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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 22

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Favoriser les liens intergénérationnels en Ehpad

Article de Audrey Grillet

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 56-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Intergénérationnel, Lien social

Les relations intergénérationnelles ont souvent été au cœur de mesures politiques pour favoriser la cohésion sociale. Mais en quoi consistent ces liens et quelles finalités y aurait-il à les favoriser ? Dans quelle mesure deux générations peuvent‑elles s’appréhender, se côtoyer, s’enrichir, sans que soient entravés les désirs des uns et les valeurs des autres ? Quelques éléments de réponse sont ici rapportés à la lumière d’une expérience dans l’animation d’un atelier au sein d’un EHPAD.

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Exclusion sociale des personnes âgées : dynamiques du parcours de vie et désavantages multidimensionnels. Volume II

Article de Sabrina Aouici, Dominique Argoud, Claudine Attias Donfut, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 82, 2019, 166 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Inégalité, Lien social, Pauvreté, Précarité, Isolement, Alimentation, Sociabilité, Niveau de vie, Minimum vieillesse, Retraite, Allemagne, France, Europe

Le second volume du numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées est tout aussi ouvert que le précédent aux collaborations internationales. À l’heure où se clôturent devant la Commission européenne les quatre années du programme de recherche intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet), cet opus aborde principalement la question de la solitude et de l’isolement dans la vieillesse en s’intéressant à ses causes possibles ou probables comme la précarité, ainsi qu’à son évolution dans le temps. Il évoque aussi les difficultés que rencontrent outre-Rhin certaines personnes âgées dans la participation sociale et la prise en charge sanitaire, des facteurs susceptibles de renforcer leur isolement. Autre écueil pouvant mener la personne âgée à s’isoler : la dénutrition, sujet du dernier article de la partie scientifique.
Le concept d’exclusion sociale est complexe mais il se révèle très pertinent dans son application à la problématique du vieillissement. C’est pourquoi il est si important aujourd’hui d’envisager quels pourraient être les leviers pour le combattre et y remédier, à l’échelle de l’Europe.

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Exclusion sociale des personnes âgées : dynamiques du parcours de vie et désavantages multidimensionnels. Volume I

Article de Michal Myck, Mateusz Najsztub, Monika Oczkowska, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 81, 2019, 186 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Revenu, Statut social, Santé, Accès aux soins, Qualité de la vie, Pauvreté, Inégalité, Précarité, Lien social, Urbanisme, Parcours professionnel, Italie, Grèce, Suède, Belgique

Ce premier volume de notre numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées a été pensé avec les membres du réseau de Coopération européenne en science et technologie (COST), alors que se mettait en place l’actuel programme intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet). Parmi ce vaste réseau de chercheurs et d’acteurs politiques, certains nous ont fait l’honneur de leur participation. À ce titre, ce numéro se veut résolument européen, avec des contributions d’auteurs et autrices français mais également anglais, italiens, grecs, suédois, suisse, allemand, belges, etc. Ce volume est également pluridisciplinaire. Il convoque aussi bien la sociologie et l’économie que la géographie et l’anthropologie, chacune de ces disciplines offrant une perspective différente au problème de l’exclusion. La plupart des textes évoquent avec force témoignages les parcours de vie de ces personnes en situation d’exclusion à l’âge de la vieillesse, qui s’articulent souvent avec des désavantages cumulés tout au long de l’existence. D’autres s’intéressent plus spécifiquement à la santé ou au chômage en fin de carrière, avec pour facteur commun la faiblesse des revenus qui conditionne souvent un niveau socio-économique peu favorable à l’inclusion.

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Ecrire pour finir. 2017-2018

Article de Françoise Gaudibert

Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 34-39.

Mots clés : Lien social-Précarité, Écriture, Témoignage, Voisinage, Lien social, Mémoire, Coopérative, Observation

Depuis cinq ans, je suis le processus de création d’une coopérative d’habitants à Toulouse, pour en faire la chronique et l’actualiser régulièrement, puis l’offrir aux habitants lorsqu’ils aménageront dans les lieux, début 2018.
Dire mes hésitations, mes questionnements, dans l’écriture même et ses variations, tel est le but de ce texte à venir, entre journal de terrain et miettes à recueillir pour avancer, avant de devenir leur voisine, tout simplement.

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La solidarité alimentaire de proximité comme espace d’expérimentation démocratique et vecteur d’émancipation. Recherche-action au sein du Secours Populaire Français en Occitanie

Article de Pauline Scherer

Paru dans la revue Forum, n° 153, février 2018, pp. 28-34.

Mots clés : Lien social-Précarité, Solidarité, Alimentation, Aide alimentaire, Précarité, Émancipation, Expérimentation, Recherche-action, Citoyenneté, Lien social, Territoire, Économie sociale et solidaire, Innovation sociale, Secours populaire

Le Secours Populaire Français (SPF) Occitanie s’est engagé dans une démarche d’expérimentation visant à développer une solidarité alimentaire de proximité, en investissant les dynamiques de circuits-courts sur plusieurs territoires, dans le cadre de ses activités d’aide alimentaire dans cinq comités locaux. Chaque comité a démarré à sa manière, tout en laissant des marges de manœuvre aux personnes impliquées, afin de déclencher un processus d’action collective. Cette recherche-action, se situe à la croisée de trois champs de recherche : les pratiques de solidarité, la participation citoyenne et l’accès à l’alimentation des personnes précaires. Fondée sur la constitution de « groupes-projet » composés de bénévoles, de personnes accueillies (et d’agriculteurs dans certains cas), elle interroge la place des personnes en situation de précarité dans l’émergence de formes démocratiques d’accès à l’alimentation, dans une perspective émancipatrice. Elle fait l’hypothèse que l’instauration d’une solidarité alimentaire de proximité, territorialisée, éco-systémique, dans une dynamique collective et participative, est vectrice d’émancipation sur les questions alimentaires et plus largement.

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Un exemple de circuit court dans l’aide alimentaire : de A2MAP à Uniterres-équitable

Article de Véronique Blanchot, Isabelle Techoueyres

Paru dans la revue Forum, n° 153, février 2018, pp. 44-52.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Alimentation, Agriculture, Démocratie, Financement, Production, Précarité, Travail social, Économie sociale et solidaire, Territoire, Solidarité, Lien social

Cet article est un témoignage de terrain dans le champ de l’aide alimentaire et tout particulièrement celui des épiceries sociales. Il présente la mise en place, par l’une des auteures, d’un dispositif d’approvisionnement local en circuit court : Uniterres. Face au manque de fruits et légumes frais dans les épiceries sociales, et au constat que de plus en plus d’agriculteurs s’inscrivent comme bénéficiaires de ces structures, Uniterres propose de reconnecter agriculture et aide alimentaire tout en soutenant une agriculture paysanne de proximité. A travers les différentes étapes du développement de ce projet, cet article expose les problématiques rencontrées sur le terrain et les adaptations qui ont été nécessaires. A travers cet article sont abordées les thématiques actuelles touchant à la mise en place d’une démocratie alimentaire, mais aussi les difficultés rencontrées dans un contexte d’économie de marché.

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L’aide alimentaire pour et par les personnes en situation de précarité : un projet répondant à un contexte territorial

Article de Loriane Carracha

Paru dans la revue Forum, n° 153, février 2018, pp. 62-73.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Aide alimentaire, Alimentation, Agriculteur, Lien social, Santé, Repas, Financement, Cuisine, Convivialité, Travail social

Le projet l’aide alimentaire pour et par les personnes en situation de précarité fait suite à différentes actions portées par la fédération sur le sujet de l’alimentation pour les personnes en précarité. [...]

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Conflit politique, violence et dénonciation : les femmes comme " protagonistes du ressentiment " au nord-est du Brésil

Article de Irlys Alencar F. Barreira

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 203-237.

Mots clés : Lien social-Précarité, Conflit, Vie politique, Intimité, Interaction, Relation familiale, Lien social, Femme, Rôle, Symbolique, Médiation, Justice, Solidarité, Émotion, Violence, Brésil

La situation de ce texte présente un bon exemple des formes de médiation qui se réalisent pendant un conflit politique au Nord-est du Brésil, en observant la manière dont elles sont intégrées à la sphère privée et à la sphère publique. La situation met en évidence l’efficacité symbolique de pratiques et de significations qui se sont construites lors d’une campagne pour la justice et qui se sont déplacées du « monde familial » et du « monde politique » vers la sphère publique locale, nationale et aussi internationale, surtout par la presse. Les mobilisations contre la violence montrent ainsi comment les sentiments s’insèrent dans la politique. Les femmes y apparaissent comme les gardiennes de biens symboliques. Elles permettent la transformation du ressentiment en indignation et en protestation, tout en empêchant que prédominent les rôles traditionnels dictés par l’honneur ou la vengeance. Les différentes formes d’actions familiales s’insèrent ainsi dans un champ symbolique qui traverse de multiples cheminements. Les sentiments, en s’inscrivant profondément dans la sphère publique, façonnent des rituels obligatoires de solidarité, ainsi que des impératifs de punitions et d’oppositions. Les visions du monde concurrentes dont les sentiments sont porteurs peuvent contribuer à expliquer les coulisses de la politique.

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Inégalement liés les uns aux autres

Article de Serge Paugam

Paru dans la revue Projet, n° 357, avril 2017, pp. 52-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Lien social, Inégalité, Filiation, Socialisation, Citoyenneté, Identité

Pour S.Paugam, quatre types de liens attachent les individus entre eux et à la société. Si ces liens sont aujourd'hui plus fragiles, c'est surtout leur entrecroisement inégal, selon les individus, qui affecte la société toute entière. Le vivre ensemble serait-il toujours possible face à ces diversités ?

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Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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