Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 33

Votre recherche : *

Violences contemporaines : analyses et compréhension

Article de Claude Tapia, François Marty, David Le Breton, Roland Goriet al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 387, mai 2021, pp. 20-53.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Concept, Crime, Adolescent, Société, Norme sociale, Terrorisme, Procès, Expertise psychologique

En ces temps de confinement prolongé, d’anxiété persistante, de sourde morosité, reculent, se rétractent la civilité, l’urbanité, tandis que se manifeste plus intensément, dans plusieurs secteurs de la société, une violence aux facettes multiples attestée par de récents statistiques ou sondages.

Accès à la version en ligne

Violences et terrorisme : approche psychosociale

Article de Dana Castro, Nayla Chidiac, Roula Helou, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 381, octobre 2020, pp. 12-49.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Traumatisme, Terrorisme, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Art-thérapie, Pair aidant, Famille

Le XXI e siècle est-il traumatique par le sentiment de menace qu’il laisse planer sur l’existence des hommes et leur environnement ? L’incertitude règne, l’énergie psychique, individuelle et collective s’épuise, les institutions, vulnérables, sont « traumatisées » et, pour certains, la violence devient l’unique réponse à la peur et à la frustration. Le sentiment de menace et le traumatisme ont des effets profonds tant sur les individus que sur les sociétés, en modifiant négativement l’identité individuelle et collective. C’est d’autant plus fort lorsque des actes de violence sont commis contre des personnes innocentes, du fait d’une volonté manifeste de nuire.

Accès à la version en ligne

Punitivité comparée. Les cadrages ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France

Article de Bénédicte Laumond

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 3, septembre 2020, pp. 347-382.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Genre, Analyse comparative, Abus sexuel, Violence conjugale, Viol, Représentation sociale, Justice, France, Allemagne

Cet article propose une analyse des représentations ordinaires des violences de genre en Allemagne et en France. Celles-ci sont étudiées à partir de l’administration de trois cas criminels fictifs décrivant des violences de genre auprès de répondants allemands et français (n = 100) qui doivent attribuer une sanction à chaque cas et justifier leur choix. Il s’agit de déterminer si les citoyens ordinaires allemands et français partagent des représentations similaires des violences de genre. Constatant que les répondants français se montrent plus punitifs que les Allemands, nous expliquons cette différence en nous interrogeant sur le cadrage légal et les débats publics sur la formation des représentations ordinaires des violences de genre. La prise en compte des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés permet enfin d’expliquer de manière plus nuancée la demande punitive exprimée dans chaque pays.

Accès à la version en ligne

« C’est pas moi qui l’a tué, c’est elle qui est morte ». L’agir comme blanc de pensée

Article de Elisabeth Castells Mourier

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 96-102.

Mots clés : Justice-Délinquance, Courants de pensée en sciences humaines, Motricité, Haine, Prison, Pulsion, Psychanalyse, Violence, Contre-transfert

« L’objet naît dans la haine », Freud. De la découverte de l’extériorité de l’objet naît une haine qui peut s’enraciner sous la forme d’une haine primaire que qualifie la destructivité, stade ultime de déliaison pulsionnelle, de désintrication morbide.
Deux vignettes cliniques d’intervention dans un centre pénitentiaire témoignent de comment et pourquoi l’Agir, expression d’une décharge brute d’excitation, vient obérer la capacité à penser, au point de la projeter hors temps, hors sujet, hors objet, hors sujet-objet confondus, hors la Loi.

Accès à la version en ligne

Un enfermement « identitaire » : les « mal convertis »

Article de Dina Germanos Besson, Marie Jean Sauret

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 57-62.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Enfermement, Laïcité, Violence, Lien social, Religion

Cet article traite du phénomène dit de « radicalisation », dans un environnement spécifique : la France. À l’expression « radicalisé », mot enfermant, les auteurs préfèrent celle de « mal converti », s’inspirant de Freud qui parle des « mal baptisés », diagnostic d’un enfermement. Avec les progrès du néolibéralisme, qui engendre une désaffection du sens, nous nous trouvons, semble-t-il, devant une impasse : le choix entre une religion de la laïcité ou un appel au religieux sous une forme radicale. Ainsi, à partir de quelques aspects : la déculturation, la laïcité, la marginalisation, le lien social, l’article vise à saisir la raison de cette conversion.

Accès à la version en ligne

La violence de la peine de placement sous surveillance électronique : une violence reconfigurée pour les porteurs condamnés

Article de Mathias Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 101-113.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Peine de substitution, Contrainte, Espace, Temps, Stigmatisation, Violence, Identité, France, Belgique, Suisse

Cet article examine le rapport à la violence de la peine de placement sous surveillance électronique sur le quotidien de ses porteurs. Il s’agit d’une mesure technologique qui renouvelle la finalité de la peine. La violence de la peine du bracelet électronique est proprement reconfigurée car elle concerne les supports de l’identité des porteurs. Durant la peine, le corps, l’espace privé et l’emploi du temps (des porteurs condamnés) deviennent des supports de contrainte et de peine. Ces différents supports engendrent ce que nous définirons comme la « peine de soi ».

Accès à la version en ligne

La violence faite aux femmes dans le monde : une pandémie ?

Article de Anne Françoise Dequiré

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 21-33.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Femme, Abus sexuel, Inégalité, Genre

Dans le monde, les femmes sont les premières victimes de violences : violences physiques, sexuelles, psychologiques, verbales, économiques. Ces multiples formes de violences ont en commun d’instaurer ou de
maintenir une relation de domination, de contrôle, les privant de toute autonomie, niant leurs désirs et leurs droits élémentaires. Cet article se propose de faire un état des lieux des violences faites aux femmes dans le monde, d’en présenter les différentes formes puis d’exposer les causes de ces violences, notamment les causes structurelles et institutionnelles.

Accès à la version en ligne

Violences extrêmes : le sujet de la radicalisation

Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe

Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.

Une société sur fond de malaise terroriste : contretransferts à l’épreuve d’un contexte extraordinaire

Article de Clara Duchet

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 75-88.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Violence, Société, Psychanalyse, Contre-transfert, Écoute

Comment le clinicien peut-il penser et accueillir l’actuel lorsque, sur fond de malaise terroriste, l’après-coup tarde encore à se manifester ? Comment peut-il communiquer sur l’impensable de la violence lorsque celle-ci frappe encore à nos portes et résonne en nous ? À travers l’écriture « clinico-fictionnelle associative », l’auteur se propose de dégager quelques pistes de réflexion sur les effets du contretransfert et de la violence sociétale afin d’en faciliter la traversée intérieure, collective et singulière, au service d’une clinique qui finira inévitablement par lier violences ordinaires et événements extraordinaires.

Accès à la version en ligne

La lutte contre le système prostitutionnel, une politique publique française

Article de Geneviève Duché, Marie Hélène Franjou, Hélène de Rugy

Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 43-53.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Trafic d'être humain, Violence, Femme, Accompagnement, Politique, Loi, Sanction pénale, Égalité, Étranger, Proxénétisme, Responsabilité pénale

La prostitution et la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle, son corollaire, sont incluses dans les violences faites à l'encontre des femmes depuis 2011. En 2016, après de nombreux débats, l'abolitionnisme français a été complété par une loi de "renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et de l'accompagnement des personnes prostituées". Celle-ci met en place une politique publique globale qui s'appuie sur plusieurs types d'actions. La loi dépénalise les victimes et responsabilise les auteurs de violence, les clients de la prostitution ; elle prévoit aussi d'accroître les moyens d'accompagnement vers la sortie de la prostitution notamment celle des personnes étrangères soumises à la traite. Cet article propose une analyse des fondements et du contenu de la loi ainsi qu'une première évaluation de son application.

Accès à la version en ligne