mettent en place d’autres outils d’accompagnement, au-delà de ceux prévus par les politiques, pour contourner les présupposées négatives associées au statut de « jeunes en insertion ».

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Mise à l’épreuve du concept d’artefact de médiation pour appréhender la notion de parcours d’insertion

Article de Elise Marcandella

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 127-156.

Mots clés : Travail-Emploi, Concept, Médiation, Parcours professionnel, Insertion professionnelle, Territoire, Dispositif d'insertion, Projet, Recherche-action

La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).

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Les Québécois-e-s d’origine maghrébine de Montréal face à leur retraite : maktoub et planification

Article de Selma Tannouche Bennani

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 121-142.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail-Emploi, Travailleur immigré, Parcours professionnel, Préparation à la retraite, Insertion professionnelle, Enquête, Typologie, Maghreb, Montréal

Quatre-vingts pour cent des Maghrébins vivant au Canada sont établis à Montréal. Arrivés progressivement dans la province du Québec à partir des années 1990, les Maghrébins de Montréal sont pour la plupart venus en tant que travailleurs qualifiés et ont suivi un parcours professionnel long et difficile. Leur insertion professionnelle sur le marché du travail québécois les a souvent menés vers la voie de la déqualification alors qu’ils ont été sélectionnés principalement en fonction de leurs diplômes et de leur expérience professionnelle. Les obstacles à leur insertion professionnelle sont nombreux, comme la non-reconnaissance de leurs diplômes, la méconnaissance de l’anglais et l’absence de réseaux professionnels à leur arrivée. Les premières cohortes de Maghrébins immigrés arrivent progressivement à la retraite, période qu’il est de plus en plus nécessaire de planifier dans le but d’éviter que ne se développent des problèmes majeurs dans le futur. Cet article cherche à comprendre l’influence des trajectoires en emploi des Maghrébins de Montréal sur leurs comportements pour planifier leur retraite. Les résultats présentés ici découlent d’une enquête de terrain réalisée durant l’année 2016 au cours de laquelle 22 récits de vie et deux groupes de discussion ont été effectués auprès de Marocains, Algériens et Tunisiens âgés de plus de 50 ans et vivant à Montréal. De cette étude est ressortie une typologie de ces « planificateurs » en fonction des différents parcours professionnels. Ils se répartissent entre financiers, « galériens », permanents et autonomes.

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Etat des lieux sur les mesures en variables latentes : le cas du sentiment d'employabilité des cadres séniors du secteur privé français

Article de Nadia Deacken, Franck Jaotombo

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 53-82.

Mots clés : Travail-Emploi, Cadre, Personne âgée, Insertion professionnelle, Compétence professionnelle, Émotion, Modèle, Méthode

Cet article fait le point sur l’évolution des différents modèles de mesure à variables latentes utilisés en Sciences de Gestion. On commence par rappeler les modèles traditionnels utilisés depuis les années 1980, puis on présente les avancées les plus récentes de cette dernière décennie, notamment la redécouverte des modèles bifactoriels et le développement des modèles en équations structurelles exploratoires (ESEM). Ces deux derniers modèles représentent une généralisation du modèle traditionnel d’analyse factorielle confirmatoire (ICM CFA) et démontrent à la fois un meilleur ajustement aux données et une meilleure validité de construit (convergente, discriminante, prédictive). Ces méthodes sont ensuite illustrées par l’opérationnalisation du construit de « sentiment d’employabilité ». Le modèle traditionnel de CFA s’avère significativement être moins ajusté aux données que les modèles ESEM et présente des qualités de validité et de fiabilité bien moindres. Le résultat final donne lieu à un modèle bifactoriel ESEM comportant un facteur général intégrateur de sentiment d’employabilité et dix facteurs spécifiques, lesquels prédisent qu’un cadre sénior demandeur d’emploi a plus de chance de se sentir employable qu’un cadre sénior actif, à l’exception des facteurs de sentiment d’efficacité professionnelle et de compétences. Quelques biais théoriques et empiriques du modèle de CFA traditionnel sont ensuite évoqués, puis des implications managériales et académiques indiquées pour de futures recherches.

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Former demain

Article de Mireille Cifali, Jean Marie Barbier, Cédric Frétigné, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 220-221, septembre-décembre 2019, pp. 7-253.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Formation professionnelle, Formation, Adulte, Évolution, Prospective, Professionnalisation, Technologie numérique, Formation professionnelle continue, Savoir, Compétence, Formation alternée, Législation, Auto-apprentissage, Organisme de formation, Financement, Artisanat, Mobilité professionnelle, Insertion professionnelle, Expérimentation, Évaluation, Activité de service, Aide à domicile, Formation de formateur, Université, Enseignant, Lewin (Kurt)

Que sera demain la formation des adultes ? Dans un contexte de profondes mutations - culturelles, politiques, sociales, économiques et juridiques - , anticiper n'est pas facile. Multiplication des outils numériques, redéfinition du rôle des formateurs, loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel"... Le monde de la formation se transforme ; les défis à relever sont de plus en plus nombreux et de plus en plus complexes.
Au regard des tendances qui se dessinent et de la transformation prévisible des enjeux, des moyens, des objectifs et des contraintes auxquels seront exposés formateurs et formés, ce numéro spécial invite praticiens et chercheurs à préciser les questions vives, les dynamiques, les environnements, les outils et les idées permettant de penser la formation de demain.
Ce numéro invite, non pas à faire un inventaire ou un bilan, mais à regarder plus loin que le contexte actuel pour envisager l'avenir de la formation et celui de ses acteurs.

L’accompagnement global des demandeurs d’emploi : entre renouvellement du service public de l’emploi et normalisation des politiques locales d’insertion

Article de Anne Eydoux, Jules Simha, Claire Vivès

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 105-128.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement, Chômeur, Politique sociale, Insertion professionnelle, Pôle emploi, Travailleur social, Département, Service public, Outil, Fonds social européen, Transversalité, Financement, Partenariat, Maine et Loire, Seine Saint Denis

L’accompagnement global qui fait l’objet de cet article est un dispositif qui mobilise, pour l’insertion des demandeurs d’emploi réputés « éloignés de l’emploi », le travail conjoint de conseillers de Pôle emploi et de travailleurs sociaux des départements. Instauré en 2014 par un protocole national, il constitue un point d’entrée privilégié pour questionner les évolutions de la gouvernance du service public de l’emploi et des politiques d’insertion. Ce dispositif à la fois transversal (il s’appuie sur des acteurs de l’emploi et de l’insertion) et multiniveau (défini au niveau national, il est déployé dans les départements et doté d’un financement européen) entend renouveler le service public de l’emploi. Mais il s’avère délicat à mettre en œuvre dans les territoires. En s’appuyant sur des enquêtes monographiques réalisées dans deux départements, l’article part des outils du dispositif pour interroger les processus de normalisation des politiques locales d’insertion dont ils sont porteurs. Il met en évidence les décalages entre la définition nationale de l’accompagnement global et ses déclinaisons locales, entre les normes d’intervention portées par les outils du travail conjoint et la réalité du travail d’accompagnement. Enfin, il se penche sur cet outil particulier qu’est le financement via le Fonds social européen (FSE), en montrant qu’il porte des normes de gestion problématiques, incompatibles avec la transversalité.

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Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.